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vendredi 8 août 2008

Retour au calme à la frontière, suite aux négociations entre les autorités des deux pays

Une rencontre a eu lieu mercredi entre les autorités haïtiennes et dominicaines, une semaine après l’assassinat de Frantzy Grand Pierre, 23 ans, par un policier dominicain.
Liliane Denis, membre de la délégation haïtienne qui s’était rendu à Elias Pinas, affirme que les autorités dominicaines se sont engagées à dédommager les parents de la victime. " La veuve a indiqué que la victime avait offert les clés de sa voiture comme garantie pour les 1000 pesos supplémentaires, ce qui a été refusé", explique Mme Denis qui révèle que les membres des deux délégations ont convenu de la nécessité d’installer un consulat haïtien à Elias Pinas.
Les autorités dominicaines auraient appréhendé le policier auteur du meurtre. On assiste a un retour au calme dans la région de Belladères même si les haïtiens ne peuvent toujours pas se rendre en république dominicaine.
En début de semaine, une première délégation du ministère de l’intérieur avait réalisé un premier round de négociation avec les dominicains. La vice déléguée de Belladères, Joseph Elvire, révèle que les membres de la délégation s’étaient entretenus avec le juge qui avait dressé le constat de décès.
Selon Mme Joseph plusieurs cas d’assassinat d’haïtiens par des dominicains ont été enregistrés ces derniers mois. " Les relations entre haïtiens et dominicains sont tendues", dit-elle faisant remarquer que le fonctionnement du marché binational est problématique parce que seuls les haïtiens paient des taxes..Joseph Elvire croit que l’absence de structures étatiques dans la région est l’une des causes des agressions. " Ils croient qu’ils sont supérieurs aux haïtiens parce qu’ils voient l’état de délabrement de la partie haïtienne", ajoute t-elle.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13975

Des haïtiens parmi plus de 300 membres présumés de gangs arrêtés en Floride

Une vaste opération de plus d’un mois qui a permis de traquer des jeunes de différentes communautés impliqués dans des activités criminelles
jeudi 7 août 2008,
Radio Kiskeya
Les services d’immigration des Etats-Unis ont arrêté 312 membres présumés de gangs opérant dans le sud de la Floride, dont de jeunes haïtiens, lors d’une vaste opération réalisée entre le 18 juin et le 25 juillet derniers, a annoncé jeudi l’agence d’immigration et de contrôle des douanes relayée par EFE.
Outre les haïtiens, parmi les individus incarcérés se trouvent des ressortissants des Bahamas, de Cuba, de la Colombie, du Chili, du Salvador, des Etats-Unis, du Guatémala, du Honduras, de la Jamaïque, du Mexique et du Nicaragua.
Divers agences fédérales impliquées dans la sécurité du territoire américain ont été associées aux interventions ayant conduit à plusieurs centaines d’arrestations sous de graves accusations de crime organisé, possession, achat et trafic de drogue, possession d’armes à feu, tentative d’assassinat et de vol.
Au nombre des personnes appréhendées figurent l’haïtien Johnson Valcourt, 25 ans, membre du gang dénommé Uptown ainsi que le principal leader du groupe, Kinske St. Vilus, 33 ans, de nationalité bahaméenne.
Les gangs notamment visés par cette offensive sont, outre Uptown, MS-13, Top Six, Washington Park, 170 Boys et Hollywood Squares.
Depuis le début en 2005 de la mobilisation des forces de l’ordre contre les dangereux gangs de la Floride, plus de 10.000 individus appartenant à plus de 700 bandes armées ont été arrêtés.
Dans cet Etat, de nombreux jeunes haïtiens et haïtiano-américains ayant basculé dans la délinquance ont été, ces derniers mois, soit épinglés par la police soit victimes d’affrontements meurtriers entre gangs rivaux. spp/Radio KIskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5204
HRV commente :
Un florilège du succès du processus immigration-intégration américain. Il ne serait as étonnant de voir les parents de ces jeunes entrain de rouler de grosses cylindrées et possédant de belles maisons.
Le succès relatif a été conçu au détriment de l’éducation des enfants. On peut admettre que souvent les parents se sont vus obligés à travailler plusieurs « shift » pour joindre les deux bouts.
Aujourd’hui, le souci c’est de savoir si les autorités américaines ne vont pas emballer ces délinquants et les envoyer vers Haïti.
Nous retenons les noms !

