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mercredi 31 décembre 2008

50 ans de Révolution cubaine.

Les cubains se préparent à une célébration simple dans la ville orientale de Santiago.
LA HAVANE. AFP.- La révolution cubaine a 50 ans demain premier janvier, après avoir survécu à la succession de son leader Fidel Castro, l’opposition des USA, la chute du bloc communiste, avec des succès des échecs et des défis de changements pour rester debout.
Symbole de la résistance face à Washington pour ses partisans, dictature ankylosée selon ses adversaires, le régime communiste prépare une célébration simple a Santiago de Cuba, épicentre de l’insurrection qui le propulsa au pouvoir en 1959.
Au balcón de la mairie d’ou il y a un demi siècle Castro, âgé alors de 32 ans, proclama la victoire sur le dictateur Fulgencio Baustista, parlera son frère Raul, selon ce qui est prévu, durant un acte qui comptera avec la présense du président Vénezuelien , Hugo Chavez.
“Nous sommes prêts à résister encoré un autre demi siècle”, déclara la veille de la célébration Raul Castro âgé de 77 ans, président depuis février et a qui Fidel léga provisoirement le commandement quand il tomba malade en juillet 2006.
La fête arrive au momento ou le régime fait face au défi de garantir sa continuité avec un transfert de pouvoir des leaders historiques à des dirigeanst jeunes sans déclencher des guerres intestines, dans un climat international plutôt favorable avec des avis favorables venant de l’Amérique Latine et sur le point de rentrer à la maison Blanche Barack Obama qui a démontré sa volonté de dialoguer.
10 présidents américains. – La révolution durant laquelle sont nés plus de 70% des 11.000.000 de cubains, a résisté à 10 présidents américains, l’invasions de la Baie des cochons en 1961, la crise des missiles en 1962, l’embargo américian et les pénuries de la “période spéciale” provoquée par la disparition de l’Union Soviétique.
Pour la déception de certains et tranquilité de certaisn autres, Cuba se maintient comme le dernier bastion communiste de l’occident, faisant exhibition de vrais acquis dans le domaine du social et de manques sur le plan économique et celui des libertés civiles.
Déclarée scialiste en 1961, la révolution mit fin aux crimes de la dictature de Batista, nationnalisa des propriétés, fit une réforme agraire, apporta les soins de santé à des coins perdu de l’île et erradiqua l’analfabétisme chiffré à 40% en 1959.
Aujourd’hui, Cuba compte des índices de santé des meilleurs du monde, une mortalité infantile de 5.3 pour 1.000 naissances, la même que le Canada, inférieure à celle des Etats Unis, une espérance de vie chiffrée à 77 ans, des découvertes scientifiques, des titres dans le domaine du sport et une vaste cultura.
“A la révolution on ne peut pas lui demander davantage. Mes enfants ont étudié sans dépenser un centime, j’aila santé et il ne me manque pas de nourriture. Ceux qui se plaignent ne se rappellent paso u ne savent pas comment c’était avant” opina Sergio Abreu un retraité de 65 ans.
La Cuba révolutionnaire atteint l’arène mondiale, sanctuaire de la gauche latinoamériciane et support des rébellions contre des régimes sanguinaires appuyés par Washington.
Mais ses critiques signalent autoritarisme, éducation idéologisée, exportation du communisme, intolerance, manque de liberté d’expression et d’élections démocratiques –Le parti communiste reste le seul parti légal – et manque de flexibilité avec l’opposition qui comptabilise 220 prisonniers politiques.
En exil
Durant cinq décades, plus de 1.500.000 cubains ont abandonné l’île pour des raisons politiques et économiques. Après une vie modeste mais egalitaire et stable avant de seffriter l’aide soviétique, les gens se voient un peu serrés avec des salaires de 17 dollars malgré des allocations et des services gratuits.
“J’ai fui mon travail”, dit Fernando, un économiste qui gagne sa vie en faisant du moto-taxi ilegal à Santiago de Cuba. “Je dois Monter des gens pour vivre. En 50 ans nous avosn avancé mais nous avons connu beaucoup de difficultés. Il faut modifier l’économie”, a-t-il estimé.
Le gouvernement admet l’urgence de délier la pelote de laine de problèmes posés par l’insuffisance des salaires, la production inefficace, la bureaucratie, les brèches sociales, la corruption et les vols des biens de l’état. “Des changements au fur et à mesure , à l’intérieur du socialismo” a promis Raul Castro en 2007, faisant naitre des espoirs d’ouverture dans une économie contrôlée à 90% par l’Etat.
La phrase
Fidel Castro Ruiz

“La Révolution commence maintenant; la Révolution ne sera pas une tache facile, la Révolution sera une entreprise dure et pleine de dangers”.-(…)le pouvoir ne m’interesse pas, je ne pense pas l’occuper non plus, je veillerai seulement pourque le sacrifice de tant de compatriotes ne soit frustré, peu importe mon destin”.
http://www.hoy.com.do/el-mundo/2008/12/30/261141/50-anos-de-Revolucion

PABLO MILANES NE FAIT PLUS CONFIANCE AUX CASTRO (DIRIGEANTS CUBAINS ACTUELS)

31/12/08
Le chanteur-compositeur cubain considère que “ce socialisme-là s’est stagné”
Madrid.- Le chanteur-compositer Pablo Milanés, qui débute une tournée à travers l’Espagne le 16 février prochain a déclaré que la situation sur l’île “ est assez mal” due au fait que les dirigeants cubains “ne Font rien pour faire avancer le pays”, ce qui s’ajoute à la crise mondiale et au desastre provoqué par les ouragans.
Je ne fais plus confiance à aucun dirigeant cubain qui ait plus de 75 ans, parcequ’ils ont tous eu leurs moments de gloire, qui ont été nombreux, mais maintenant ils sont prêts pour la retraite. Il faut passer le témoin aux nouvelles générations pourqu’ils fassent un autre socialismo, car ce socialisme-là s’est stagné”, a déclaré le musicien lors d’une entrevue offerte au journal espagnol Publico.
Milanés opina que le gouvernement doit “faire des réformes” parce que “les dirigeants ne sont plus capables”, “leurs idées révolucionaires d’avant sont devenues reactionnaires et cette réaction ne permet pas de continuer, elle ne laisse pas avancer la nouvelle génération”.
Le musicien croit que l’histoire pardonnera ceux qui détiennent aujourd’hui le pouvoir, mais ceux-là “ils doivent se retirer”. JE ne crois as qu’il faille les jugar de quoi que ce soit. Ils ont fait ce qu’ils avaient à faire en ce temps-là. Simplement , maintenant ils ne sont pas entrain de faire ce qu’ils doivent faire”, afirma celui qui croit que “le cubain ne peut plus vivre de plus de promesses”.
“Nous nous trouvons paralysés dans tous les sens, nous faisons des plans pour un futur qui tarde toujours à arriver” ajouta Milanés, qui aborda aucours de l’entretien plusieurs sujets interdits.
Sur les nouvelles générations, il commenta disant qu’elles sont formées d’une tres belles façon, mais après ils sont obligar d’émigrer pour projeter ce qu’il ont étudié, c’est triste parce que ce n’est même pas un exil politique, sinon un exil économique à cause des rares conditions existantes dans le pays”.
“Que la famille se divise, que l’on porte atteinte à cette relation filiale est absoulument inadmisible pendant ces moments” a signalé l’auteur de YOLANDA.
Selon le musicien, la repression dans l’île contre les homosexuels “ n’est pas aussi brutale, mais il n’y a pas non plus d’ouverture. Selon lui, “cette réalité n’a pas encoré changé”,”il faut aller au-delà, passer de la paorle aux actes. Il y a encoré beaucoup de préjugés contre mes homosexuels à Cuba”.
En ce qui concerne la censure, Milanés s’est exprimé en disant que “beaucoup de gens ont peur de parler parcequ’il existe tout un sytème derrière la censure, la répression muette et cachée qui ne te permet pas de parler librement qu’il faut rejeter, questionner d’une manière radicale”.
Sur les relations entre Cuba et les Etats Unis d’Amérique, l’auteur dit avoir des espoirs avec la présidence d’Obama.” Que les USA aient eu une loi sur les droits civils conquise seulement dans les années 60 et que, moins de 40 ans après, ils aient un président noir est autant voire plus de ce que nous avons nous obtenu à Cuba, ou les noirs n’ont encore ni de pouvoir réel, ni de vraies opportunités” a-t-il affirmé.
Enfin, interrogé sur l’embargo, Milanés répondit qu’il “presente deux faces” parceq u’il existe l’autre face, l’auto embargo” utilisé par le régime, “comme une sortie de secours pour se défendre des erreurs commises à des moments déterminés

Article original publié en espagnol dans les pages du journal "LISTIN DIARIO" sur :
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=86268
Traduit par DL pour Haïti Recto Verso

Soup la souple !...LA SOUPE S’IL VOUS PLAIT

Ceux qui n’auront pas droit à un bon bol de soupe très tôt le matin du premier janvier pour une raison ou une autre, sentiront plus que tout le poids de l’éloignement le poids de cette forme d’exile identitaire qui nous pousse à passer à côté d’éléments primordiaux de notre vie et de petits instants de notre existence qui renforcent notre être et notre fort intérieur.
Le Nouvelliste pense à vous et vous fait venir l’eau à la bouche à la lecture chaude et fumante de cet article qui nous ramène à la tradition de notre bonne veille soupe au giraumont….

Depuis 1981, l'historienne Bayyinah Béllo, à travers la Fondation Marie-Claire Heureuse Félicité Bonheur Dessalines, se donne pour mission de renforcer la tradition de la soupe au giraumon dans différentes régions du pays, même dans les endroits les plus reculés. Une nouvelle année commence.
La tradition se poursuit dans le coeur de tous les citoyens du monde et de chaque haïtien en général.

