Google

mardi 5 août 2008

500 nouveaux casques bleus argentins arrivent en Haïti

Un déploiement dans le cadre de la rotation des troupes

Radio Kiskeya

Un nouveau contingent de 498 casques bleus argentins a commencé à arriver dimanche à Port-au-Prince pour intégrer la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), a indiqué lundi à Buenos Aires un communiqué de l’Etat-Major conjoint des Forces Armées Argentines relayé par l’agence locale Telam.

Le Contingent IX, composé d’hommes et de femmes, affichera complet le 12 août prochain lorsque les derniers éléments quitteront l’aéropoprt international de Ezeiza à bord d’un vol spécial. Dans le cadre de la rotation des troupes, ces soldats de la paix remplaceront le Bataillon conjoint argentin et le personnel de l’Hôpital mobile de la force aérienne argentine déployés en Haïti depuis janvier dernier.

Les nouvelles troupes, qui comprendront 282 membres de l’armée de terre, 165 de la marine et 51 de la force aérienne, passeront six mois dans le pays sous le commandement du capitaine Jorge Luis Garcìa.

Dans leur majeure partie, les casques bleus fraîchement arrivés à Port-au-Prince appartiennent au régiment d’infanterie de montagne 16 dénommé "Chasseurs des Andes" et basé dans la localité argentine de Uspallata.

Les médecins militaires travailleront à l’hôpital argentin situé dans l’aire de l’aéroport international Toussaint Louverture de la capitale haïtienne tandis que le Bataillon conjoint sera déployé aux Gonaïves (171 km au nord de Port-au-Prince).

Comme plusieurs autres pays latinoaméricains, l’Argentine fait partie de la MINUSTAH qui compte environ 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5190

Haïti-Grippe aviaire : Vers l’élimination de poulets infectés

Opération risquée, selon un spécialiste
P-au-P, 04 août 08 [AlterPresse] --- Les poulets infectés par le virus H5N2 de la grippe aviaire sont sur le point d’être éliminés pour empêcher la propagation de cette maladie dans d’autres régions haïtiennes, apprend AlterPresse.
Des médecins vétérinaires haïtiens et cubains sont délégués, ce 4 août 2008, dans les zones où des foyers d’infection ont été découverts en vue de l’élimination des poulets infectés.
Au total, six foyers d’infection ont été identifiés en Haïti dans les départements du Nord, des Nippes et du Nord-est, selon le docteur Max Millien, directeur du Laboratoire Tamarinier, chargé de la santé animale.
Les études épidémiologiques suivent leur cours dans les communes du Cap-Haïtien, de Limonade, de Ouanaminthe, de Miragoâne et de Cerca-la-Source, touchées par cette maladie, selon le médecin vétérinaire.
Le directeur du Laboratoire Tamarinier déclare à AlterPresse qu’une entente a été trouvée avec les producteurs autour de cette « stratégie » qui consiste en « l’élimination » des foyers infectés.
En lieu et place de l’abattage des poulets infectés, le docteur Millien préfère parler d’« élimination » ou d’« éradication ».
« Aucune action ne sera faite au détriment des producteurs », rassure le docteur Max Millien, précisant qu’une solution négociée avec les concernés a été trouvée.
Dans une interview a l’agence Agropresse, le médecin vétérinaire Michel Chancy estime que l’abattage des poules se trouvant dans l’environnement d’un foyer « ne garantit pas un succès à coup sûr. Ce sont des opérations risquées », ajoute-t-il.
Chancy ne voit pas non plus la nécessité d’une opération urgente de vaccination, « puisque le virus est de type très faiblement pathogène et ne tue pas les poules et que de plus, il ne se transmet pas à l’homme ».
« Ce n’est pas une tâche facile d’arriver à éliminer la présence du virus de la grippe aviaire dans un pays », pense le spécialiste, qui souligne que « même certains pays industrialisés n’arrivent pas à le faire ».
Connu sous le nom de influenza aviaire, le H5N2 ne se transmet pas à l’homme, contrairement au H5N1, la forme la plus grave dénommée plus couramment grippe aviaire ou grippe du poulet.
Ce virus a été découvert en Haïti au début du mois de juin, alors que sa présence a été identifiée en République dominicaine depuis décembre 2007.
Les autorités haïtiennes ont adopté, depuis janvier 2008, des mesures d’interdiction sur l’importation des produits avicoles dominicains. [do gp apr 04/08/2008 14 :40]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7549

------------------------------
Commentaires:
La présence du virus de la grippe aviaire en Haïti n’est pas une surprise dans la mesure ou il a été retrouvé en République Dominicaine . Et il est à se demander si le virus s’est installé d’abord à Saint Domingue et après en Haïti. Voire se dire si des études spécialisées réalisées des deux côtés de la frontière n’auraient pas révélé la présence de la grippe aviaire sur la totalité de l’île.
Toujours est il que les autorités haïtiennes après avoir adopté des mesure rentrant dans le cadre du politiquement correct, se retrouvent bien bec et ongles englués dans un vrai problème dont on ignore les issues.
Les spécialistes préparent déjà la population et l’opinion publique à un éventuel échec en s’appuyant sur le fait que des pays industrialisés avancés avec une éducation citoyenne très au point n’arrivent pas toujours à juguler ce type de problème de santé publique animale.
Il est évident que le contrôle de la grippe aviaire augmente la liste des problème insolubles en Haïti au même titre que le déboisement, les constructions anarchiques du morne l’hôpital, l’occupation des rues et des trottoirs par des vendeurs de n’importe quoi …
Il ne faudrait cependant pas que la non éradication de cette maladie fasse de nous des cartes marquées et que l’on soit traités comme des pestiférés au cours des voyages en terres étrangères. Tout est possible