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lundi 14 avril 2008

La presse dominicaine et nous....En quelques titres

Destitution du Premier Ministre. - Chancelier Morales Troncoso : Nous espérons que Haïti forme bientôt un nouveau gouvernement.
Par José Nova
14/04/08.- Saint Domingue. – Le chancelier dominicain, Carlos Morales Troncoso a dit qu’il espère qu’un nouveau gouvernement se forme assez rapidement suite à la destitution du premier ministre Jacques Edouard Alexis, car il considère que tout ce qui se produit dans ce pays peut avoir une répercussion significative en République Dominicaine.
Morales Troncoso a estimé que les dominicains ont besoin plus que jamais qu’il y ait une stabilité démocratique en Haïti…(Lire la totalité de la dépêche en espagnol sur :
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=55159
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Le Chancellier Dominicain réitère son appui au gouvernement de René Preval face à la crise haitienne.
Il cherchera un appui du groupe de Rio.

Par Viviano de Léon, 14/04/08
Morales Troncoso affirme que Leonel Fernandez suit avec attention le déroulement de la crise haïtienne.
Saint Domingue.- Le gouvernement Dominicain a manifesté hier tout son appui et s’est mis à la disposition du président haïtien, René Préval, pour l’aider en ce qui serait nécessaire en vue d’un retour a la normale au niveau de la nation.
Ainsi s’exprima le chancelier de la République, Carlos Morales Troncoso, qui a déclaré qu’il n’existe pas au monde un pays plus préoccupé par le bien-être du peuple haïtien que la République Dominicaine. De la même façon, le secrétaire des Relations Extérieures a précisé que le groupe de Rio travaille à l’élaboration d’une déclaration pour manifester son appui à Haïti comme nouveau membre de cette organisation. Morales Troncoso a admis que le o=gouvernement dominicain à travers le président Fernandez se maintient informé de ce qui est entrain de se produire en Haïti.
Lire la totalité de lé dépêche en espagnol sur :
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=55113
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Situation normale au niveau de la frontière...Le calme règne entre les peuples dominicains et haïtiens
Par Odalis Baez 14/04/08
Pedernales.- La surveillance à la frontière entre Haïti et la République Dominiciane a été renforcée par le Corps Spécialisé de Sécurité Frontalière (Cesfront), en dépit du fait que tout se passait normalement au niveau des habitants de cette zone.
Cependant, la vente des articles de première nécessité a fait défaut, à cause des prix élevés qui ont littéralement explosé durant ces derniers jours.
Dominicains et haïtiens faisaient hier leur routines quotidiennes de façon tranquille. Les quelqeus haïtiens qui s’approvisionnent en produits alimentaires àPedernales le faisaient sans obstacle aucun, en payant toujours les impôts a CEDOPEX, situé entre les ville de Pedernales et anse à Pître ou ils sont généralement contrôlés par les surveillants de la direction générale des douanes et du Cesfront….(Lire la totalité de la dépêche en espagnol sur :
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=55115)
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Les rapports des services d’intelligence dominicains écartent une influence de la crise haïtienne au niveau de la région frontalière
Par Victor Mañana.- 14/04/08
Saint Domingue.- Les désordre qui affectent Haïti et qui ont laissé un bilan plusieurs morts, y compris un soldat de nationalité nigérianne, ne représente pas une menace pour le moment à la stabilité de la ligne frontalière entre cette nation et la République Dominicaine, selon les rapports des services d’intelligence qui sont reçus quotidiennement par les Forces Armées pour se maintenir informées de l’évolution des évènements au niveau de ce pays.
D’après le secrétaire des Forces Armées , le lieutenant général Ramon Aquino Garcia, au niveau de la frontière « tout est sous contrôle » et jusqu’à présent, aucune mesure additionnelle a été prévue à celles qui ont été prises à travers le Corps spécialisé de Sécurité frontalière (Cesfront), qui as disposé une surveillance permanente de toute la zone nord de la ligne limitrophe entre les deux pays… Lire la totalité de la dépêche en espagnol sur :
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=55111
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Les Groupes d'aide craignent une accentuation de la crise qui secoue Haïti
Port-au-Prince. AP. Des organisations d'aide craignent une extension de la crise d'aliments dans cette nation appauvrie et conflictuelles des Caraïbes appauvrie et conflictuelle, où l'escalade de la hausse des prix des produits alimentaires a détoné de violentes protestations qui ont duré plus de une semaine et ont provoqué le renvoi du second politicien plus important que le pays, le premier ministre Jacques Edouard Alexis.
Un calme relatif dimanche a permis aux gens d'acheter sur les marchés et d'assister à l'église dans la capitale Port-au-Prince….(Lire le reste de l’article en Espagnol sur :
http://www.hoy.com.do/article.aspx?id=148213
)