« En ces temps où le pays est sous contrôle d'une force d'occupation, la soupe de l'Indépendance est importante pour les haïtiens de conserver cette tradition afin de
prouver aux étrangers et aux ennemis de 1804 que l'essence même de la fierté demeure inébranlable;
que les difficultés sociopolitiques et économiques d'Haïti mise sous tutelle n'est qu'un carrefour; que le pays finira tôt ou tard par le traverser ! », a déclaré au local de la Fondation Marie-Claire Heureuse Félicité Bonheur, Bayyinah Béllo à un public venu prendre part au lancement des activités en prélude à la soupe du premier janvier.
Dans la cour de la fondation, tout près d'une grosse chaudière fumante de soupe, l'assistance composée de membres de la fondation et d'étudiants de la Faculté d'Ethnologie, vient se servir le potage qui aiguise l'appétit.
Signalons la présence des anthropologues et sociologues, des représentants du Groupe de Recherche en Ethnologie et Patrimoine (GREP) dont Alexis Wilfrance, Claudine Duclair, Junior Thélisma, Ronite Louima et Sergo.
« La soupe de l'indépendance ne se prépare pas avec de la viande, celle-ci élimine les enzymes que le « joumou » apporte en termes de vitamine à notre corps et à notre santé », a dit madame Béllo, appuyée par madame Judy C. Roy.
Elles ont profité de cette opportunité pour faire un tour d'histoire autour de la vie et les œuvres de la femme de Jean-Jacques Dessalines.
Dans toutes les couches de la population haïtienne ainsi que dans la diaspora, la soupe aux couleurs d'or est préparée de très tôt dans la matinée du premier janvier pour être distribuée aux membres de la famille.
Dans le temps, elle se partageait entre amis, proches voisins et inconnus. On venait parfois de très loin pour partager la soupe richement vitaminée.
Depuis plusieurs années, soit en 1981, l'historienne Bayyinah Béllo, à travers la Fondation Marie-Claire Heureuse Félicité Bonheur Dessalines, se donne pour mission de renforcer cette tradition dans différentes régions du pays, même dans les endroits les plus reculés.
Des équipes de citoyens encore attachés au symbolisme de leur histoire se mobilisent et collaborent selon leurs moyens pour recréer l'ambiance du premier jour de l'an. Signalons pour l'histoire que la coutume de la soupe n'est pas très différente de celle des Gaulois. Dans l'une des épisodes d'Astérix, ces derniers la réclamaient : « La soupe, la soupe, la soupe ! » En Haïti, le peuple est très accroché à cette tradition vieille de plus de deux siècles.

Dominique DOMERÇANT
HRV opine
Notre bonne veille soupe au giraumont du premier janvier ! C’est sans doute une des traditions encore vivantes en Haïti. Les crises sociales et financières n’ont pas enlevé tout le symbolise de cette soupe du premier jour de l’an.
Les haïtiens de la diaspora perpétuent de leur côté cette tradition aussi. Il est d’usage de chercher le marché du coin ou l’on peut se procurer le giraumont, élément essentiel de la soupe.
Des variétés asiatiques très répandues en Europe font l’affaire.
Et en plus c’est succulent.
Les étrangers apprécient beaucoup notre « SOUP ».
Mais il manque cette caractéristique plus que particulière qui faisait de la soupe un moment de partage et de fraternité. Car el premier janvier il fallait compter les maisons des mais ou il allait falloir aller manger ou « boire » son bol de soupe !

Le poste du sénateur Boulos n'est pas vacant affirment ses avocats

Les avocats du sénateur Rudolph Boulos affirment avoir transmis au Conseil Electoral Provisoire (CEP) une copie du verdict du tribunal de première instance de Fort Liberté relatif à l'annulation de la résolution proclamant la radiation de M. Boulos. Maître Samuel Madistin fait remarquer que le sénateur Boulos, quoique empêché reste et demeure membre du grand corps.
Interrogé sur l'attitude que les autorités électorales devraient adopter dans ce dossier, le juriste révèle avoir soumis une mise en demeure au CEP " Nous avons rappelé aux conseillers électoraux qu'aucune décision d'un tribunal électoral ou de droit commun n'a annulé le scrutin ayant consacré l'élection de Rudolph Boulos", indique maître Madistin pour qui la résolution du sénat est une décision interne qui ne doit pas être considérée comme une décision de justice. " Aucune élection ne peut être réalisée pour le même poste ", dit-il faisant valoir que les auteurs d'un acte illégal porteront une responsabilité personnelle. De plus, Samuel Madistin rappelle que les sénateurs ont récemment décidé lors d'une séance, que le poste occupé par le sénateur Boulos n'est pas vacant. " 10 sénateurs ont dans une lettre au président du grand corps reconnu que le sénat n'a aucune autorité pour radier un sénateur, ajoute t-il. Dans le même temps, le conseiller électoral, François Jasmin, confirme que l'organisme électoral a reçu un document des avocats de Rudolph Boulos. Il informe que les autorités électorales sont dans l'attente d'une réponse du sénat sur ce dossier. " Si le sénateur Boulos est empêché ce n'est pas à cause du CEP mais du sénat ", dit-il soulignant que le grand corps est le principal intéressé.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14553
HRV commente :
Dans cette cacophonie politico-médiatique ils ne sont pas très nombreux, les citoyens qui ont suivi cette histoire et qui soient à même de tirer une conclusion. Personne ne sait en fait quelle instance est constitutionnellement habilitée à délibérer dans le cas de ce dossier.
La commission sénatoriale avait déjà tranché. Monsieur Boulos avait lui-même facilité les choses en démissionnant avant même le verdict final de la dite commission.
Le revirement de Boulos déclarant qu’il avait démissionné et que le peuple qui l’avait voté avait refusé la démission. Puis ce fut le tour d’un tribunal de Fort Liberté d’annuler la résolution du Sénat de la République…Pour un gallimatia, c’en est un…
A ce rythme, Monsieur Boulos finira son mandat comme sénateur sans avoir légiféré et surtout en défendant de l’extérieur son siège de sénateur !

Charles Henry Baker critique l'inaction du gouvernement dans les scandales de corruption

Le chef de file de RESPECT, Charles Henry Baker, estime que le gouvernement tarde à lancer une campagne contre la corruption.Faisant remarquer que la lutte contre la corruption est une lutte contre le vol, M. Baker signale qu'aucune procédure judiciaire n'a été mise en branle sur les 245 dossiers de corruption publiés par l'unité Central de Renseignement Financier (UCREF)." Il faut une action contre les individus qui volent notamment l'argent des contribuables", argue M. Baker qui rappelle qu'aucune plainte n'a été déposée contre l'ancien président Aristide, responsable de détournement de plusieurs millions de dollars. " Les responsables d'une compagnie de télécommunication étrangère avaient fait état du versement de 3 centimes par chaque appel sur un compte privé d'Aristide", ajoute t-il.
Selon Charles Henry Baker le gouvernement haïtien n'a pas encore lancé une campagne contre la corruption puisque aucune action n'a été engagée contre les personnes mises en cause par des institutions étatiques dont l'Ucref et l'ULCC.
En ce qui a trait au scandale de corruption au sein de l'appareil judiciaire et de l'institution policière de Port-de-Paix, une délégation de parlementaires, membres des commissions anti corruption et justice de la chambre basse, est arrivé hier à Port-de-Paix.
Les élus entendent faire la lumière sur les incidents enregistrés lors de la perquisition au domicile de Marc Frederik, oncle du présumé narcotrafiquant, Alain Désir. Le député Arsène Dieujuste assure que les parlementaires entendent réaliser une enquête impartiale.
Par ailleurs, Marc Frederik a été atteint d'un projectile lors d'une attaque perpétrée par 4 bandits, samedi dernier. M. Frederik s'était réfugié dans la localité de Casali après la perquisition à son domicile le 12 novembre dernier.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14551

Andrésol assure que le bilan de la Police est satisfaisant

Le chef de la police, Mario Andrésol, assure que l'institution policière a amélioré son efficacité au cours de cette année. " Nous avions fait des efforts et obtenu de bons résultats", se réjouit M. Andrésol annonçant que la PNH devrait compter 14 000 policiers en 2011." Une nouvelle promotion va intégrer l'académie", révèle M. Andrésol qui entend publier le bilan de la PNH. De plus il annonce la création de la police des frontières en 2009 " Nous sommes déterminés à appréhender les bandits et à déployer notre effectif sur tout le territoire", ajoute t-il. Réagissant aux déclarations du député Steven Benoît relatives à l'implication de policiers dans plusieurs actes d'enlèvement, M. Andrésol soutient que les coupables ont été appréhendés. " Nous n'avions jamais hésité à présenter à la population les policiers corrompus arrêtés", argue t-il qualifiant d'irresponsable les accusations de certains officiels. M. Andrésol affirme avoir respecté ses engagements en ce qui a trait à l'épuration de l'institution policière. " En 2005 j'avais dit que nous entendons identifier les policiers corrompus et les exclure de l'institution au fur et a mesure de l'avancement du processus", martèle le chef de la PNH qui révèle que 4 policiers corrompus ont été épinglés au cours du mois de décembre. Tout en qualifiant de satisfaisant le travail des policiers au cours de cette année, Mario Andrésol promet de publier les statistiques sur les policiers corrompus. " Les spéculations sont nuisibles", dit-il faisant remarquer que la direction de la PNH est disposée à fournir les statistiques sur la sécurité publique.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14550
HRV commente :
Oui, mais…C’est selon toute vraisemblance l’expression que mériterait l’idée du satisfecit que s’est accordé le directeur de la Police Nationale d’Haïti PNH en ce qui concerne le contrôle de l’insécurité.
S’il demeure évident que la population ne saurait applaudir des deux mains l’action de la PNH dans le domaine de la sécurité, elle ne doit non plus s’inscrire dans la logique des parlementaires qui se déclarent non satisfaits de l’action des forces de l’ordre.
Si on tient compte des publications des médias, on peut accepter que les haïtiens ont vécu une meilleure période de fin d’année par rapport à l’année dernière ou les kidnappeurs avaient déclenché un assaut sans précédent sur la capitale, se convertissant en véritables prédateurs menaçant particulièrement les écoliers.
Comme réponse institutionnelle, les écoles avaient fermé leurs portes bien avant les fêtes de fin d’année. Donc les cas de kidnapping auraient été à la baisse. L’actualité avait été dominée surtout par ces affaires qui ont remis en relief l’état de décomposition qui matisse l’institution policière.
Les députés ne sauraient non plus rendre responsable le directeur de la PNH de la non épuration de l’institution. La PNH s’était au fil des jours et surtout sous la férule de l’ancien président tout-puissant, le champion du peuple, Jean Bertrand Aristide, en un repère de n‘importe quoi : bandits, trafiquants de drogue, tueurs à gage, hommes de mains etc…
Et l’épuration de la PNH ne se fera surement pas par la simple bonne volonté et la disposition de Monsieur Mario Andrésol.
Il faudrait demander au peuple s’il est satisfait de l’action et du travail des députés et des sénateurs de la République.

