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mercredi 30 juillet 2008

Opération de nettoyage au centre-ville

La cellule de gestion des déchets solides du ministère des Travaux publics, Transports et Communications avec des fonds du Trésor a mené une opération « Coup de poing » visant à donner une autre image à certaines artères du Centre Ville.
Grâce à cette opération, plus de 5 000 mètres cubes de déchets ont pu être enlevés les samedi 26 et dimanche 27 juillet au centre-ville de Port-au-Prince qui comprend entre autre le Boulevard de la Saline, Croix-des-Bossales, les artères secondaires perpendiculaires au Boulevard Jean Jacques Dessalines et les dépôts sauvages identifiés dans ce périmètre.
Une approche participative a été adoptée dans le cadre de cette initiative qui a permis d'embaucher des riverains, des associations communautaires.
Plus de 1650 personnes, dont 1500 balayeurs, 25 conducteurs de camions à benne, des chefs d'équipes, des superviseurs, huit compressifs, cinq loaders, des pelles excavatrices ont été à pied d'oeuvre pour réaliser l'opération.
La contribution des petits marchands étalant leurs marchandises dans les espaces concernées par l'opération, n'a pas été a la hauteur des espérances des responsables, a-t-on appris sur place.
La coopération avec les associations des petits marchands devrait permettre de libérer plutôt les espaces en vue de faciliter la collecte et le transport des déchets au bas de la ville. Un responsable a confié que le résultat serait meilleur si les marchandes avaient mieux joué leur partition.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=60568
Le marché de la Croix-des-Bossales sera bientôt livré aux activités.- La construction du marché public de la Croix-des-Bossales, entamé en octobre 2007 par la Brigade internationale bolivarienne de la République du Venezuela, arrivera bientôt à terme. Techniciens haïtiens et vénézuéliens travaillent d'arrache-pied en vue d'achever les travaux apparemment très avancés, a-t-on constaté sur place samedi 26 juillet 2008.
Commentaires: Il ne se passe pas souvent des choses très positives en Haïti. Il n’y a pas toujours de grands ni de vrais motifs de satisfaction. On est donc obliger d’applaudir les moindres actions et activités qui s’insèrent dans le cadre des attentes de tous les haïtiens. Après la réfection des trottoirs, maintenant le curage de certains zones de la capitale voilà deux mesures positives de la mairie et du service de voirie.

Michèle Pierre Louis dément les rumeurs sur ses préférences sexuelles

Le premier ministre désigné, Michèle Pierre Louis, a démenti hier les rumeurs sur ses préférences sexuelles et s’est dit confiant dans la poursuite du processus de ratification. " Je rejette ces allégations, ce sont des calomnies, des mensonges ", dit-elle espérant que sa déclaration permettra de clore ce débat.

5 sénateurs, Evalière Beauplan, Edmonde Supplice Beauzile, Fritz Carlos Lebon, Eddy Bastien et Judnel Jean avaient conditionné leur vote à une déclaration publique de Michèle Pierre Louis sur les rumeurs relatives à sa moralité.

Le sénateur Evalière Beauplan (Pont) salue la déclaration de Michèle Pierre Louis la qualifiant de pas important pour la démocratie. " Elle a fait preuve de sagesse en donnant une chance au sénat pour que le pays ne soit pas bloqué "’dit-il soulignant que les 5 sénateurs étaient restés solidaire jusqu’au bout.

Pour sa part, le sénateur Eddy Bastien (Alliance) accueille favorablement la déclaration et se déclare disposé à ratifier le choix de Michèle Pierre Louis. " La politique marche de pair avec l’éthique ", explique t-il disant faire foi à la déclaration de Michèle Pierre Louis.

Le président du sénat, Kelly Bastien avait confirmé la tenue ce mercredi de la séance de ratification du choix du premier ministre désigné.

16 des 18 sénateurs doivent être présents lors de cette séance et au moins 9 d’entre eux doivent voter en faveur du rapport qui selon le sénateur Joseph Lambert recommande la ratification de Michèle Pierre Louis.