Laennec Hurbon attire l’attention sur la crise de l’état

Le sociologue Laennec Hurbon tout en soulignant que le problème de la vie chère est mondiale, soutient que les pays les plus fragiles subissent sévèrement les conséquences de cette situation.
Chaque pays doit mettre en place un système pour assurer la sécurité alimentaire de sa population avance t-il estimant que la vie chère est la plus marquée en Haïti. " Des familles de la classe moyenne en Haïti sont frappées de plein fouet par la cherté de la vie", dit-il attirant l’attention sur le recours à la violence encouragée par des " mains cachées"." Ce qui se passe est désastreux parce que les pillages des entreprises prouvent qu’il y a des forces qui agissent dans l’ombre", argue t-il.
Pour Laennec Hurbon, chercheur au Centre National de la recherche Scientifique (CNRS, France) les manifestations prouvent que la population est dans l’angoisse et n’est pas sur la même longueur d’onde avec les autorités.
Réagissant au discours du chef de l’état, M. Hurbon a admis que la production nationale est la solution durable au problème de la vie chère. Tout en faisant remarquer qu’il y a en milieu rural une demande d’intervention de l’état dans la production, Laennec Hurbon estime qu’il faut une intervention immédiate de l’état face au problème. " La foule n’a pas l’impression que l’état est en train de répondre à sa demande", lance M. Hurbon.
De plus, il soutient que l’état donne des signes de crise dans les secteurs de l’environnement, de l’agriculture, de l’infrastructure et de l’éducation. " Ce n’est pas bien de chercher des boucs émissaires ni d’avoir recours aux pratiques caritatives dans les quartiers populeux", déclare M. Hurbon pour qui la création de conditions sécuritaires favorisera la reprise des investissements et la création d’emplois.
Dans ce contexte il dénonce les lenteurs dans la lutte contre le kidnapping, faisant valoir que presque tous les citoyens ont été victimes de cette violence. " Il y a une crise de l’état et de ses fonctions régaliennes et il y a nécessité de répondre de manière urgentes aux problèmes", ajoute t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13665

Un policier nigérian de l’ONU tué à Port-au-Prince

Des casques bleus de l’ONU mettent le feu à des étalages et menacent du supplice du collier
dimanche 13 avril 2008,
Radio Kiskeya
Un policier nigérian faisant partie de la UNPOL (la police de l’ONU en Haïti) a été abattu par des inconnus armés samedi après-midi au Centre Ville de la capitale haïtienne, quelques heures après la destitution par le Sénat haïtien du premier ministre Jacques Edouard Alexis.
Le porte-parole de la UNPOL, Fred Blaise, et la porte-parole de la Mission de Stabilisation des Nations Unies (MINUSTAH), Mme Sophie Boutaud De Lacombe, ont confirmé l’appartenance de la victime au contingent nigérian de la mission onusienne. Le policier nigérian qui ne portait pas d’uniforme était à bord d’un véhicule des Nations Unies en compagnie de deux employés haïtiens de la mission, rapportent-ils.
Selon des marchands du lieu où s’est déroulé l’incident, des casques bleus de l’ONU qu’ils estiment être des nigérians, sont intervenus par la suite avec une rare brutalité, tirant en l’air, faisant usage de gaz lacrymogènes sans raison apparente. Ils les accusent aussi d’avoir mis le feu à leurs étalages et menacé au moins une personne du supplice du collier au moyen d’un vieux pneu qu’ils l’ont contraint à enfiler.
Des éléments de la police nationale sont par la suite intervenus sur les lieux.
On ignorait dimanche après-midi s’il y a eu des arrestations.
Cet incident a créé une grande panique au Centre Ville de Port-au-Prince où prévalait samedi un calme précaire au lendemain de chaudes journées de manifestations contre la cherté de la vie. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4931
Commentaires:
Nous déplorons outrageusement la mort de ce soldat envoyé en mission chez nous. Les déclarations futures, - nous l’espérons au moins -, des autorités concernées, devraient permettre de faire le point sur les circonstances des incidents qui ont causé la mort de cet être humain, engagé comme gardien de la paix et garant de la sécurité.
Les investigations devraient aussi permettre de faire le point sur des rumeurs assez graves que font véhiculer certaines personnes témoin des actes qui auraient caractérisé cet incident. Des actions graves évoquées comme l’incendie des tréteaux des commerçants, les insinuations démonstratives du supplice de la roue, - style Père Lébrun - paraissent à tout point de vue insupportables et inconcevables.
Il faut aussi noter que certaines nouvelles rapportées par des médias du pays témoignent d’une vraie sensation de malaise hostile envers la présence des Forces de l’ONU considérées pour beaucoup comme une force d’occupation donc un affront à l’idéal des patriotes nationaliste et souverainiste.
A un moment de la durée, les bâilleurs de fonds complètement plus-que-réfractaires à l’idée de la reconstitution d’une force de sécurité haïtienne plus proche des FADH que de la Police Nationale devront se pencher sur la question de façon à introduire dans leurs réflexions la conception haïtienne de cette situation.