L’écolier meurtrier de Cabaret toujours en cavale

Des investigateurs de la DCPJ recherchent, sans succès, depuis plus d’un mois Mompremier Louis Jacques Fils
Mardi 30 décembre 2008,
Radio Kiskeya
Mompremier Louis Jacques Fils, l’écolier qui avait abattu un de ses petits camarades et en avait blessé un autre dans une école de Cabaret (environ 30 km au nord de Port-au-Prince) est toujours en cavale plus d’’un mois après ce drame.
Dans une interview à Radio Kiskeya, Wesner Jean-Baptiste, directeur du Centre de formation classique, l’établissement privé où s’était produit l’incident meurtrier, a fait savoir mardi que des investigateurs de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) avaient visité l’école la semaine dernière. Avant que le dossier ne soit acheminé au parquet pour les suites nécessaires, des élèves avaient été interrogés dans le cadre de l’enquête ouverte sur cette affaire sans précédent en Haïti.
Cependant, M. Jean-Baptiste déplore la passivité des autorités judiciaires locales qui n’auraient rien entrepris.
Mompremier Louis Jacques Fils, qui fait l’objet d’un avis de recherche, a totalement disparu de la circulation.
Les membres de sa famille ne sont pas plus visibles. Ils avaient abandonné leur domicile peu après l’incident qui avait provoqué une vive émotion à Cabaret.
Sur un autre plan, le responsable du Centre de formation classique a annoncé avoir accepté de reporter au mois de janvier les examens du premier trimestre sur recommandation de psychologues. Ces professionnels avaient fourni un appui psychologique aux jeunes collégiens profondément choqués et déstabilisés.
Wesner Jean-Baptiste a enfin indiqué que depuis le drame les mesures de sécurité ont été considérablement renforcées dans l’enceinte de l’établissement.
Le 24 novembre dernier, Mompremier Louis Jacques Fils, 16 ans, élève de 8e année fondamentale, avait, avec son revolver, abattu d’une balle au cœur son camarade Erlems Jean-Charles, 13 ans. Un autre élève, Samuel André Pierre-Charles, 12 ans, avait été blessé. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5552
HRV commente : Ce jeune homme sans doute ne figure sur aucun registre de l’état. Donc de par cette inexistence impossible de remonter la filière jusqu’à sa famille. Il était presque apatride tout en vivant et en résidant en Haïti. Voilà des éléments sur lesquels les autorités devraient se pencher avant toute chose. Donner une identité identification légales aux haïtiens ! Aux haïtiens de chez nous avant d’exiger que les autres fassent autant avec nos citoyens qui vivent à l’extérieur.

Fraude pyramidale aux USA : 23 millions de dollars volés à des haïtiens

George Theodule, le bourreau de plusieurs milliers de personnes désargentées, promettait 100% de retour sur investissement
Mardi 30 décembre 2008,
Radio Kiskeya
La Commission américaine des opérations de bourse (SEC) a annoncé mardi à New York avoir stoppé une fraude pyramidale qui a fait perdre 23 millions de dollars à plusieurs milliers d’haïtiens, rapportent l’AFP et la presse américaine.
Se prévalant d’une grande expertise sur les marchés d’actions et d’obligations, l’auteur présumé de cette fraude gigantesque, George Theodule, avait promis à chacun des actionnaires un retour sur investissement de 100%. Ce profit devait se matérialiser 90 jours après les placements effectués à travers deux sociétés bidons Creative Capital Consortium et A Creative Concept.
Selon la SEC, les recettes générées par Creative Capital étaient en principe destinées à la création de nouvelles entreprises au bénéfice de compatriotes vivant tant aux Etats-Unis qu’en Haïti ainsi que de communautés de la Sierra Leone (Afrique de l’ouest).
Le gendarme de la bourse américaine chiffre à 18 millions de dollars les fonds que M. Theodule a perdus sur les marchés boursiers pour la seule année 2007, période d’initiation de cette folle aventure financière.
Comme dans tout système pyramidal, l’escroquerie consistait à rémunérer les premiers investisseurs avec l’argent des nouveaux arrivants.
Par ailleurs, George Theodule est accusé d’avoir détourné au moins 3,8 millions de dollars au profit de lui-même et de sa famille.
"Ce schéma de Ponzi présumé visait à leur insu les membres d’une communauté unie, visant à exploiter la confiance qu’ils avaient les uns envers les autres", a déclaré une responsable de la SEC, Linda Chatman Thomsen.
Les deux sociétés du présumé arnaqueur ont été placées lundi sous tutelle par un juge fédéral de Miami (Floride).
Cependant, aucune information n’était encore disponible sur le sort qui l’attend pour avoir ruiné des haïtiens qui croyaient pouvoir faire multiplier leurs avoirs sans rien comprendre aux mécanismes de la fraude.
Cette nouvelle affaire arrive au moment où la SEC fait l’objet de graves accusations de passivité face au scandale financier du siècle réalisé par l’investisseur américain Bernard Madoff. Celui qui était, jusqu’à tout récemment, un prestigieux acteur des marchés financiers avait révélé avoir englouti 50 milliards de dollars le jour de son arrestation, le 11 décembre dernier.
Des dizaines de milliers d’haïtiens s’étaient déjà fait piéger en 2002/2003 lorsqu’ils avaient massivement confié leur agent à des coopératives financières qui leur avaient promis 10 à 12% d’intérêt mensuel avec la bénédiction du Président d’alors, Jean-Bertrand Aristide. Cette vaste escroquerie, qui a dégénéré en conflits et batailles judiciaires non résolus jusqu’à aujourd’hui, a été à l’origine de suicides et de la ruine de nombreuses familles.
La plupart des dirigeants des coopératives continuent de se la couler douce en terre étrangère avec les avoirs des sociétaires escroqués. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5551

HRV commente :
L’appât du gain n’était que trop tentant. Nous avions eu à participer à des réunions organisées avec comme thématique « la bénignité de ce genre d’investissement ». Souvent, ceux qui organisent ces réunions style « réunion tupper ware » ne sont pas forcément animés du désir ou de l’envie d’arnaquer les membres d’une communauté susceptible de lui faire confiance, mais ils se laissent emporter par une naïveté puérile alimentée par des récits de ceux-là qui disent avoir augmenté rapidement leurs capitaux.
Mais il suffirait de savoir combien il est difficile de faire de l’argent pour imaginer le côté sans risque d’un investissement capable de rapporter 100 pour cent d’intérêt en 90 jours.
Dans la vie il faut savoir faire le choix stoïque de ne pas perdre sans regretter de n’avoir pas gagné.

Scandale financier de Port-de-Paix : le sénateur Beauplan contre attaque et menace

Rejet systématique des accusations par tous ceux apparemment impliqués dans le dossier
Mardi 30 décembre 2008,
Radio Kiskeya
Le 1er sénateur du Nord-Ouest, Evallière Beauplan, élu sous la bannière du parti politique PONT, a exigé lundi des excuses publiques de l’organisation Police Chaplain International (PCI) si celle-ci n’arrive pas à prouver qu’il a bel et bien reçu une somme de 20 mille dollars qu’on prétend lui avoir réservé dans les millions découverts le 12 novembre dernier lors d’une perquisition dans une affaire de drogue.
Dans une interview accordée lundi à Radio Kiskeya, le parlementaire a exprimé sa satisfaction des rectifications apportées par certaines autorités au sujet de leurs précédentes déclarations sur le dossier. Il déclare maintenant s’attendre à ce que la PCI en fasse autant, « si elle ne veut pas courir le risque d’un procès ».
Le rapport attribué à la PCI dont plusieurs médias disposent de copies, cite nommément le substitut du commissaire du gouvernement de Port-de-Paix, René Moïse, qui aurait affirmé que 20 mille dollars avaient été réservés pour le sénateur Beauplan dans le cadre du partage de l’argent trouvé chez l’oncle du trafiquant de drogue Alain Désir incarcéré aux Etats-Unis.
« Mon statut de sénateur en prend un coup encore plus sérieux quand j’entends dire que, sur près de 32 millions de dollars découverts, on m’aurait réservé seulement 20 mille dollars », a déclaré ironiquement le parlementaire, sous-entendant qu’il vaudrait beaucoup plus que cela s’il était impliqué dans la corruption.
« Une chose est de prétendre qu’on m’aurait réservé de l’argent. C’en est une autre d’établir que j’ai reçu quoi que ce soit », a déclaré Beauplan.
Depuis la circulation dans la presse du rapport attribué à la PCI, l’affaire de Port-de-Paix n’arrête de faire des vagues. Du côté des prétendus auteurs du « pillage » de la colossale somme trouvée lors de la perquisition, c’est le déni total. Personne n’assume y avoir participé alors que l’ex-doyen du Tribunal civile de la juridiction, Me Ronel Gelin, persiste et signe : « Ce fut un véritable pillage impliquant tous ceux qui étaient en charge de la perquisition ». Le magistrat qui affirme avoir refusé 10.00 dollars qu’on lui avait « imprudemment » offerts soutient que, selon certains témoignages, la somme découverte avoisinerait les 32 millions de dollars. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5550
HRV commente: Il ne será pas très difficle au sénateur de prouver son innocence si jusqu’à présent il n’a été question que de la mise de côté d’une certaine Somme d’argent. Pour le reste il n’est que d’attendre les résultats de l’enquête si enquête il y aura.
DE toutes les façons toutes les déclarations sont utlies pour animer les débats qui serotn tellement dénaturés et adultérés par la vox populi que l’on finirá par ne plsu rien savoir ni rien comprendre.
En attendant on aimerait que nos illustres sénateurs cessent d’animer l’actualité des scandales. D’une façon ou d’une autre!

mardi 30 décembre 2008

Les autorités judiciaires et policières mettent en garde contre des manipulations