CONFLIT JUSTICE vs PNH...QUI PEUT LES CONTROLER?

Le 7 Avril dernier, un hasard de calendrier m’avait permis de suivre à Paris le fiasco du parcourt de la flamme olympique. Après avoir assisté à l’élan de brutalité gratuite dont avait fait preuve les forces de l’ordre françaises contre les gens qui protestaient contre les derniers affrontements entre les chinois et les tibétains, j’avais un sentiment plutôt mitigé en ce qui concerne le comportement à adopter face au déroulement des jeux olympiques.
Aujourd’hui, après la cérémonie d’ouverture, je plains carrément ceux qui ont milité et militent encore pour son boycott.
Comme haïtien natif natal je ne peux m’empêcher de tout extrapoler de d’établir des comparaisons les plus invraisemblables. Je me suis dit si on a autant handicapé à cause d’une hypertrophie de l’ego de petits fonctionnaires qui se comportent comme de vrais matadors superbes, dans un petit pays d’un peu plus de 10.000.000 d’habitants quelle peut être l’ampleur du bordel dans un pays comme la chine avec 1.300.000.000 de citoyens ?
De ce fait je légitime toute manière de gouverner capable de faire de la discipline un terrain fertile à l’éclosion de l’équilibre entre le droit et le devoir et qui fait la chasse au vagabondage dans toutes ces formes.Vive la dictature disciplinaire!
Actuellement, l’un des plus gros défis auxquels fait face la société haïtienne est l’insécurité manifestée sur sa forme la plus monstrueuse dans le kidnapping. Ce phénomène réel et nouveau a pu germer grâce à plusieurs facteurs dont le manque crucial d’autorité et ceci même du temps du gouvernement de Jean Bertrand Aristide.
Le contrôle de ce fléau qui finira sans doute par faire disparaître Haïti présuppose un travail sérieux dont l’efficacité ne saurait se démontrer sans une addition des efforts de la justice et de la police nationale.
Or, depuis quelques temps, comme dans le règne des primates, les autorités policières et judiciaires se livrent une querelle pour une suprématie dont la population ne comprend point la portée, en ouvrant littéralement les braguettes et montrer leurs sexes à défaut de faire preuve d’intelligence.
Je vous présente regroupées , les dernières nouvelles autour de ce conflit qui est boudé par nos fameux et utiles législateurs, trop occupés à s’assurer leurs parts du gateau qui est sur le point de se découper !
Bonne lecture!!

HRV
1- Pas encore d’évidence de l’implication du véhicule du responsable du Bureau de presse de la Présidence dans une affaire de kidnapping
Evoquant des préjudices moraux à lui et à sa famille, Assad Volcy réclame des « éclaircissements publics » de la PNH
Mercredi 6 août 2008,
Radio Kiskeya