De plus, le président du sénat se déclare satisfait de l’accord entre le chef de l’état et le groupe de 9 en ce qui concerne l’intégration des partis politiques dans le prochain gouvernement. " Le gouvernement utilisera les ressources humaines proposées par les partis politiques ", argue le sénateur Bastien soulignant qu’il n’y aura pas d’intégration en tenant compte de porte feuilles ministérielles.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13947

Commentaires : Haïti n’a rien à foutre avec les préférences de cul de quiconque y compris le président de la République ou du plus simple des citoyens. Ce que nous demandons au premier ministre c’est d’utiliser sa compétence et sa vision pour sortir le pays de se marasme. Les sénateurs et les députés ne sont pas des apôtres de la moralité loin de là. Il suffirait de poser les questions à leurs femmes ou à leurs amis intimes, de consulter leurs comptes en banques de vérifier leurs actions au niveau du parlement.
Nous avions ouvert les bras le cœur, les yeux et le pays à un certain prêtre ecclésiastique il y a quelques années. Nous nous sommes tous réunis derrière ces valeurs morales qui caractérisaient ou devraient caractériser une personnalité imbue de cette mission.
Et nous subissons encore les effet de cette politique satanique du « couper tête boule kaye » dont les profondes cicatrices ne s’effaceront jamais.
Alors à d’autres votre moralité au rabais !

Haïti à un sommet régional sur la drogue en Colombie

mercredi 30 juillet 2008,

Radio Kiskeya

Une délégation gouvernementale représente Haïti à un sommet régional sur la drogue qui s’ouvre mercredi en Colombie en présence de dirigeants de 24 pays du continent américain, dont six Présidents, ont indiqué les autorités colombiennes citées par l’agence espagnole EFE.

Dans la ville de Cartagène, sur la côte Caraïbe de la Colombie, les Présidents salvadorien Elías Saca, guatémaltèque Álvaro Colom, panaméen Martín Torrijos, dominicain Leonel Fernández et mexicain Felipe Calderón se pencheront avec leur homologue colombien Álvaro Uribe sur l’épineux problème du narcotrafic qui affecte la région.

En outre, les ministres des affaires étrangères de différents pays et les représentants de l’ONU, de la Banque Mondiale et de la Commission européenne participent aussi à ce forum qui doit permettre de dégager un plan d’action destiné à enrayer le fléau de la drogue. Il est également prévu la présence d’observateurs dépêchés par les Etats-Unis, le Canada, la France, l’Allemagne, l’Espagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Chine et l’Inde.

La Déclaration de Cartagène, qui sera adoptée à l’issue des discussions, portera sur le problème mondial des drogues, la sécurité et la coopération entre la Caraïbe, l’Amérique Centrale, la Colombie, le Mexique et le Vénézuéla.

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5175

Décès de l’Agronome Edouard Berrouet dit "Dadou Berrouet", l’une des figures de proue du duvaliérisme

Il fut l’un des principaux idéologues de la dynastie de François et de Jean-Claude Duvalier (1957-1986)
mercredi 30 juillet 2008,
Radio Kiskeya

