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mardi 27 mai 2008

Haïti/Nations Unies / Crise alimentaire : Faire renaître l’agriculture à partir des menaces actuelles

Mardi 27 mai 2008
P-au-P, 27 mai 08 [AlterPresse] --- Les nations du monde devraient travailler à remettre l’agriculture dans sa vraie place légitime pour le développement, en saisissant l’opportunité des menaces de la crise alimentaire sur la stabilité politique et économique, suivant un communiqué consulté par l’agence en ligne AlterPresse.
C’est ce qui se dégage d’une réunion spéciale tenue pendant trois jours par le Conseil économique et social (Ecosoc) des Nations Unies sur la situation de crise alimentaire qui se développe ces derniers mois dans plusieurs pays, y compris Haïti.
« Il faut transformer une situation menaçante en une renaissance de l’agriculture », souligne Léo Mérorès, président haïtien en exercice de l’Ecosoc dans un communiqué publié le 22 mai 2008, en marge d’une réunion spéciale.
Mérorès, qui a proposé une série d’actions politiques pour le court, le moyen et le long terme, met l’accent sur la nécessité de remettre l’agriculture à sa place légitime, qui est au centre de l’agenda pour le développement.
Pour Mérorès, il faut « redoubler d’efforts pour réduire autant que possible les émissions de gaz à effet de serre, le déboisement et le réchauffement climatique (…) de façon à réduire les coûts de production et accroître substantiellement le rendement et la production de chaque hectare de terre arable ».
La crise alimentaire, qui sévit actuellement dans le monde, constitue une menace pour la stabilité politique et économique des gouvernements, dans les régions où la faim et la malnutrition sont les plus aiguës, estime Léo Mérorès, président du Conseil économique et social des Nations Unies.
Selon le diplomate haïtien, cette crise menace les modestes progrès, accomplis au cours des dernières années pour libérer des millions d’êtres humains de la pauvreté et réduire la faim et la malnutrition parmi les populations les plus vulnérables.
« C’est maintenant qu’il faut agir », déclare le président de l’Ecosoc qui croit nécessaire d’ « apporter une réponse efficace et globale à la crise alimentaire mondiale ».
Léo Mérorès pense qu’il est essentiel de satisfaire « les besoins humanitaires immédiats » et de « garantir une offre de produits alimentaires, suffisante pour l’avenir, en accroissant dès aujourd’hui la production agricole ». [do rc apr 27/05/2008 0:30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7290

Haïti / Nations Unies / Crise alimentaire : Le Brésil propose d’agir sur plusieurs fronts

Mardi 27 mai 2008
P-au-P, 27 mai 08 [AlterPresse] --- Pour contenir les effets négatifs de la crise alimentaire, frappant plusieurs pays dont Haiti, le Brésil recommande d’agir sur plusieurs fronts et de prendre des mesures d’urgence, apprend l’agence en ligne AlterPresse.
« Le Brésil agit en Haïti en fournissant une assistance alimentaire et en soutenant l’agriculture locale », affirme le président Luiz Inacio (Lula) Da Silva dans un message adressé au Conseil économique et social (Ecosoc) des Nations Unies.
Dans ce message du président Da Silva, qui doit visiter Haïti pendant quelques heures le mercredi 28 mai 2008, le Brésil réaffirme son engagement de lutter contre la pauvreté et la faim dans le monde.
« Par-dessus tout, nous devons créer les conditions nécessaires pour que les pays pauvres produisent leurs propres produits alimentaires, ajoute le chef de l’Etat brésilien.[do rc apr 27/05/2008 0:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7289

Haïti/Gouvernement : Premières réactions favorables à la désignation de Robert Manuel comme Premier Ministre