Accord entre le chef de l’Etat, des importateurs et des producteurs de riz pour la baisse du prix du riz

Annonce de dispositions en vue de la relance de la production locale de riz
Dimanche 13 avril 2008,
Radio Kiskeya

Trois grands importateurs de riz, Joseph Tchakonté (Riz Tchako), Marc Antoine Acra (Riz Méga) et Jean Michel Chérubin (Riboul), se sont entendus officiellement samedi avec le chef de l’Etat, René Préval, pour réduire leur marge de profit sur le sac de riz importé, en réponse aux cris poussés par la population concernant la cherté de la vie.
Ces importateurs se sont engagés, pour un mois, à réduire de 3 dollars américains leur marge de profit sur le sac de riz qui revient normalement à 51 dollars américains. Pour sa part, le gouvernement s’est engagé à subventionner temporairement le riz à raison de 5 dollars par sac, ce qui ramènera le prix de revient du riz importé à 43 dollars le sac, pendant la période d’un mois considéré. Les distributeurs devront ajuster leur prix de vente conformément aux mesures adoptées par les 3 importateurs et l’Etat haïtien.
Ces dispositions ont été annoncées au cours d’une conférence de presse conjointe du chef de l’Etat, du secrétaire d’Etat à l’agriculture Joanas Gué, des importateurs concernés et d’une délégation de producteurs de riz de l’Artibonite conduite par Charles Suffrard, dirigeant de KOZEPEP, une association paysanne proche de la présidence.
Dans le cadre de l’entente intervenue entre le chef de l’Etat, les importateurs et les producteurs de riz, il a été également décidé que les importateurs de riz concernés changeront la nature de leur stock, en passant progressivement du riz importé au riz local, au rythme de la relance de la production de celui-ci.
Pour parvenir à cette relance de la productionlocale de riz, le chef de l’Etat et le secrétaire d’Etat à l’agriculture ont annoncé des démarches en vue d’aboutir à brève échéance à une réduction drastique du coût des engrais. Joanas Gué doit entreprend en ce sens une mission au Venezuela dès le mardi 15 avril en vue d’explorer les possibilités d’acquisition à des prix abordables les engrais nécessaires à l’agriculture haïtienne, dont le Venezuela est un grand producteur.
Les importateurs de riz ont justifié leur geste par la nécessité pour eux de contribuer au soulagement de la population haïtienne qui a manifesté avec violence la semaine dernière contre la cherté de la vie. Ils ont toutefois fait remarquer le caractère international de la crise des prix des denrées de base, dont le riz, mettant l’accent sur les difficultés croissantes pour eux d’en importer. Au moyen du crédit bancaire et grâce au soutien de l’Etat, ils projettent de se constituer en « pool » ou consortium d’importateurs.
La conférence de presse du chef de l’Etat, du secrétaire d’Etat à l’agriculture, des importateurs et des producteurs de riz a été retransmise en direct par la Télévision d’Etat, au moment même où se déroulait au Sénat la séance d’interpellation du premier ministre Jacques Edouard Alexis.
A la question d’un journaliste sur le sort alors incertain du chef du gouvernement au Parlement, le président René Préval a répondu qu’une motion de censure à son endroit serait injuste dans la mesure où, selon lui, la politique du gouvernement n’est pas à l’origine de l’augmentation drastique du coût de la vie. Il a du même coup donné l’assurance qu’il suivrait la voie tracée par la Constitution pour le choix d’un nouveau premier ministre au cas où M. Alexis était renvoyé par le Sénat. Ce qui s’est finalement révélé être le cas. L’ayant appris à la fin de la conférence de presse, le chef de l’Etat a lâché laconiquement : « Maintenant, à moi de jouer ». [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4930
Commentaires:
Quel sera le prix que devra payer le consommateur "la petite marmite" de riz?
Que se passera -t-il avec le prix des autres produits de première nécessité: l'huile, sucre, farine, pain, haricots oeufs etc...?
Des rumeurs font savoir que le PRésident s'est enfait réuni avec ses amis et accolytes. Un député dissident aurait même traité de raquetteurs ces importateurs-bienfaiteurs ayant accompagné le chef de l'état lors de sa conférence de presse réalisée au moment même ou son premier moinistre suait la grande goutte pour essayer de se justifier et sauver ce qui ne pouvait plus être sauvé.
Affaire à suivre...