Edouard Berrouet, l’une des dernières grandes figures du duvaliérisme, s’est éteint le week-end dernier à l’âge de 95 ans des suites d’une maladie, a appris Radio Kiskeya de sources proches de sa famille.
Ancien ministre de l’agriculture, puis de l’intérieur et de la défense nationale, le disparu était considéré comme l’un des idéologues de la dynastie de François et de Jean-Claude Duvalier (1957-1986). Témoin privilégié des années noires de la dictature, il resta fidèle au régime jusqu’au début des années 80 lorsqu’il fut mis au placard au profit des puissants ministres d’Etat de « Baby Doc », Roger Lafontant, Jean-Marie Chanoine, Frantz Merceron, Théodore Achille et Jean-Robert Estimé.
Très proche de lui, l’agronome Jean-Paul Duperval affirme avoir perdu son « second père ». A son avis, loin d’être un duvaliériste, Edouard Berrouet surnommé Dadou, était de préférence « « un communiste qui avait contribué à la chute de Jean-Claude Duvalier », en 1986.
Issu de la faculté d’agronomie (Damien), Edouard Berrouet fut l’un des tout premiers agronomes haïtiens au début du XXe siècle.
Le nonagéaire, originaire de Jacmel (Sud-Est), était paralysé depuis un certain temps, mais gardait jusqu’à tout récemment sa lucidité et exprimait ses convictions politiques.
Avant lui, d’autres duvaliéristes notoires tels Clovis Désinor, l’ex-général Claude Raymond, Luckner Cambronne et Zachary Delva dit « Parenn » ont disparu ces dernières années.
Le décès de M. Berrouet coïncide avec la commémoration ce mardi 29 juillet de la création des Volontaires de la sécurité nationale (VSN), le sinistre corps des « Tontons Macoutes » par François Duvalier le 29 juillet 1958. Les officiers Alix Pasquet, Philippe Dominique et Henry Perpignan ainsi que des ressortissants américains périrent le même jour au cours de la première tentative de renversement du futur dictateur. spp/Radio kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5176

PAS DE RATIFICATION DU PREMIER MINISTRE DESIGNE AU SENAT...SEANCE AVORTEE

La séance pour la ratification du choix du premier ministre est reportée


Faute de quorum, la séance de ratification du choix du premier ministre désigné par le sénat a été reportée au jeudi 31 juillet.

En raison de l’absence des sénateurs Edmonde Supplice Beauzile ( Fusion), Judnel Jean ( Fusion ) et Joseph Pierre Louis (OPL), l’assemblée des sénateurs qui ne comptait que 15 élus n’a pas pu se prononcer sur le rapport de la commission ayant analysé les dossiers de Michèle Pierre Louis.

Le sénateur Joseph Lambert (Lespwa) a fustigé le comportement de ses trois collègues, évoquant un scénario qui implique la démission de certains sénateurs ce qui peut rendre le grand corps dysfonctionnel. Révulsé, le sénateur Lambert croit qu’il faut désormais envisager de modifier les règlements internes pour que le quorum soit réduit à 10.

Le sénateur du sud-est dénonce le comportement de ces élus qui selon lui réclament des porte feuilles pour leurs partis politiques afin d’accorder un vote favorable au premier ministre désigné.

Intervenant au journal 4 heures de radio Métropole, les sénateurs Joseph Lambert et Edmonde Supplice Beauzile se sont chamaillés autour de la séance avortée de ce mercredi.

Faisant remarquer que son absence était due à une convocation du comité exécutif de son parti, Edmonde Supplice Beauzile a souligné que le sénateur Lambert dans sa colère a révélé un plan ourdi par son groupe contre le sénat.

Elle rend le chef de l’état responsable du blocage de la crise. " Le sénateur Riché m’a dit que lors de la dernière rencontre le président Préval lui a demandé s’il était prêt à voter pour n’importe qu’elle femme au poste de premier ministre", révèle Mme Beauzile se demandant si le président Préval appuie la candidature de Michèle Pierre Louis.

Contacté par radio Métropole, le sénateur Riché a indiqué que les propos du président Préval doivent être compris dans un contexte de plaisanterie. Il explique que la remarque ne concernait nullement Michèle Pierre Louis.

C’est également l’avis du président du sénat, Kelly Bastien, présent lors de la rencontre. " La remarque vise à mettre l’accent sur la compétence d’une personne pour qu’elle puisse être désignée premier ministre", ajoute le sénateur Bastien.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13949

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Le Sénat fait durer le suspense !

Le Sénat a reporté la séance de ratification de Michèle Duvivier Pierre-Louis, le Premier ministre désigné, deux élus de la Fusion des sociaux-démocrates et un de l'Organisation du peuple en lutte ayant brillé par leur absence.