Les coupales seront punis avec la dernière rigueur, selon le ministre Jean Joseph Exumé, le secrétaire d’Etat, Daniel Jean et le directeur général de la PNH, Mario Andrésol
lundi 29 décembre 2008,
Radio Kiskeya
Le ministre de la justice et de la sécurité publique, Jean Joseph Exumé, a confirmé lundi la mise en disponibilité de tous les membres de l’appareil judiciaire ayant participé à la perquisition de la résidence de l’oncle du présumé narcotrafiquant Alain Désir tout en dénonçant des « manipulations du dossier ».
Tout comme le secrétaire d’Etat à la réforme judiciaire, Daniel Jean et le directeur général de la Police Nationale, qui se trouvaient à ses côtés lors d’une conférence de presse, Me Exumé a estimé que des mains, qu’il n’a pas voulu identifier, se cachaient derrière une vague d’accusations circulant sur internet.
S’interrogeant sur la validité de rapports d’enquête auxquels son ministère est tout à fait étranger, le titulaire de la justice appelle tout un chacun, particulièrement les médias, à faire preuve de prudence et de circonspection dans la gestion du dossier de Port-de-Paix. Il souligne qu’il s’agit d’une affaire ultrasensible incluant à la fois des investigations sur le narcotrafic, la corruption et le blanchiment d’argent.
Me Jean Joseph Exumé s’est voulu rassurant quant à l’aboutissement de l’enquête et aux sanctions dont feront l’objet les personnes impliquées dans le scandale.
« Nous ne pouvons accepter qu’un tribunal soit fermé pour quelque raison que ce soit », a poursuivi le ministre qui tentait de justifier la mise à l’écart du doyen du tribunal civil de Port-de-Paix, Me Ronel Gelin. Celui-ci avait décidé de suspendre les travaux judiciaires en protestation contre les graves accusations portées contre des magistrats ayant perquisitionné le domicile de l’oncle d’Alain Désir, Marc Frédéric, le 12 novembre dernier dans une localité proche de la ville de Port-de-Paix. Jean Joseph Exumé a insisté sur le caractère fondamental du service public de la justice dans un Etat de droit démocratique.
Pour sa part, le secrétaire d’Etat à la réforme judiciaire a indiqué que les mesures conservatoires adoptées contre les membres de l’appareil judiciaire dans la métropole du Nord-Ouest s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre le narcotrafic, le blanchiment d’argent et la corruption. Selon Me Daniel Jean, la décision du ministère n’est nullement influencée par les effets de « soi-disant rapports » qui ne reflètent pas du tout les faits tels qu’ils se sont produits.
Il a aussi appelé les uns et les autres à la prudence et à la patience en attendant la publication des résultats de l’enquête en cours.
Intervenant à son tour, le commandant en chef de la PNH, Mario Andrésol, a annoncé la mise en isolement des 16 membres de l’institution policière qui avaient pris part à l’opération. Ils sont actuellement interrogés par l’inspection générale. Des mesures similaires pourraient être adoptées contre des policiers.
Très critique vis-à-vis des rapports relayés sur le net qu’il juge dénués de tout fondement, le directeur général de la police a promis de faire prochainement la lumière sur le présumé scandale narco-financier. Des poursuites pénales seront exercées contre tous ceux qui se seraient livrés au pillage de l’argent trouvé chez l’oncle d’Alain Désir, a déclaré M. Andrésol qui a réitéré la volonté de l’état-major de la PNH de mener à terme le processus d’épuration de l’institution.
Des accusations et contre-accusations suivies d’un rapport américain mis en circulation laissent croire que des membres du personnel judiciaire et policier auraient fait main basse sur un pactole en prenant le soin de déclarer officiellement environ 1,7 millions de dollars, un montant qui serait nettement inférieur à la somme découverte. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5549

Un commando blesse l’oncle d’Alain Désir

Marc Frédéric a été atteint de deux balles au ventre
lundi 29 décembre 2008,
Radio Kiskeya
Des individus armés ont blessé de deux balles à l’abdomen Marc Frédéric, l’oncle du présumé trafiquant de drogue Alain Désir, au cours d’une attaque ciblée dimanche soir à Saint-Louis du Nord (Nord-Ouest).
Le directeur départemental de la Police Nationale, Mary-Bernard Dadaille, qui a confirmé l’information n’était pas en mesure de dire si l’incident est lié à la saga narco-financière dans laquelle seraient empêtrées des autorités judiciaires et policières.
Le commissaire divisionnaire précise que M. Frédéric a été opéré à l’hôpital Immaculée Conception de Port-de-Paix où il est placé sous surveillance policière.
Par ailleurs, M. Dadaille a démenti avoir été interrogé par des investigateurs à l’origine du rapport de Chaplain International dans lequel différents responsables d’Etat et leurs subalternes sont pointés du doigt. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5548
HRV commente:
Pita pi tris!..MWen wè you machwè wonk pral chavire...

Naufrage en Haïti : 11 disparus et 2 survivants

Un petit bateau qui assurait le trajet St-Marc/La Gonâve
lundi 29 décembre 2008,
Radio Kiskeya
Onze personnes sont portées disparues à la suite du naufrage d’un petit bateau commercial qui s’est produit dans la nuit de samedi à dimanche au large de St-Marc (Artibonite, nord), a annoncé le capitaine du navire, un des deux survivants de l’accident.
Hospitalisé, M. Louis-Jeune Alicien qui avait utilisé deux bidons comme bouée de sauvetage, a eu la vie sauve grâce à l’intervention de marins.
Un passager du bateau , Jova Michel, a également réchappé à la catastrophe.
Nommé Jésula, le petit navire assurait le trajet St-Marc/île de La Gonâve (Ouest). spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5547

Certains députés ne sont pas satisfaits de l'action de la police

Des parlementaires expriment leur désaccord avec le chef de l'état en ce qui concerne la performance de la police dans la lutte contre la criminalité. Le député Steven Benoît (Lespwa) n'est pas satisfait de l'action des forces de l'ordre dans le cadre de la lutte contre le kidnapping. " Plusieurs résidents de Pétion ville ont été enlevés et torturés", argue t-il signalant que de nombreux citoyens ont du fuir le pays.Révulsé par le satisfecit que s'est décerné le chef de la police, le député Benoît rappelle que des policiers ont été impliqués dans de nombreux rapts. " Des policiers sont impliqués dans 90% des cas de kidnapping", lance le député de Pétion ville révélant que plusieurs " policiers –bandits" sont encore membres de la PNH. " On ne peut pas être satisfait de l'action de la police ", dit-il estimant que le processus d'épuration n'a pas encore débuté.De son coté, le député de Petit Goave, Jean Limonji, soutient que les collectivités territoriales ont enregistré ces derniers mois une détérioration du climat sécuritaire. Il critique l'attitude du chef de l'état qui a tendance à prendre en considération uniquement les statistiques pour la région métropolitaine. " Dans les villes de province et particulièrement les sections communales, beaucoup d'armes à feu sont en circulation", dit-il rappelant que de nombreux cas d'assassinat ont été recensés. Regrettant le rejet de sa proposition relative à la formation des agents de la police rurale, Jean Limonji explique que des bandits chassés de Port-au-Prince se sont réfugiés avec leurs armes dans les sections communales. " Le nombre de cas de rapt a baissé dans la capitale, mais les résidents des provinces assistent à une recrudescence de l'insécurité", insiste t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14542

Un nouveau délai est accordé pour l'inscription des partis politiques

Les autorités électorales ont prorogé la période consacrée à l'inscription des partis pour les prochaines élections sénatoriales. Le président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Frantz Gérard Veret, explique que les chefs de file des partis devront remplir les formalités liées au processus d'inscription avant le 1 janvier 2009.Faisant remarquer que cette décision a été adoptée suite à des requêtes de certains partis, Veret assure que plusieurs formations politiques, membres de la Convention et de la Conférence des Paris Politiques, sont concernées par cette disposition. " Les partis politiques sont des partenaires obligés du CEP", lance M. Veret. Tout en réitérant sa détermination d'organiser des élections libres, honnêtes et démocratiques, le président du CEP rappelle que tous les acteurs, les partis, l'exécutif et le Parlement, doivent jouer leur partition. 27 partis politiques ont reçu l'aval des responsables du CEP dans le cadre du processus électoral. Soulignant qu'une trentaine de partis avaient souhaité prendre part aux joutes, M. Veret informe que les partis ayant soumis des pièces non conformes ont été exclus. Par ailleurs, le conseiller électoral, François Jasmin, affirme que les CEP analyse l'opportunité d'organiser des élections pour le siège du sénateur Rudolph Boulos. " Les avis des conseillers électoraux sont partagés", dit-il tout en faisant état d'un échange de correspondance entre le sénat et le CEP autour de la question. " Nous avons déjà adressé une lettre au ministère de l'intérieur et des collectivités territoriales pour savoir le nombre de poste à pouvoir", ajoute t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14544

Gary Victor attire l'attention sur les anormalités de la société

L'écrivain Gary Victor invite les citoyens et dirigeants haïtiens à réfléchir sur des anomalies de la société haïtienne. Sa rubrique publiée dans le journal Le Nouvelliste est une série de questionnement autour de sujets importants pour les haïtiens et étrangers vivant en Haïti. " Est-il normal que des ONG arrivent à faire fonctionner des unités de soins d'urgence alors que les hôpitaux haïtiens ne peuvent pas. Est-il normal de vendre des médicaments dans les rues. Est-il normal d'assister à un commerce d'eau " potable" distribuée par camion sans contrôle de l'état….. Autant d'anomalies répertoriées par M. Victor.L'écrivain, qui a reçu la contribution de plusieurs citoyens, déplore que de nombreux politiciens aient fait montre de peu d'intérêt pour ces sujets sociaux. " Nous vivons dans l'anormalité et nous la considérons comme normale", juge M. Victor regrettant l'impuissance et l'inaction des autorités.Gary Victor ne craint pas de prêcher dans le désert mais espère provoquer une prise de conscience chez l'haïtien. " S'il on parvient à sensibiliser la population, les gens pourront forcer les responsables à agir", argue t-il. Interrogé sur les priorités, M. Victor estime que la question environnementale devrait être la première préoccupation des autorités haïtiennes. " Est-il normale qu'on continue à couper les arbres. Dans 15 ans il n'y aura plus aucune couverture forestier", dit-il faisant remarquer qu'il s'agit d'un problème de sécurité nationale. Intervenant à la rubrique " Invité du jour " de radio Métropole, Gary Victor a mis l'accent sur la nécessité de changer la mentalité de l'haïtien. " Si on ne modifie pas notre manière de penser on n'arrivera pas à agir sur ces choses", prévient-il soulignant qu'il faut lancer la campagne de sensibilisation avec les enfants.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14545
HRV se met à la mode de l’actualité. C’est le scandale de l’heure. Juste avant le prochain il sera question de l’argent de Port-de-Paix. Juste avant on parlait de l’affaire Monique Désir avec implication supposée d’un véhicule d’un sénateur. L’enquête est toujours en cours. Même si on en parle plus. Un succulent scandale à déguster à la sauce haïtienne…
LE VOL INTOLERABLE DES PARQUETIERS : UNCOMMENCEMENT DE PREUVES.