Aucun enlèvement d’enfant à Bois-Moquette (Pétion Ville) dans la soirée du mercredi 30 juillet dernier, n’aurait encore été vérifié, dans le cadre de l’enquête ordonnée par le Parquet du Tribunal civil de Port-au-Prince sur l’implication présumée du véhicule du responsable du Bureau de presse de la Présidence haïtienne, Assad Volcy, dans une affaire de kidnapping.
Aucune déposition relative à un enlèvement survenu ce soir-là dans ce quartier n’a été enregistrée ni par la police, ni par la justice, selon des sources proches de l’enquête.
Le jeudi 31 juillet, suite à une alerte donnée la veille au sujet d’un cas de kidnapping à Bois-Moquette, le véhicule de M. Volcy a été pris en chasse par la police. Un chauffeur et un policier qui s’y trouvaient ont alors abandonné le véhicule dans une impasse, laissant tomber, dans leur fuite, une arme de poing.
Huit jours après l’incident, les 2 occupants du véhicule ont été entendus par la Direction Centrale de Police Judiciaire (DCPJ). Volcy a également fourni des explications aux enquêteurs. Son véhicule lui a été restitué après vérification des documents d’immatriculation.
Interrogé par Radio Kiskeya au sujet de l’attitude de son chauffeur et de son garde du corps lorsque la police les a pris en chasse, Assad Volcy, précise d’abord avoir procédé à la révocation du chauffeur. Il rapporte que les deux hommes lui ont précisé avoir craint pour leur vie face à l’agressivité apparente des policiers. Ils sont retournés sur les lieux quelques minutes après, en sa compagnie, « ce qui prouve qu’ils ne se sentaient coupables d’aucun forfait », a précisé Assad Volcy. Il soutient que, pendant tout le déroulement de l’incident, les deux hommes tentaient de lui décrire au téléphone la situation difficile dans laquelle ils se trouvaient. De retour sur les lieux, ils ont récupéré l’arme appartenant à la police et qui avait été mise au service du policier assurant la sécurité rapprochée de M. Volcy.
Précisant avoir personnellement piloté sa voiture du matin jusqu’au soir le jour du prétendu enlèvement, Volcy affirme ne rien comprendre de ce qui s’est passé le lendemain.
En raison des préjudices moraux causés à lui et à sa famille par cette affaire, Assad Volcy dit s’attendre à ce que la police apporte publiquement des éclaircissements sur cet incident qui, à son avis, serait éventuellement à mettre au compte de la confusion, « comme ne l’a d’ailleurs pas écarté sur la station Caraïbes FM le commissaire de police de Pétion Ville, Frantz George », relève-t-il.
L’incident du 31 juillet avait relancé le conflit larvé entre la police et le commissaire du gouvernement près le Tribunal civil de la capitale, Claudy Gassant, qui avait alors dénoncé un montage de plus réalisé par la police dans le but de salir l’image de quelqu’un. Il avait en ce sens relevé que, dans un premier temps, les policiers n’étaient pas en mesure d’indiquer la plaque d’immatriculation du véhicule qu’ils poursuivaient. « Dans un second temps, la plaque d’immatriculation du véhicule de Volcy a été vraisemblablement ajoutée au registre de la police de Pétion Ville au moyen d’une plume différente de celle utilisée pour les autres informations enregistrées dans le même registre », avait déclaré le chef du Parquet. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5200
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2. Mandat d’amener du parquet de Port-au-Prince contre un commissaire de police
Une décision du commissaire Claudy Gassant qui accuse Frantz Georges de "tentative d’assassinat et association de malfaiteurs" à la suite de l’interception du véhicule d’un fonctionnaire de la Présidence ; gel du dossier des détenus de la prison civile de Pétion-Ville
jeudi 7 août 2008,
Radio Kiskeya
Le commissaire du gouvernement près le parquet du tribunal civil de Port-au-Prince, Claudy Gassant, a décerné un mandat d’amener contre le commissaire de police de Pétion-Ville (banlieue est de Port-au-Prince), Frantz Georges, suite à des incidents en cascade enregistrés dans le cadre de l’implication supposée dans un rapt du véhicule de service d’un fonctionnaire de la Présidence.
Selon Jean Serge Joseph, l’un des substituts du commissaire interrogé jeudi par Radio Kiskeya, Georges est poursuivi pour « tentative d’assassinat et association de malfaiteurs ». L’inspection générale de la Police Nationale a été invitée à prendre en charge l’exécution du mandat qui pourrait intervenir à n’importe quel moment.