Trois absences suffisantes pour faire durer le suspense et faire ressortir la déception non La colère et la déception se lisaient sur les visages, mercredi, à la salle de séance du Sénat de la République à l'annonce du renvoi sine die de la séance de ratification du choix de Michèle Duvivier Pierre-Louis, le Premier ministre désigné. « Le quorum n'étant pas constaté, la séance est reportée », a lâché, l'air embarrassé, Kély C. Bastien, président du grand Corps, l'appel nominal ayant constaté l'absence de deux élus de la Fusion des sociaux-démocrates - Edmonde Supplice Beauzile et Judnel Jean - et de Joseph Pierre-Louis, de l'Organisation du peuple en lutte (OPL).

Non seulement de la commission spéciale chargée d'analyser les pièces de Mme Pierre-Louis mais aussi des dizaines d'observateurs massés dans le minuscule espace attenant à la salle de séance. « C'est dommage que certains sénateurs choisissent d'infirmer le quorum, a regretté le sénateur Michel Clérié, président de la commission spéciale. Mes collègues devraient se présenter à la séance en vue de défendre leur point de vue. » Elu sous la bannière de la Fusion des sociaux-démocrates, Michel Clérié n'est pas à sa première déception. Mettant en avant des divergences profondes au sein du nouveau bloc majoritaire (relatif) constitué au Sénat, il a récemment abandonné le « Bloc des 10 ».
Mécontent lui aussi de l'absence non motivée de ses collègues, le président du Sénat s'est gardé de fixer une nouvelle date pour la présentation du rapport de la commission spéciale. « Si les sénateurs ne s'étaient pas présentés à la séance pour des raisons indépendantes de leur volonté, la séance pourra se tenir demain, a dit Kély C. Bastien de la plateforme Lespwa. Cependant, si leur absence est motivée par des raisons politiques, nous devons attendre que la question soit réglée.»
La colère, contagieuse, provoquée par l'absence des élus de la Fusion des sociaux-démocrates et de l'OPL ne laisse pas de marbre le sénateur Joseph Lambert qui voit en la non-tenue de cette séance une honte pour le pays. « C'est honteux de voir des sénateurs agir de la sorte, a dit d'un ton colérique l'ex-président du grand Corps. Le groupe des neuf avait fait deux exigences que le président René Préval et le Premier ministre désigné ont convenu de satisfaire. Ils devraient être tous présents à la séance d'aujourd'hui. »

Le « Groupe des 9 » sénateurs conditionnait leur vote à l'intégration des partis politiques dans la formation du prochain gouvernement et une déclaration publique du Premier ministre désigné pour couper court aux rumeurs relatives à son homosexualité présumée. « Les deux exigences étant satisfaites, pourquoi les partis politiques ne prennent pas leurs responsabilités ? », s'interroge, perplexe, le sénateur Youri Latortue, l'un des chefs de file du « Bloc des 9 » auquel appartiennent les trois absentéistes à la séance très attendue de la ratification du choix de Mme Pierre-Louis approuvé le 17 juillet en cours par une majorité écrasante de députés. Cette séance, avait pourtant annoncé le sénateur Rudy Hériveaux, sera une simple formalité si le président René Préval répond aux exigences du « Bloc des 9 ».

Coordonnateur adjoint de l'OPL, le sénateur Andris Riché tente de s'innocenter les partis politiques: « A l'OPL, il n'y a pas eu de consigne sur la ratification du Premier ministre désigné », a affirmé le sénateur Riché, un tantinet critique à l'endroit du président du Sénat qui, d'après lui, a reporté trop tôt la séance.

Douze sièges sont restés vacants au Sénat depuis la mort tragique de Noël Emmanuel Limage en janvier 2007, la destitution de Rudoph Boulos et la fin du mandat en mai dernier des sénateurs élus pour 2 ans (dix élus dont Ultimo Compère, lui aussi destitué). Depuis, le quorum devient fragile au grand Corps où la présence de 16 des 18 sénateurs en fonction est nécessaire pour tenir séance !