lundi 26 mai 2008
P-au-P, 26 mai 08 [AlterPresse] --- Des dirigeants d’au moins deux partis politiques, représentés au Parlement haïtien, se déclarent favorables à la designation de Robert Manuel comme Premier ministre devant succéder à Jacques Edouard Alexis, démissionnaire, après le rejet [le 12 mai 2008] du choix de Pierre Ericq Pierre comme futur chef de gouvernement.
Les critères ayant trait à la sensibilité sociale, des connaissances en sécurité publique et la capacité de développer une politique non partisane auraient été pris en compte, estiment la Fusion des sociaux-démocrates et l’Organisation du peuple en lutte (OPL), dans des déclarations faites à l’agence en ligne AlterPresse.
Ces deux partis politiques ont participé aux diverses rencontres avec le président René Garcia Préval autour de la formation d’une nouvelle équipe gouvernementale.
Pour Micha Gaillard, porte-parole de la Fusion des sociaux-démocrates, le conseiller de l’actuel chef d’Etat et ancien secrétaire d’Etat à la sécurité publique sous le premier mandat de Préval (1996-2001), Robert Manuel, répondrait aux caractéristiques d’ « une certaine sensibilité sociale, d’une certaine sensibilité populaire ».
Pour sa part, précisant qu’aucun nom de personnalités n’a été cité lors des discussions avec René Préval, Edgard Leblanc Fils, coordonnateur de l’OPL. indique plutôt qu’ « il a été surtout question de statuer sur le profil de la personnalité qui dirigera le prochain gouvernement.
« Nous n’avons aucun problème avec ce choix », affirme Leblanc.
Des parlementaires, contactés par AlterPresse, se sont toutefois gardés de tout commentaire sur la désignation de la nouvelle personnalité appelée à conduire la barque nationale durant les mois à venir. Ces parlementaires affirment attendre la décision qui sortirait (sur la question) de la réunion avec leurs partis politiques.
La designation de Robert Manuel, qui devrait être formalisée ce lundi 26 mai 2008 par lettre officielle de la présidence de la république aux présidents du Sénat et de la Chambre des députés, tombe dans un contexte de recrudescence d’actes d’insécurité, notamment d’enlèvements fréquents de personnes.
Plusieurs personnes enlevées sont toujours en captivité. Le week-end dernier, le cadavre de Kareem Gaspard, un écolier de 16 ans enlevé le 20 mai à sa sortie de l’école, a été découvert à Port-au-Prince.
Le climat d’insécurité, qui tente de refaire surface et auquel phénomène le futur chef de gouvernement aura à faire face, serait, aux yeux de Micha Gaillard, favorable à Robert Manuel qui a déjà occupé le poste de secrétaire d’Etat à la sécurité publique sous le premier mandat de Préval.
En tout cas, les démarches devraient commencer pour la ratification du choix du premier ministre désigné. En cas de ratification de son choix, Robert Manuel aura à former un gouvernement en concertation avec le président Préval et à présenter une déclaration de politique générale au sénat et à la chambre des députés.
Le nouveau programme de gouvernement sera probablement centré sur le document de stratégie nationale pour la croissance et la réduction de la pauvreté (Dsncrp). Considéré comme un cadre de référence, « le Dsncrp mérite d’être réorienté », selon le porte-parole de la Fusion.
Pour Micha Gaillard, l’accent doit surtout être mis sur la relance de la production nationale, la sécurité alimentaire et la création d’emplois, dans ce document élaboré sous le gouvernement destitué de Jacques Edouard Alexis.
Edgard Leblanc croit, quant à lui, que le plus important c’est de travailler à l’amélioration des conditions de vie dans le pays. Le dirigeant de l’OPL espère que Robert Manuel sera en mesure de mieux coordonner les actions gouvernementales.
Actuel conseiller de Préval, Robert Manuel est un architecte qui a occupé le poste de secrétaire d’Etat à la sécurité publique jusqu’à sa démission en octobre 1999. Activiste politique, il est aussi poète et membre de l’Association des écrivains haïtiens.
Sous le premier mandat de Préval (1996-2001), il était chargé de réfléchir [en 1999] avec le secteur politique sur des stratégies à mettre en œuvre en vue d’une issue à la crise politique que traversait le pays à l’époque, suite à la démission de Rosny Smarth (membre de l’OPL) comme chef de gouvernement en 1997. [do rc apr 26/05/2008 12 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7286

Arrivée mercredi en Haïti du Président brésilien

Tête-à-tête avec René Préval, signature d’accords bilatéraux et rencontre avec les casques bleus brésiliens seront au menu de la visite de Luiz Inàcio Lula da Silva
lundi 26 mai 2008,
Radio Kiskeya