Date : Vendredi 26 Décembre 2008, 17h28
Chers amis,
Mon frère et moi assumerons jusqu’au bout...
Dr Gelin 3456-9154
PS : SVP Monsieur Petit Homme, Prenez le temps de TOUT LIRE. LES PREUVES SONT ACCABLANTES. Le comportement du Ministre nous oblige à avoir des doutes sur sa participation au « coup » (affaire de drogues et de millions à Port-de-Paix).
Port-au-Prince, le 22 décembre 2008 Monsieur le Député Stevens Benoit
Président de la Commission anticorruption de la Chambre des Députés
En ses Bureaux,
Honorable Député,
Citoyen d’un pays où les valeurs républicaines et morales s’effritent de plus en plus, je me fais le devoir, dans le souci de préserver l’honneur de ma famille, d’attirer votre attention sur le scandale de Port-de-Paix (affaire de drogues/saisie de sacs et d’un coffre-fort contenant des millions de dollars) auquel sont directement liés Monsieur René MOISE et Monsieur Balthazar Michenet. Le ministère de la Justice en a été officiellement informé par mon frère Gelin Ronel, ex-Doyen et actuellement Juge auprès du Tribunal civil de Port-de-Paix.
Etant donné, Honorable Président, que, dans le cadre de cette « affaire », mon frère a été relevé de sa fonction de Doyen par le Ministre Jean Joseph EXUME, la mort morale étant plus importante pour notre famille que la mort physique, je vous transmets, pour servir à toutes fins utiles et confirmer le degré d’irresponsabilité du Ministre EXUME et des membres de son cabinet, des documents qui pourront vous éclairer sur ce dossier. Pour ma part, le comportement du Ministre et des membres de son cabinet m’oblige à avoir des doutes sur les intérêts (certainement malsains) qui ont motivé le renvoi du Doyen du Tribunal Civil de Port-de-Paix. Ma bataille étant fondamentalement morale, je vous remercierais, après lecture des documents transmis, de confirmer pour toute la nation, par voie de presse, que mon frère GELIN Ronel est un homme intègre.
Tout en vous souhaitant du courage dans cette noble fonction que vous occupez, je vous prie de recevoir, Honorable Député, mes respectueuses et patriotiques salutations.
Dr GELIN Gédéon
Scandale au tribunal de Port-de-Paix

Résumé des Faits

1. Une perquisition a été conduite chez Alain DESIR le mercredi 12 novembre 2008 par le Parquet de Port-de-Paix. Des valises, des boîtes et des sacs contenant de l’argent ont été découverts. Monsieur Alain Désir à été dénoncé par Marc Mackendy.
2. Les perquisitionneurs dont le Substitut Commissaire du Gouvernement René MOISE ont pillé les boîtes, les sacs et emporté les valises. Monsieur René Moïse remit 2 valises bourrées d’argent à son chauffeur Edmond BRUTUS qui les embarqua dans son véhicule et partit pour Jean-Rabel.
3. Une bonne partie de l’argent volé par René MOISE a été échangée à Jean-Rabel chez Monsieur Rémy LUCAS qui s’est étonné d’acheter autant dollars en un seul jour.
4. Marc Mackendy, le dénonciateur, après avoir reçu sa part du butin, laissa “Lavaud”, une section rurale de Port-de-Paix où il vivait avec sa femme Cléomise Accéan et alla s’installer à Bassin-Bleu puis, à Gros-Morne. Un juge de Paix le surprit dans un bordel et l’arrêta parce qu’il avait trop d’argent sur lui. Il a été conduit à Port-au-Prince par les agents de la BLTS.
5. Le vendredi 14 novembre 2008, suite à la répartition inégale du butin, un sentiment de révolte commença à bouillonner au Parquet de Port-de-Paix,. Des injures de toutes sortes étaient proférées par les avocats et les employés. Monsieur René Moise, pour calmer la situation, fit une distribution de dollars US. Un avocat, Monsieur Gérard ATHIS a fait les copies des dollars qu’on lui avait donnés pour se moquer de Monsieur René MOISE.
Le même jour, pris de panique, René MOISE se rendit chez le Doyen GELIN Ronel pour lui offrir sa part du butin. Il l’informa de la réalisation d’une perquisition faite chez Alain DESIR. Des sacs, des valises et un coffre-fort remplis d’argent ont été découverts. Il lui confia que les Juges de Paix, les Greffiers et les policiers se sont mis à les piller et ont TOUS mis de l’argent dans leurs poches. Comme tout le monde avait bénéficié de cet argent, il était venu apporter la part du Doyen. Ce dernier lui demanda de la lui apporter à son Bureau, le lundi 17 novembre, dans la matinée. Le Doyen lui dit qu’il était content de ce geste mais, comme il ne travaille pas sans le Commissaire Balthazar Michenet, il veut s’assurer que, lui aussi, il a reçu sa part. René Moise confirma que le Commissaire Balthazar lui demanda de remettre sa part à son chauffeur NUCLASSE Jean Simon. Il ajouta : ce qui ne m’a pas plus, c’est lorsqu’il (Michenet BALTHAZAR) m’a dit : “René si w trayi mwen wap mouri”. Le chauffeur de Balthazar Michenet, Monsieur Nuclasse Jean Simon ayant pris une partie de la somme qu’il devait lui remettre, fut renvoyé.. Il finalise actuellement les travaux de construction de sa maison avec sa petite fortune.
UN AGENT DE LA MINUSTAH, MONSIEUR MANGLE SAMSON ETAIT PRESENT LORS DE LA PERQUISITION ET PEUT CONFIRMER LES FAITS.
En réaction à ce scandale, les Juges de Port-de-Paix se sont réunis et ont pris la décision de fermer le tribunal puisque les commissaires Balthazar Michenet et René Moise n’ont plus l’autorité morale nécessaire pour rester au Parquet. Une copie de la correspondance adressée au Ministre par les Juges sera transmise à la presse. Mon unique souci est de préserver l’honneur de ma famille.
Le Ministre de la Justice convoqua le Doyen Gélin Ronel le Vendredi 12 décembre à 11 heures du matin. Ce dernier jugea prudent de se faire accompagner par son frère cadet, le Dr GELIN Gédéon, puisque les rumeurs faisaient croire que des membres du cabinet du Ministre auraient reçu leur part du butin et que les Commissaires n’avaient rien à craindre. Le Doyen et son frère attendirent vainement le Ministre dans une grande salle de conférence pendant environ 2 heures de temps. Ils furent étonnés de voir un membre du cabinet du ministre entrer dans la salle accompagné de ceux qui sont impliqués dans le vol que le Doyen avait dénoncé. Le chef du Cabinet du Ministre demanda à Monsieur GELIN Ronel de rouvrir les portes du tribunal et de s’entendre avec les commissaires. La réponse fut :”Adressez-vous à l’assemblée des Juges. C’est elle qui a fermé les portes du tribunal. En tant que Doyen, la gravité des faits m’oblige à m’entretenir confidentiellement avec le Ministre. Je refuse de m’asseoir avec des VOLEURS”. Quand le chef du cabinet lui fit remarquer que c’était là un acte d’insubordination, Monsieur Ronel GELIN répondit : Le Ministre est mon supérieur hiérarchique, il n’est pas mon maître.
Le Dr GELIN Gédéon, craignant que le Chef du Cabinet ne fasse obstruction au dossier, remit personnellement, le dimanche 14 décembre vers 4hres p.m., le rapport du Doyen GELIN Ronel, son frère ainé, à la femme du Ministre pour s’assurer que ce dernier aura la chance de le lire. Ce rapport s’intitule : LE VOL INTOLERABLE DES PARQUETIERS : UNCOMMENCEMENT DE PREUVES.
Le mardi 16 décembre, devant l’acharnement du Ministre Jean Joseph EXUME et des membres de son cabinet à continuer à s’associer aux VOLEURS DENONCES DANS LE RAPPORT , le Dr GELIN Gédéon , en tenant compte des informations dont il dispose, convaincu que des intérêts inavoués mais certainement malsains motivent le comportement du Ministre Jean Joseph EXUME ainsi que des membres de son cabinet et, sachant que ce dossier peut conduire jusqu’à l’assassinat de son frère qui est contraint de limiter ses moindres déplacements et de rester à Port-de-Paix, décida, pour l’honneur de sa famille , de s’engager dans cette bataille afin de prouver le comportement immoral et irresponsable de Monsieur Jean Joseph Exumé.
Le Dr GELIN Gédéon, en tenant compte des menaces à peine voilées qui viennent de toutes part, a adressé une correspondance à l’ULCC (unité de lutte contre la corruption) sur ce dossier et rencontrera la commission anticorruption de la Chambre des Députés dans les heures qui viennent pour présenter les faits et demander que le Ministre Jean Joseph EXUME soit écarté de la gestion de ce dossier puisque son comportement semble motivé par des intérêts que les membres de son cabinet et lui sont les seuls à connaitre.
Le Ministre Jean Joseph EXUME et son chef de Cabinet, convaincus enfin qu’il leur sera difficile de bénéficier du support des membres du Gouvernement et du Premier Ministre Michèle PIERRE-LOUIS dans cette SALE AFFAIRE, conscients qu’ils ne pourront pas gagner la BATAILLE MORALE, ont décidé, pour calmer nos ardeurs, de mettre Monsieur René MOISE en disponibilité avec promesse formelle qu’il pourra vivre et jouir paisiblement de son argent. Les rumeurs venant de Port-de-Paix annoncent déjà son départ pour l’étranger. Si cette information se confirme, le Ministre Jean Joseph EXUME, qui s’enorgueillit d’être intouchable à cause de ses relations privilégiées avec le Premier Ministre, Madame Michelle PIERRE LOUIS et le Président, Son Excellence René Garcia PREVAL, aura la responsabilité légale et morale d’avoir facilité la fuite de Monsieur René MOISE, le numéro un des voleurs si on fait un « classement mathématique » sur une échelle ordinale. Ce comportement confirme, une fois de plus, le degré d’irresponsabilité de Monsieur Jean Joseph Exumé qui, en plus d’avoir sanctionné l’ex-Doyen GELIN Ronel pour « refus de s’asseoir avec des voleurs», choisit délibérément de faciliter la « fuite » du TEMOIN LE PLUS IMPORTANT DU DOSSIER. J’ose espérer que Monsieur René MOISE n’aura pas le temps de se sauver et que le Ministre Jean Joseph EXUME, dans l’hypothèse où ses dérives immorales ne lui coutent pas son poste, se verra contraint de reprendre le chemin du DROIT et de la JUSTICE par la Commission anticorruption de la Chambre des Députés.
15. Le 15 novembre 2008, soit 3 jours après la perquisition réalisée chez Monsieur DESIR Alain, La « INTERNATIONAL FEDERATION OF CHRISTIAN CHAPLAINS, INC,” PUERTO-RICO POLICE MEMBERS’ ASSOCIATION dont l’adresse postale se trouve au « Suite 304-P.O Box 70250, San Juan, Puerto-Rico 009367250 », mena une enquête sur cette Sale affaire. Monsieur AUGUSTIN Emmanuel a rencontré Monsieur René MOISE (Substitut Commissaire du Gouvernement) qui a tenu les propos suivants (tirés du rapport) : « La maison pénétrée, juges et policiers, tous se sont mis à la recherche de cette somme que mon informateur m’avait rassuré de trouver à l’intérieur de cette maison. Utilisant un marteau, nous nous sommes mis à frapper un peu partout . Finalement, nous avons découvert la cachette*, « c’était le ciel sur terre » .Tout le monde se mit à piller. J’ai perdu le contrôle de la situation. » . Monsieur AUGUSTIN Emmanuel sollicita l’approbation de Monsieur MOISE pour informer Monsieur Balthazar Michenet, chef hiérarchique de ce dernier, des déclarations qu’il venait de faire. Monsieur MOISE lui répondit (tiré du rapport) : « Non. Je sens que ma vie est en danger puisque, en gravissant l’escalier pour venir vous rejoindre, j’ai reçu un appel du Commissaire du Gouvernement, en l’occurrence le Commissaire Balthazar, me menaçant en disant et je cite : Si ou blo-m ou trah-im, map fè tire ou » (J’ai gardé l’orthographe des mots telle qu’elle est dans le texte original).