Jean-Pharès Jérôme
pjerome@lenouvelliste.com

Claude Gilles
claudegilles@lenouvelliste.com

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=60575&PubDate=2008-07-30

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Ratification du PM désigné : Séance avortée au Sénat

Des Sénateurs fulminent contre trois collègues de l’OPL et de la Fusion ayant infirmé le quorum

mercredi 30 juillet 2008,

Radio Kiskeya

La très attendue séance de ratification du choix du Premier ministre désigné a avorté mercredi au Sénat à cause de l’infirmation du quorum par trois élus alors que l’assemblée s’apprêtait à approuver la candidature de Michèle Pierre-Louis au lendemain de déclarations de cette dernière démentant les rumeurs sur son homosexualité présumée.

Les Sénateurs Joseph Pierre-Louis de l’Organisation du peuple en lutte (OPL), Edmonde Supplice Beauzile et Judnel Jean, tous deux de la Fusion des sociaux-démocrates, qui se trouvaient au Palais Législatif, ont décidé d’abandonner la salle de séance au grand dam de leurs collègues qui ont jugé cette attitude très malheureuse. Deux appels nominaux ont accusé la présence de 15 Sénateurs. Le quorum étant de 16 Sénateurs, selon les règlements internes, le président du bureau, Kelly Bastien, a annoncé un report sine die de la séance au cours de laquelle le Grand Corps devra se prononcer sur le rapport de la commission spéciale ayant étudié le dossier de Mme Pierre-Louis.

Perplexe, M. Bastien s’est interrogé sur les raisons ayant porté les trois Sénateurs à se retirer au moment où le pays, privé de gouvernement depuis trois mois, attend des décisions importantes de ses représentants. Si Pierre-Louis, Beauzile et Jean sont prêts à s’expliquer, la séance se tiendra dès jeudi. Mais, si leur absence est politiquement motivée, le problème devra être résolu avant l’annonce d’une nouvelle date pour la ratification du Premier ministre désigné, a confié le Sénateur Kelly Bastien.

Pour sa part, le vice-président de la Chambre haute et membre du directoire de l’OPL, Andris Riché, a assuré que son parti n’avait passé à ses élus aucune consigne allant dans le sens d’un boycott de la séance. Attribuant l’absence de son collègue Joseph Pierre-Louis à son implication dans les efforts visant à mettre fin à un conflit entre les paroissiens du nouvel Evêché des Nippes (sud-ouest), Riché s’en est pris au président Bastien qui, à son avis, n’aurait pas dû identifier les Sénateurs ayant manqué à l’appel.

Très virulent, le Sénateur Lavalas Rudy Hériveaux a vertement reproché à ses pairs leur attitude jugée "puérile et nuisible". Louant la volonté du Président René Préval de faciliter l’intégration des partis politiques dans le prochain gouvernement, le parlementaire appelle les "absentéistes" à se ressaisir.

Même ton chez Youri Latortue. Le Sénateur de l’Artibonite (nord) et leader de Latibonit Ann Aksyon, dit s’étonner de voir que des partis comme l’OPL et la Fusion aient pu sombrer dans la politique de la chaise vide. Il croit venir le temps de la modernisation des formations politiques pour le plus grand bien de la démocratie.

Michèle Pierre-Louis, qui attend le feu vert du Sénat après avoir été ratifiée par la Chambre basse, il y a deux semaines, a qualifié mardi soir "de mensongères et calomnieuses" les allégations sur ses préférences sexuelles. Un "gage de moralité" destiné à apaiser les Sénateurs qui exigeaient une déclaration publique de l’intéressée sur une question très polémique. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5179

Faites place aux trottoirs!

