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samedi 17 mai 2008

La Déclaration de Lima appelle à une action internationale urgente en faveur d’Haïti

vendredi 16 mai 2008
Lima, 16 mai 08 [AlterPresse] --- La Déclaration de Lima, approuvée ce 16 mai par les dirigeants des 60 pays qui participent au Ve sommet de l’Union Européenne, l’Amérique Latine et la Caraïbe, appelle à une réaction rapide de la communauté internationale pour aider Haïti à faire face à la hausse des prix des aliments de base.
La Déclaration, dont un brouillon a été remis à AlterPresse peu avant la clôture du sommet, réclame une action continue, urgente et effective de la communauté internationale en vue de favoriser la réhabilitation et le développement d’Haïti.
Le document salue les efforts du gouvernement et du peuple haïtiens pour revitaliser les institutions de l’Etat, combattre la pauvreté, l’iniquité et l’injustice sociale.
Les dirigeants des deux régions réaffirment leur support a Haïti dans ses efforts pour faire face aux besoins urgents et a long terme en matière de sécurité alimentaire.
Dans ce sens, la Déclaration accueille favorablement l’idée de realiser une conférence en Espagne en juillet prochain sur la question de la sécurité alimentaire en Haïti. Cette conférence sera organisée par la France et l’Argentine en tant que co-présidentes du forum Europe-Amérique Latine et Caraïbe.
Un programme de sécurité alimentaire et de développement rural basé sur un plan a établir par Haiti, devra sortir de la conférence de juillet prochain en Espagne.
Cette initiative a été proposée par le Brésil et l’Espagne.
La Déclaration de Lima apporte également son appui à la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haiti (MINUSTAH). [gp apr 16/05/08 17:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7263

Elections dominicaines : La frontière avec Haïti fermée jusqu’à samedi

Les activités entre les deux pays reprendront après le retrait des troupes supplétives déployées dans la zone frontalière ; la victoire promise au Président Leonel Fernàndez
vendredi 16 mai 2008,
Radio Kiskeya

Les autorités dominicaines ont procédé vendredi à la fermeture de la frontière avec Haïti à l’occasion des présidentielles qui devraient permettre la réélection en république voisine du chef de l’Etat sortant, Leonel Fernàndez.
Selon une dépêche de l’agence espagnole EFE, la suspension pendant 24 heures des activités entre les deux pays a permis le renforcement de la sécurité et le déroulement dans le calme des opérations de vote notamment dans la province frontalière de Dajabòn (nord-est de la République Dominicaine) où des incidents sont fréquemment enregistrés.
Des dizaines d’haïtiens s’étaient rassemblés tôt dans la matinée près de la rivière Massacre (qui sépare Ouanaminthe et Dajabòn) afin de pouvoir se rendre en territoire voisin où ils devaient s’acheter des aliments. Cependant, ils en ont été empêchés par les militaires dominicains qui ont affirmé qu’à cause des élections le marché binational de Dajabòn avait été autorisé à fonctionner exceptionnellement lundi et vendredi.
Certains compatriotes étaient totalement désappointés en constatant l’entrée en vigueur de ces mesures, n’étant pas au courant de la tenue des élections dominicaines qui devraient consacrer la victoire de l’actuel Président Leonel Fernàndez du Parti de la libération dominicaine (PLD). Le chef de l’Etat était, en effet, crédité de 56% des voix contre 39% à son rival du Parti révolutionnaire dominicain (PRD), Miguel Vargas Maldonado, selon des sondages de sortie des urnes contestés vendredi soir par l’opposition.
Le scrutin s’est déroulé sans incidents majeurs et avec un bon niveau de participation de l’électorat
Des membres de l’Armée Nationale dominicaine ont expliqué que le renforcement du contrôle à la frontière visait également à empêcher l’entrée d’illégaux haïtiens qui, avec l’aide de passeurs dominicains, auraient pu profiter de la journée électorale pour s’introduire en République Dominicaine.
Différents offices d’Etat comme la douane et la direction de la migration sont restés fermés. Ils ne devaient reprendre leurs activités qu’à la réouverture de la frontière samedi matin.
Haïti et la République Dominicaine ont environ 400 kilomètres de frontière commune. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5030

Des dirigeants politiques solidaires d’Haïti au Sommet de Lima

La déclaration finale souligne la gravité de la situation en Haïti, un pays qui sera parmi les principaux bénéficiaires d’un Fonds d’1 milliard de dollars dont Hugo Chàvez proposera la création samedi .
vendredi 16 mai 2008,
Radio Kiskeya

La déclaration finale du Ve sommet de l’Amérique latine, de la Caraïbe et de l’Union européenne (ALC-UE), dont la version officielle a été communiquée vendredi, a mis en relief la volonté des différents Etats d’apporter en priorité une aide à Haïti alors que Hugo Chàvez a identifié le pays parmi les principaux bénificiaires d’un nouveau Fonds de solidarité sur le point d’être créé face à l’explosion de la crise alimentaire.
A l’initiative notamment du Brésil, de l’Espagne et du Chili, nombre des dirigeants des 60 pays représentés à Lima se sont engagés à travailler conjointement afin de participer à une certaine amélioration de la situation particulière que vit Haïti, rapporte une dépêche d’EFE.
Pour sa part, le Président vénézuélien, impliqué dans polémiques avec la Colombie et la chancelière allemande Angela Merkel avant la tenue de cette conférence intercontinentale, a annoncé qu’il proposera samedi la création d’un Fonds de 1,095 milliard de dollars en faveur des pays pauvres dont le principal, Haïti. "Ce fonds permettra de produire et de distribuer surtout des aliments et des médicaments spécialement dans des pays comme Haïti qui sont confrontés actuellement à une crise alimentaire terrible", a déclaré Hugo Chàvez avant son départ de Caracas. Il a affirmé être prêt à verser immédiatement un tiers du montant prévu et les autres pays d’Europe, d’Amérique latine et des Caraïbes pourraient apporter le reste.
Le nouveau chef de file de l’anti-impérialisme en Amérique latine a également annoncé sur le ton de la provocation qu’il entend "proposer à l’Europe riche, de manière sérieuse et avec une preuve d’humanité, d’annuler sans condition la dette des pays latinoaméricains et caribéens qu’elle détient".
Le Président brésilien, Luiz Inàcio Lula da Silva et le chef du gouvernement espagnol, José Luiz rodrìguez Zapatero devaient faire à leur tour des déclarations sur Haïti d’ici la fin du sommet ALC-UE dominé par des intérêts économqiues transatlantiques et les bouleversements climatiques.
Aucune information n’a été communiquée à Port-au-Prince sur la présence à Lima de représentants d’Haïti, l’un des pays les plus touchés par la crise alimerntaire mondiale. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5031