* Ce mot n’est pas contenu dans le texte. Une copie de ce rapport sera transmise à la commission anticorruption de la Chambre des Députés et à la presse. Aucune modification de forme n’a été apportée aux « phrases soulignées ». Une copie sera transmise à la DEA.

Affaire de Port-de-Paix....

LE NOUVELLISTE National 26 décembre 2008
Comme Ali Baba
L'appareil répressif de l'État dans le Nord-Ouest est sur la sellette. Commissaire du gouvernement, juges, greffiers et policiers sont considérés comme Ali Baba pour n'avoir pas su résister à la sirène de la tentation, aux narcodollars de Alain Désir. Récit des temps forts d'un nouveau scandale qui ruine le capital de crédit de la police et de la justice haïtienne.
Le trafiquant de drogue Alain Désir est au frais dans une prison fédérale des États-Unis et son argent bien au chaud dans la maison de son oncle, à Lavaud, une section communale de Port-de-Paix. Mais, le 12 novembre 2008, grâce à une fuite intéressée ou à l'ingéniosité des services de renseignements de la PNH, la planque est identifiée. Seize agents de l'UDMO, des policiers administratifs, un membre de la Unpol, Samson Mangel, et des autorités judiciaires y débarquent. Une perquisition est effectuée. Le même jour, le responsable de la Section départementale de la Police judiciaire (SDPJ), l'inspecteur de police Registre Harry, selon le député Steven Benoît, écrit dans son rapport avoir trouvé un coffre-fort, une valise et une boîte en carton contenant 510 000 dollars. Entre-temps, dans la cité de Capois- La- Mort, la rumeur de la perpétration d'un pillage par des autorités policières et judiciaires ayant participé à cette opération se répand comme une traînée de poudre. Elle fait tache d'huile.
Plusieurs millions de dollars auraient été retrouvés au sous-sol de la maison perquisitionnée. Des policiers étrangers collaborant avec la DEA se rendent sur place. Le 15 novembre, ils collectent des informations. Pour sa part, le doyen du tribunal de première instance de Port-de-Paix, Me Ronel Gelin, ferme le tribunal et exige une enquête pour faire la lumière sur cette affaire qui met sur la sellette l'appareil répressif de l'Etat dans le Nord-Ouest.Le député de Port-de-Paix, Lucas Sainvil, reçu à la rubrique « Invité du Jour » de Valéry Numa sur Vision 2000, fait écho de rumeurs accablantes ou informations non confirmées sur cette fameuse opération au cours de laquelle des autorités policières et judiciaires se sont transformées en danseurs dans "le corridor de la tentation", ou, pire encore, en Ali Baba et ses quarante voleurs. Le doyen Ronel Gelin, vraisemblablement renvoyé pour « insubordination », sur cette même radio, balance, lui aussi des témoignages accablants. Un calme plat s'en suit. Ou tout au moins un calme en surface.
Le 14 novembre 2008, le délégué départemental du Nord-Ouest, Me Henry Max Thélus - selon les confirmations du député Steven Benoît et Renan Hédouville de Carli, invités de « Kase Moso » sur Magik 9- écrit une lettre au ministre de l'Intérieur et des Collectivités territoriales, Paul Antoine Bien-Aimé. Dans cette correspondance, il fait un récit clair des événements. « Le commissaire, les juges, les greffiers, la police se sont transformés comme les voleurs de Zadig en enfilant des paquets de dollars dans leurs vêtements et dans leurs bottes. Le commissaire du gouvernement, René Moïse, le juge de Paix Bouquet Saint- Marc, son suppléant, Jean Mathieu Dorvélus, le greffier du tribunal de Paix, Gaby Dorélien, Albert Loriston, Tertullien Guilbeau , la police, tout le monde en est sorti riche avec de gros magots ». Le rapport des policiers (PCI) qui collaborent avec la DEA fait état de témoignages concordants à ce sujet. Scandale.
Mario Andrésol savait-il, avait-il été mis au parfum, tenu au courant de la substance de cette correspondance ? Mystère ! Le vendredi 28 novembre 2008, en marge d'une « cérémonie symbolique » de remise de cinq camions de pompiers et des ambulances à la Primature, le chef de la Police nationale d'Haïti (PNH) relativise. Une délégation composée du secrétaire d'État à la sécurité publique, du directeur des affaires judiciaires du ministère de la Justice, Me Moline Louis Jeune Junior, avait été dépêchée à Port-de-Paix à l'initiative du ministre Jean Joseph Exumé afin de savoir ce qui s'est passé. Dès lors qu'il est question d'argent, il y a des rumeurs qui circulent. Mais, selon les premiers éléments d'information obtenus après des entretiens avec des responsables de la police, de la justice,le délégué départemental, le maire, personne n'a donné des preuves concrètes des allégations avancées. Il y a eu un tollé. On travaille afin de faire la lumière sur cette affaire, souligne le patron de la PNH.
Le délégué départemental et les autres responsables ont-ils fourni des informations authentiques, fiables à la délégation du ministère de la Justice ? Un autre mystère, une autre zone d'ombre ?
Feu de tout bois
« Il n'y a pas de volonté réelle des autorités de faire la lumière sur cette affaire. On a l'impression que l'on joue sur le temps afin de classer ce dossier dans les tiroirs. Nous sommes indignés face au silence de plus en plus complice des autorités judiciaires. C'est une situation qui scandalise la justice haïtienne, qui ternit l'image du pays à l'échelle internationale », déplore, consterné et indigné,Me Renan Hédouville. "Le Carli recommande au Parlement haïtien de convoquer sans délai les responsables du ministère de la Justice et de la police pour qu'elles fournissent des explications sur ce scandale" , soutient-il.
« Nous vivons dans un État délinquant dans lequel le voleur a toujours raison », estime le député de Pétion-Ville, Steven Benoît, l'un des membres de la commission anticorruption de la Chambre des députés. Le chef est responsable. J'attends et la population attend des explications du ministre de la Justice, du chef de la police Mario Andrésol, poursuit-il. " La police est corrompue du sommet jusqu'à la base. L'épuration de l'institution n'a jamais été faite. Le ministère de la Justice est le ministère le plus corrompu et le groupe qui est aux affaires actuellement est le plus corrompu de tous les temps", confie-t-il en rappelant une affaire de 450 kilos de cocaïne classée sans suite qui avait éclaté en 1998 lors du premier mandat du président René Préval.
Alors que le capital de crédit des autorités judiciaires et policières est ruiné, dans les rues de Port-de-Paix, la malice populaire considère les hommes et uniformes comme ceux en costard cravate de la basoche comme le fameux Ali Baba et ses quarante voleurs...
Roberson Alphonse
robersonalphonse@yahoo.fr