Le Président brésilien Luiz Inàcio Lula da Silva arrive mercredi matin à Port-au-Prince pour sa deuxième visite officielle en Haïti où le Brésil joue un rôle de premier plan dans le processus de stabilisation en cours.
Selon un communiqué de presse de la Présidence haïtienne, le chef de l’Etat, qui passera quelques heures dans la capitale, s’entretiendra en audience privée avec son homologue René Préval. Par la suite, une réunion élargie se déroulera avant la signature de divers accords de coopération bilatérale portant sur l’agriculture, l’éducation, les relations diplomatiques et les droits de la femme.
D’autre part, une dépêche de l’Associated Press datée de Brasilia précise que Lula rendra visite également aux troupes brésiliennes faisant partie de la Mission de stabilisation des Nations Unies (MINUSTAH).
Au cours de son séjour, il devrait être accompagné d’un groupe d’hommes d’affaires brésiliens.
A l’issue de cette visite, le dirigeant brésilien se rendra mercredi soir au Salvador où il discutera de relations commerciales et de coopération lors d’un sommet avec les chefs d’Etat et de gouvernement du Système d’intégration centraméricain (SICA). Ce regroupement régional comprend le Bélize, le Costa Rica, le Salvador, le Guatémala, le Honduras, le Nicaragua, le Panama et la République Dominicaine.
En août 2004, Luiz Inàcio Lula da Silva avait déjà effectué une visite en Haïti à l’occasion d’un match historique pour la paix entre la sélection haïtienne de football et la Seleçao avec ses vedettes Ronaldo Luiz Nazario da Lima, Ronaldinho Gaucho et Roberto Carlos.
Premier contributeur de troupes au sein de la MINUSTAH avec un bataillon de 1.200 casques bleus, le Brésil détient depuis 2004 le commandement de la force onusienne qui compte 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5055

Eléments de biographie/Itinéraire du premier ministre désigné Robert MANUEL


lundi 26 mai 2008,
Radio Kiskeya
Age : 55 ans.
Architecte de formation.
Arrière petit-fils du président haïtien Tancrède Auguste (1912-1913).
Ses frères et sœurs : Fabienne Thonon, née Manuel ; Françoise Roumain, née Manuel ; Thierry Manuel (décédé récemment).
Petit cousin de feu le célèbre écrivain haïtien, fondateur du Bureau National d’Ethnologie et du premier Parti Communiste Haïtien, Jacques Roumain.
Neveu de feu l’architecte de renom Albert Mangonès.
Cousin germain de l’ex-directeur général de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Pierre Denizé.
Père de plusieurs enfants. Avec sa première épouse, Clothilde Charlot (Haïtienne) : Elodie et Anaïse Martino (épouse du lead-vocal de l’orchestre T-Vice, Roberto Martino).
Avec sa seconde épouse, Maricelle Dieguez de Manuel (Guatemaltèque) : Emiliano et Sebastian.
-Ecrivain : auteur de "La lutte des femmes dans les romans de Jacques Stéphen Alexis"(1979) et des recueils de poèmes "Otofonik" (1982) et "E Muet" en 1985.
Ex-fondateur et vice-président de l’Association des Ecrivains Haïtiens (AEH).
Membre de l’Institut de Sauvegarde du Patrimoine National (ISPAN)
Membre du Cabinet privé du président Jean Bertrand Aristide en 1991, chargé des questions de sécurité.
Membre de la Commission présidentielle de lutte contre le crime organisé en Haïti, en 1991.
Secrétaire d’Etat à la Sécurité publique en 1998. A la demande du président Préval, il démissionne de ce poste le 7 octobre 1999, suite à des rumeurs relatives à de profondes divergences avec Jean Bertrand Aristide (alors ancien président jouissant de pouvoirs étendus). Son départ pour l’étranger (pour l’exil, disaient alors certains) est survenu au lendemain de l’assassinat à Port-au-Prince du colonel Jean Lamy (8 octobre 1999) pressenti alors, selon des sources non officielles, pour le remplacer à la Sécurité publique.
Conseiller spécial du président René Préval, après avoir accompagné ce dernier durant sa campagne pour un second mandat présidentiel, en 2006.
Avant de regagner Haïti en 2006, Robert Manuel a prêté ses services à certaines missions de paix des Nations Unies, dont celle déployée en Afghanistan. [jmd/RK]