Il faut désormais respecter les deux mètres de distance qui séparent les constructions des rues. Les autorités prennent les grands moyens pour faire respecter la loi. Faites place aux trottoirs, disent-ils dans un élan jugé tardif par certains pour réaménager une capitale qui regorge de constructions anarchiques et de marchés de rue.
Poussière, murs abattus, façades de maisons détruites, camions de remblais et de sable et hommes au travail traduisent, en partie, la difficulté pour tout usager de la route de fréquenter, jeudi matin, l'avenue Magloire Ambroise. « On doit remettre cette voie, comme indiqué par la loi, d'ici le début du mois prochain », a précisé un des contrôleurs du Ministère des Travaux publics, des Transports et Communication (MTPTC), rencontré sur place. Pour pour pouvoir achever ce travail dans le délai imparti, les ouvriers, supportés par les riverains, travaillent en deux groupes, matin et soir. « Toutes les dispositions sont prises pour achever, à temps, ces travaux», a-t-il indiqué.

Collaboration franche de la population
Selon lui, sans la collaboration de la population, rien n'eût été possible. Avertis trois mois à l'avance, certains propriétaires de maison, a-t-il dit, ont entrepris de leur propre gré, de démolir la façade de ces maisons. « D'autres nous demandent de le faire pour eux », a-t-il souligné précisant que, pour toute maison construite avant la promulgation de ces dispositions légales, l'équipe du MTPTC se charge de reconstruire la façade.
Sans vouloir polémiquer, un des propriétaires, contrarié par la démolition d'une partie de sa maison, a indiqué que « si on ne la démolit pas avant l'échéance, les hommes du MTPTC vont le faire à notre place, et là, on risque de perdre toute la maison ».
La force, a-t-il lâché désespérément, est à l'Etat. « Si on était au courant de ces lois, aurait laissé au moment de la construction les 2 mètres requis pour les trottoirs », a-t-il, malgré lui, affirmé.
Les priorités...
Les zones d'intenses activités scolaires, et par conséquent très fréquentées, sont, pour le moment, prioritaires. « On s'empresse de terminer avec elles avant la rentrée scolaire », a déclaré le contrôleur arguant que les prochaines destinations seront, entre autres, la rue Capois, l'avenue N...
Vêtu d'un maillot jaune, à l'instar de ses confrères, portant le sigle TPTC, il a indiqué que les propriétaires de ces maisons ont déjà été avertis. Le projet, a-t-il assuré, s'étendra sur toutes les zones de la région métropolitaine. Une question d'esthétique
Les différentes artères rénovées permettent déjà de voir le nouveau visage de la ville de Port-au-Prince. Les trottoirs de Babiole, de la 1re ruelle Jérémie, de l'avenue Jean-Paul II..., par exemple, sont assez grands et abritent des plantules placées à près de dix mètres de distance l'une de l'autre. Ce qui contibue à verdir quelque peu la zone. Cette mesure, qui vise, entre autres, à réaménager les caniveaux, à laisser plus d'espace aux piétons et à faciliter la circulation automobiles, est, selon l'assistant directeur des Travaux publics, Joiséus Nader, un aspect d'un vaste « programme de rénovation urbaine » prévu par le Ministère des Travaux publics, des Transports et Communications (MTPTC).
« Ces travaux de réfection des trottoirs ne sont qu'un début. Ils rentrent dans le cadre d'un programme plus large qui a pour ambition de libérer le littoral des constructions anarchiques », a-t-il déclaré sans pouvoir en préciser quand le démarrage. Cherchant à enlever le doute sur l'utilisation des trottoirs, l'assistant directeur des Travaux publics a assuré la population que des réunions ont eu lieu entre le MTPTC, la mairie et la Police nationale d'Haïti (PNH) pour éviter que ces trottoirs ne se transforment en marché de rue.