lundi 29 décembre 2008

Plusieurs arrestations lors d’une opération policière à La Saline

Tension et torpeur à La Saline en dépit d’une présence plus marquée des forces de sécurité
samedi 27 décembre 2008,
Radio Kiskeya
Plusieurs présumés bandits ont été appréhendés samedi à La Saline (centre de Port-au-Prince) au cours d’une opération menée conjointement par des éléments de plusieurs unités de la Police Nationale d’Haïti (PNH).
Au nombre des prévenus figure le nommé Spander Joseph, alias « Bouboule ». qui serait un des membres de la bande à « Ti Wilson », l’un des 4 gangs opérant encore dans la zone en dépit de l’arrestation de leurs principaux chefs.
L’un des cas les plus récents dans lequel Spander Joseph serait impliqué est l’exécution, le 24 décembre dernier, d’un propriétaire de « borlette » (loterie populaire). « Pépé », ainsi connu, abattu en présence de son épouse, a été dépouillé de tout ce qu’il possédait par les agresseurs au nombre de trois, selon des habitants de La Saline ayant requis l’anonymat.
Parmi les personnes interpellées figurent également le joueur de football, Kénol Philippe, qui entretiendrait des liens avec un gang opérant du côté d’un sous commissariat de police désaffecté de La Saline. Ce gang recourt assez souvent à l’ensevelissement des corps de ses victimes dans l’enceinte même de l’ancien bâtiment de police.
Le 22 décembre, le nommé « St-Hubert » alias « Blan », lui aussi propriétaire de « borlette », avait été grièvement blessé par balle à La Saline. Laissé pour mort, il a été transporté d’urgence à l’hôpital où il recevait encore des soins samedi. Cette agression serait l’œuvre d’un autre gang basé du côté du marché « Tête Bœuf » dirigé par le nommé Jacques Juste, alias « Grimaud ». Ce gang compterait un membre de la Commission Nationale de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (CNDDR), organisme mis en place conjointement par le gouvernement et la mission de l’ONU pour faire face à la problématique des groupes armés dans le pays.
On rapporte aussi des cas de viol à La Saline dont le plus récent, celui d’une adolescente de 13 ans, remonte au 20 décembre.
Ces actes et d’autres encore maintiennent une situation de tension et de torpeur à La Saline. La plupart des gens hésitent à se confier publiquement sur cette situation de peur de ne figurer bientôt sur la liste des bandits. Ils accueillent favorablement la présence plus évidente et permanente des forces de sécurité haïtienne et onusienne dans leur quartier, notamment après l’arrestation, le 16 décembre dernier à Port-au-Prince, du chef de gang « Ti Wilson ». Mais, ils continuent de réclamer au moins deux choses : l’ouverture d’un sous commissariat de police dans le quartier et le désarmement effectif des groupes immédiatement après l’arrestation de leurs chefs. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5545

Scandale de Port-de-Paix : le président du Sénat ignore toute implication éventuelle de son collègue Evallière Beauplan

Kelly Bastien réclame une enquête sérieuse afin que les responsabilités soient fixées dans cette affaire
samedi 27 décembre 2008,
Radio Kiskeya
Le président du Sénat, Kelly Bastien, a annoncé samedi que le bureau de la Chambre haute tentera à partir de lundi d’obtenir des précisions sur l’origine des informations ayant associé le nom du Sénateur Evallière Beauplan au scandale narco-financier de Port-de-Paix (Nord-Ouest).
Soulignant que le parlementaire est en voyage, M. Bastien a indiqué qu’il se trouvait dans l’impossibilité d’avoir la position de son collègue.
Le numéro un du Sénat s’est toutefois déclaré persuadé que le premier Sénateur du Nord-Ouest n’a rien à voir dans la sordide affaire de drogue qui défraie la chronique depuis plusieurs semaines. Il a rappelé que les informations qui circulent laissent seulement croire que 20.000 dollars auraient été réservés à M. Beauplan la suite d’une perquisition qui avait tourné au pillage au domicile de l’oncle du présumé narcotrafiquant Alain Désir.
Exprimant son malaise face à la persistance de rumeurs susceptibles d’écorner l’image de certaines autorités, dont un membre du Grand Corps, le Dr Kelly Bastien souhaite qu’une enquête soit diligentée sur la mystérieuse opération menée le 12 novembre dernier à Port-de-Paix.
Le substitut du commissaire du gouvernement de la ville, Me René Moïse, et le directeur départemental de la police, Mary-Bernard Dadaille, éclaboussés dans un accablant rapport américain sur l’implication présumée de l’appareil policier et judiciaire dans le partage de la fortune du riche trafiquant de drogue, ont tous deux catégoriquement démenti vendredi les accusations dont ils font l’objet.
Dans des déclarations à Radio Kiskeya, Me Moïse qui, lors de l’opération avait suppléé à l’absence du commissaire Michelet Balthazar, alors en voyage, soutient que des individus qui se sont fait passer pour des représentants de l’ambassade américaine ont tenté vainement de l’intimider. Au lieu de s’enquérir de ce qui s’était passé, ces « supposés investigateurs » réclamaient de préférence leur part de l’argent qui aurait été volé chez Marc Frédéric, l’oncle de M. Désir incarcéré aux Etats-Unis.
Environ 2 millions de dollars américains ont été officiellement saisis au cours de la perquisition domiciliaire dans la localité de Lavaud, à quelques kilomètres de la ville de Port-de-Paix. Cependant, des informations crédibles ont révélé que des magistrats et policiers se seraient partagés un véritable pactole dont la valeur reste à déterminer. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5544
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En guise de commentaires de HRV nous proposons cet article avec les déclarations et les "conclusions " d'un membre du parlement haïtien....
Des parlementaires réclament une enquête sur le scandale de Port-de-Paix

Le vice président de la commission anticorruption de la chambre basse, Steven Benoît, réclame une intervention urgente du chef de l'état dans le scandale de corruption au sein de l'appareil judiciaire de Port-de-Paix. Il interpelle le président René Préval faisant remarquer que tous les fonctionnaires impliqués dans ce scandale ont conservé leur poste. " Le rapport du doyen, celui du responsable de la police judiciaire de Port-de-Paix et celui de Police Chaplains International prouvent qu'il y a eu pillage lors de la perquisition ", dit-il regrettant que les autorités haïtiennes n'aient pas réalisé d'enquête 45 jours après les incidents." C'est une situation alarmante", lance le député Steven Benoît pour qui la population est en train de perdre confiance dans l'état. Tout en indiquant qu'une quinzaine de policiers étaient impliqués dans le pillage, le député Benoît craint que les personnes mises en causes dans les différents rapports aient eu le temps de prendre la fuite. Le vice président de la commission anticorruption de la chambre basse envisage de convoquer le ministre de la justice et le Premier Ministre afin de faire la lumière sur ce dossier. En ce qui a trait à l'implication d'un parlementaire dans le scandale, le député Benoît critique le laxisme des présidents des deux chambres qui n'ont adopté aucune sanction contre les parlementaires impliqués dans les précédents scandales. Le nom du sénateur Evalière Beauplan a été cité par l'un des responsables de la police de Port-de-Paix, comme l'un des éventuels bénéficiaires du pillage. Toutefois le deuxième sénateur du Nord Ouest, Eddy Bastien, révèle que son collègue se trouvait à l'étranger lors de la perquisition au domicile de l'oncle d'Alain Désir.
Le sénateur Eddy Bastien dénonce le laxisme de l'exécutif dans ce dossier. " Le système judiciaire qui doit être en première ligne dans la lutte contre la corruption est corrompu", dit-il s'interrogeant sur le limogeage du doyen Ronel Gélin.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14540

Décès subit de Réginald Vorbe, PDG de la plus importante firme haïtienne de construction

La « Vorbe et Fils » en charge de nombreux chantiers de routes à travers le pays
Dimanche 28 décembre 2008,
Radio Kiskeya
L’ingénieur Réginald Vorbe (62 ans), Président directeur général de la plus importante firme haïtienne de construction, la Vorbe et Fils Construction S.A. (V&F), est décédé dimanche matin à Port-au-Prince d’une crise cardiaque, a appris Radio Kiskeya de source proche de sa famille.
Transporté d’urgence à l’hôpital suite à un malaise, M. Vorbe a succombé quelques minutes après son admission.
Père de deux enfants, Réginald Jr et Stéphane, et 5 fois grand-père, Réginald Vorbe était le cadet d’une nombreuse famille de 11 frères et sœurs. Avec son frère aîné, Jean Marie, il dirigeait aussi la Société Générale d’Energie S.A. (SOGENER), qui détient d’importants contrats de vente d’électricité à la compagnie nationale Electricité d’Haïti (EDH).
« Il était le modérateur et le sage de la tribu », a confié, ému, un de ses frères, Mino, en référence au nombre de personnes constituant cette famille et au rôle particulier qu’il y jouait. « Nous ne savons pas qui va maintenant lui succéder dans cette tâche », a-t-il ajouté, soulignant que « rien ne laissait présager un tel désastre ».
« Modeste, mais dynamique, foncièrement haïtien et patriote, Réginald n’a investi qu’en Haïti », a confié son frère éploré, joint au téléphone par Radio Kiskeya. Il ne fut cependant membre d’aucune association patronale. « Confiants dans le relèvement du pays, le défunt et toute la famille ont toujours investi discrètement dans le social », a-t-il ajouté.
Réginald Vorbe a ainsi activement contribué à des œuvres à Port Salut (Sud) où il a vécu un certain temps. « Il laisse également un bilan non négligeable dans le domaine des sports et du football en particulier, qu’il a toujours soutenus. Il en fut de même pour les arts et la musique », indique Mino.
Aux côtés de certaines autres firmes haïtiennes et étrangères, dominicaines pour la plupart, la « Vorbe & Fils » exécute actuellement de nombreux contrats de construction et de réfection de routes et de ponts à travers le pays. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5546

samedi 27 décembre 2008

TI-KABZY ET BAZE CREOLE LE 27 DECEMBRE AUX SALONS DE VAUFREGES

Pour finir une saison en couleur et rythme…
Entre les fêtes de Noel traditionnellement consacrées à des rencontres, réunions et retrouvailles familiales et les réveillons du jour de l’on formaté pour la grande bamboche, il existe un espace pour ceux qui veulent faire la fête dans une logique différente à l’obligation de réveillonner, se coincer dans des ambiances conçues pour pousser à dépenser…
Je m’inscris particulièrement dans cette logique qui propose une autre alternative. Une soirée le 27 décembre est donc pleinement justifiée. BAZE CREOLE n’est pas à un coup d’essai. L’année dernière Original H, Big Tom, Paskal Lanclume avait clôturé l’année avec une des soirées les plus réussies du genre au Florida Place.
En fait la clé du succès ne réside pas dans le simple fait d’organiser une soirée sinon dans l’attitude des organisateurs de vouloir à tout prix offrir un spectacle de qualité. Conscient de cette vérité type palissade, le bord de BAZE CREOLE n’a donc pas hésité a composé un menu de premier choix avec tout simplement ce qui se fait de mieux.
BAZE CREOLE présente donc en « plat de résistance » la force et l’élégance du KOMPA de « TI-KABZY », venant directement du Canada, entrecoupée de la voix mélodieuse de deux déesses de l’expression féminine, « lovée » de ces deux musiques jumelles qui sont le ZOUK et le KOMPA avec MIEYLY et IZLY.
Le plat de résistance est à tous les égards très solide et consistant. Si TI-KABZY n’est pas toujours cité avec ces groupes que les fans du KOMPA qualifieraient de « fleurons » du rythme, cela ne veut nullement signifier que les auteurs et interprètes de « RELAX » soient des « new comers » sur le marché. La qualité de leur production ne se discute pas. Dans le milieu artistique en général et dans l’univers du KOMPA en particulier une longévité de plus de dix ans est un gage irréfutable de qualité et d’acceptation.
En effet TI-KABZY évolue sur la scène musicale depuis plus de dix ans. L’expérience avait débuté comme une rigolade familiale et privée mise en scène et interprétée par un père et son fils. Elle prit par la suite l’allure d’un groupe communautaire fort apprécié. La projection en avant s’est faite par la suite par une ascension vertigineuse vers les sommets avec de multiples récompenses à l’appui à Montréal et ailleurs : pour le meilleur groupe KOMPA de l'année et le meilleur groupe antillais de l'année (Sounds of Blackness) ; le prix Sylvio Cator pour le meilleur disque de l'année (Krazy Konpa) ; « Tube de l'année 2004 » en Guadeloupe pour la pièce Relax (My Name Iz). Ti Kabzy a d'ailleurs été à l'honneur en Guadeloupe pour clôturer le Carnaval devant près de 30 000 personnes en février 2005.
Le KOMPA de TI-KABZY traduit l’expression d’une recherche poussée et orientée à puiser le meilleur des rythmes contemporains et liés à des mouvements musicaux historiques pour un produit fini qui exhale les odeurs et les saveurs d’un métissage finement agencé.
La discographie du groupe avec des « crus » tels que : « SI M’ALE », « KRAZY KONPA », « PLIN », « MY NAME IZ », « NAP RELAX », « TET CHAJE », représente une anthologie classique du genre. Elle exprime un savoir faire qui vise l’internationalisation du rythme haïtien et la mondialisation du groupe. Dans leur répertoire, le merengue dominicain, la salsa cubaine et portoricaine, le reggae de la Jamaïque pour ne citer que ces rythmes, sont interprétés « sans accent » par ces musiciens talentueux.
Le dynamisme qui caractérise leurs prestations sur scène a déjà captivé des foules en délires au Canada, aux USA, en Guadeloupe et en France.
Avec cette soirée du 27 décembre, TI-KABZY honore sa troisième prestation dans la cité phocéenne. Avec des fortunes diverses, leur passages n’avaient pas été géré de façon à leur permettre de faire étalage de l’étendue de leur talent et de l’ampleur de leur savoir-faire.
Aujourd’hui, sous la coupe de BAZE CREOLE, une institution habituée, moulée et pétrie dans la réception et l’organisation de ce genre de rassemblement festif, le public marseillais et des environs aura tout le loisir d’exiger le meilleur de ce groupe.
TI-KABZY a le bagage et tout ce qui va avec pour marquer d’une croix indélébile cette soirée qui cristallisera une fois pour toute la conquête de la citée phocéenne, cité de l’Olympique de Marseille et de la bonne mère notre dame de la garde.

Auteur: Decky Lakyel, Haïti Recto Verso

Des centaines de cubains font la queue pour obtenir la nationalité espagnole.

EFE 27/12/08.
La Havane, Cuba.- Des centaines de cubains ont fait la queue hier devant le local du Consulat d’Espagne à la Havane pour retirer les formulaires requis pour solliciter la nationalité espagnole dans le cadre de la dénommée « loi des petits-fils », qui rentrera en vigueur lundi prochain.
Le fait que la date du jeudi coïncida avec la célébration de la veille de noël n’a pas empêché qu’un groupe d’important de cubains passât la nuit face au siège consulaire pour être dans les premiers rangs au moment ou les bureaux du Consulat s’ouvriraient et être en tête de la longue queue ; et la loi en question était le sujet de conversation principal.
« Il faut être prêt à n’importe quoi. Pour triompher en tout c’est ce qui se fait », a dit à l’agence EFE Francisco un havanais de 48 ans, qui expliqua qu’il faisait la queue depuis l’après midi du jeudi. Francisco veut se faire espagnol à cause du droit que lui confère le fait d’être petit-fils d’un espagnol originaire de Mallorca et avec l’idée d’aller chercher fortune en Espagne ou il compte déjà des amis cubains.
La loi de « Mémoire Historique » ouvre une fenêtre pour que les petits-fils d’espagnols puissent acquérir la nationalité à travers de deux mécanismes : moyennant la démonstration que son grand père était espagnol né en Espagne ou être le petit fils d’exilé politique.
Le nouveau cadre légal prévoit en plus que ceux qui ont été membres des brigades internationales puissent acquérir la nationalité espagnols, quoique, en ce qui concerne le cas cubain, selon des sources consulaires, ils sont très peu à rentrer dans cette catégorie et celle des exilés politiques.
Pour Thérèse, âgée de 56 ans dont les grands parents viennent des pays basques espagnols, le passeport espagnol lui servira pour voyager vers les USA car « on n’a pas besoin de visa »
« Ce que nous voulons, mes frères et moi, c’est d’aller aux USA parce que nous avons des neveux et des cousins là-bas et je veux les voir. Mon père a sollicité un visa mais pour une raison quelconque il lui a été refusé, et ceci c’est la manière de pouvoir s’y rendre sans la nécessité de faire toutes les démarches au niveau du SINA (Section des Intérêts Américains) de la Havane » a-telle dit.
Autres, comme william, âgé de 31 ans, ne cachent pas que la nationalité pour eux est l’opportunité de quitter Cuba pour atteindre un niveau de vie plus élevé, dit-il, parce que en Espagne, on peut travailler, gagner de l’argent et vivre confortablement.
« Je suis électricien, maçon, je suis technicien en planification et je suis coiffeur », a-t-il affirmé, mais a-t-il ajouté, « j’accepte n’importe quel emploi ».
Selon les calculs du consulat espagnol à la Havane, pendant les deux années durant lesquelles la loi sera en vigueur, ou trois ans, si on applique la prolongation stipulée, près de 100.000 cubains pourraient décrocher la nationalité espagnole par an.
Article original paru dans les pages du Listin Diario sur :
http://www.listindiario.com.do/app/article.aspx?id=85799
Traduit en Français par DL pour Haïti Recto Verso

L’UNICEF choisit une image dégradante d’Haïti comme « photo de l’année »

Une fillette perdue dans la solitude d’un bidonville entouré de détritus et de porcs se vautrant dans la boue et ... vendredi 26 décembre 2008, Radio Kiskeya

Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) vient de désigner « meilleure photo de l’année 2008 » l’image répugnante d’une fillette d’Haïti déambulant dans une mare d’eau puante et au milieu d’immondices à proximité de deux porcs qui dévorent des déchets alimentaires.

Derrière la petite et sa robe blanche, s’étalent dans toute leur laideur l’insalubrité ambiante, la frénésie des pourceaux dans l’eau boueuse et merdeuse ainsi que le délabrement de plusieurs cahutes d’un quartier désespérant.

Cette photo on ne peut plus dégradante pour le pays, captée dans un bidonville non identifié de Port-au-Prince, a été couronnée cette semaine à Berlin dans le cadre d’un concours international.

Photo/Alice Smeets/Prix UNICEF 2008

Œuvre de l’artiste belge Alice Smeets, 21 ans, elle a obtenu le premier Prix sur 1.450 clichés qui étaient en compétition.

Selon Eva Luise Kholer, marraine de l’UNICEF en Allemagne, le jury a récompensé la photographe pour, nous citons, « le courage et l’énergie que transmettent les yeux de la petite, en dépit du fait qu’elle se frayait un chemin dans un océan de misère ».

Toutefois, cette quête avouée de l’héroïsme dans un univers résolument hostile à la dignité de l’être humain, semble résister très peu au voyeurisme du regard occidental et à la projection avilissante des conditions de l’enfance en Haïti qu’elle charrie. Choquant et révoltant quand ça vient de l’UNICEF et commence à faire le tour du monde, comme en témoigne un article du quotidien argentin La Razòn ! spp/Radio Kiskeya.

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5542

HRV commente:

ONU- UNICEF-MINUSTAH BRAVO ET MERCI !

Voici la photo de l’année de l’UNICEF ! …L’UNICEF vient de décerner le premier prix d’un concours de photos à une jeune Belge de 21 ans qui a mis en scène la misère d’une petite haïtienne d’un de nos bidonvilles. Nous ne faisons pas cette remarque pour nous plaindre du fait que notre misère et notre pauvreté soient encore mises au grand jour. Nous voulons tout simplement faire remarquer que le jury qui a primé cette photo pour : « le courage et l’énergie que transmettent les yeux de la petite, en dépit du fait qu’elle se frayait un chemin dans un océan de misère » ; a oublié que depuis 2004 l’Organisation des Nations Unies (donc le patron de l’UNICEF) est le grand maître à jouer en Haïti et que surtout plus de 500 millions de dollars sont dépensés annuellement pour maintenir la MINUSTAH (une mission de l’ONU) pour stabiliser Haïti. Si depuis 4 ans la situation des enfants comme celle qui figure sur la « PHOTO DE L’ANNEE », ne s’est améliorée, ni l’ONU, ni aucune autre de ses dépendances peuvent s’arroger le droit de se comporter en spectateurs contrits et indignés devant un état de faits dont elles sont au même titre que le gouvernement haïtien responsables. Ce « voyeurisme » pervers ne vous enlèvera pas le poids ni de votre responsabilité ni de votre complicité