Jean Gardy Gauthier

Des militaires démobilisés occupent des anciens casernes des FAD’H

Plusieurs militaires démobilisés ont investi pacifiquement des édifices publiques à Ouanaminte et au Cap Haïtien dans l’après midi du mardi 29 juillet 2008.
A Ouanaminthe plus de 80 militaires démobilisés portant leurs uniformes traditionnels, et certains des armes occupent un édifice vétuste qui abritait jadis la caserne de la ville. Dans le même temps au Cap Haïtien plus d’une centaine de militaires ont investi le local de l’ancienne prison civile.
Dans les deux villes les militaires démobilisés ont bénéficié de l’appui de la population. Des groupes de curieux applaudissent certains déplacements de ces militaires qui se déclarent disposé à contribuer au rétablissement d’un climat sécuritaire dans le pays.
Milot Laguerre, sergent des FAD’H qui se présente comme le commandant du groupe indique que le rétablissement des forces armées d’Haïti (FAD’H) et le paiement de 14 mois d’arriérés de salaire sont les principales revendications des militaires.
" Nous sommes ici en application de la constitution si elle est abolie nous abandonnerons le local", insiste le sergent Laguerre qui n’a pas voulu préciser le nombre de militaires présent dans l’ancien caserne.

Les autorités policières du Cap Haïtien et les casques bleus ont mis du temps a réagir. Au début de la soirée, les casques bleus chiliens appuyés par des blindés avaient encerclé le local où les militaires démobilisés s’étaient réfugiés.
Jusqu'à 9 heures du soir, les militaires étaient toujours présents dans le local en dépit des négociations avec les autorités policières.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13946

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D'anciens militaires des FAD'H rentrent en scène
Une centaine d'hommes se réclamant des ex-Forces Armées d'Haiti, en tenue camouflage, ont pris d'assaut ce mardi, en milieu de journée, l'ancienne prison civile du Cap-Haitien logeant actuellement la direction départementale du Ministère de la Culture, à la rue 21.
Arrivés à bord de deux autobus, ces hommes ne détiennent apparemment ni arme de point ni arme de guerre. Exhibant des couteaux et des menottes, ils indiquent qu'ils sont là pour aider à l'amélioration de la situation sécuritaire du pays. « Nous sommes là, dans notre ancien local, pour servir notre pays et pour redonner espoir à la population qui vit dans une inquiétude permanente», déclare le porte-parole et commandant en chef du groupe, Laguerre MILOT.
Intervenant au micro des journalistes, «le coordonnateur général des Forces Armées» dans le Nord, Raphaël Money MICHEL, affirme que des débarquements du genre vont avoir lieu dans tout le pays, car les autres départements se préparent à investir les anciens locaux des FAD'H en vue de garantir la sécurité des Haïtiens.
Interrogé sur une éventuelle intervention des forces onusiennes, le commandant a tenu à les mettre en garde. « Nous sommes des militaires et nous avons les mêmes connaissances », avance Raphaël Money Michel.
Ils se disent prêts à résister à n'importe quelle force et promettent déjà de travailler en vue de résoudre rapidement le phénomène du kidnapping, car, selon eux, la police nationale est impuissante face à la montée galopante de ce phénomène.
« Nous laisserons cet endroit lorsque la Constitution de mars 1987 ne sera plus en vigueur, car c'est notre boussole et déjà nous comptons sur la bonne foi des Etats-Unis d'Amérique qui nous viendront en aide pour dire non à l'insécurité et faire revivre les Forces Armées d'Haïti », affirme le «commandant Laguerre» pendant que les autres soldats scandaient en choeur « USA !USA! USA! et Vive les Forces Armées».
A noter que ce débarquement survient au moment où le Conseil National de Désarmement, de Démobilisation et de Réinsertion (CNDDR) effectue une tournée dans le département du Nord pour présenter le bilan de ses réalisations.
De source bien informée, nous avons appris qu'une centaine d'hommes armés ont envahi au même moment l'ancien local des casernes de Ouanaminthe cet après-midi. Selon des correspondants de presse, les anciens militaires de Ouanaminthe de même que ceux du Cap-Haitien ont le même objectif.
Hansy Mars
hansymars@gmail.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=60519&PubDate=2008-07
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