Très remonté contre l’officier de police, le chef du parquet, qui a fréquemment maille à partir avec les responsables de la PNH, estime avoir été « agressé et traité sans égard » par M. Georges lors de l’interception à Delmas 83 (banlieue est) de la Montero DID de couleur blanche. De l’avis de Claudy Gassant, il avait été lui-même mis en joue tandis que ses substituts, arrivés sur les lieux avant lui, étaient pris en otage par des policiers lourdement armés ayant entouré le véhicule après la fuite de ses deux occupants.
Outre le mandat d’amener dont il fait l’objet, Frantz Georges est également frappé d’interdiction de départ. Me Jean Serge Joseph, qui s’est refusé à tout commentaire sur ce point, annonce l’intervention prochaine de Me Gassant dans la presse lorsque la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) aura bouclé l’enquête judiciaire ouverte sur l’incident de Delmas 83.
Face à la menace de son éventuelle arrestation, le commissaire municipal a décidé de renforcer sa sécurité rapprochée.
De plus, son transfèrement a été réclamé. Une exigence du parquet de la capitale à laquelle le directeur général de la police, Mario Andrésol, se serait toutefois catégoriquement opposé.
Quant à Assad Volcy, responsable du bureau de presse du Palais National (siège de la Présidence) et à qui appartient le véhicule soupçonné d’implication dans l’enlèvement présumé d’une enfant, il a continué à clamer son innocence et à exiger des excuses publiques de l’institution policière. Au cours des différentes séquences de cette affaire, M. Volcy a bénéficié du soutien indéfectible de Me Claudy Gassant qui n’a pas caché son amitié pour lui.
Autre conséquence des luttes de pouvoir et de personnes opposant deux segments de la chaîne pénale, depuis mardi le tribunal de paix de Pétion-Ville n’est plus autorisé à interroger des détenus de la prison civile de la commune. Cette suspension du processus judiciaire ordonnée par le commissaire du gouvernement a provoqué la colère des détenus qui ont bruyamment manifesté mercredi dans le centre carcéral.
Avant le dernier épisode du présumé kidnapping, Claudy Gassant avait ordonné et obtenu l’arrestation pour port et détention illégale d’armes à feu d’un proche de M. Andrésol, Fahed Esper, le 27 juillet dernier, au cours d’un festival musical de Compas Direct au centre sportif Henfrasa, à Delmas 33 (banlieue nord). Alors qu’il venait de conduire sur le site du festival les enfants et les invités du commandant en chef de la PNH, Esper, contractuel de l’institution et directeur de la compagnie de sécurité Métro, avait été retrouvé en possession de deux pistolets 9mm et d’une arme automatique MP-5 ainsi que d’un badge de la police arrivé à expiration.
A cause de ses problèmes de santé, il allait bénéficier une semaine plus tard d’une libération provisoire à caractère humanitaire.
Le feuilleton à rebondissements police/parquet n’a cessé de s’amplifier au cours des derniers mois et s’est traduit par une inimitié et une confrontation à peine voilées entre le chef du parquet et le numéro un de la PNH. Cette perception s’est largement répandue dans l’opinion publique malgré les démentis apportés sur les ondes le week-end dernier par Andrésol et Gassant, le second allant jusqu’à qualifier le premier de « ex-compagnon d’exil et ami de toujours ».
Aucune intervention efficace des supérieurs hiérarchiques des deux responsables n’a été constatée à ce jour tandis que l’escalade continue d’atteindre des sommets, faisant chaque fois craindre le pire. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5203
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3. Une procédure judiciaire est lancée contre le juge Claudy Gassant
Samuel Madistin, avocat du commissaire municipale, Frantz Georges, révèle avoir enclenché une procédure judiciaire contre le chef du parquet de Port-au-Prince.

Maître Madistin affirme que le chef du parquet de Port-au-Prince avait frappé son client au visage lors d’une rencontre fortuite au club indigo le samedi 2 août 2008. " Nous avons lancé une procédure judiciaire contre M. Gassant pour une infraction au code pénale “, explique le juriste qui fait remarquer que la plainte a été déposée contre un citoyen.

L’affaire a été portée par devant le tribunal correctionnel de Saint Marc indique Maître Madistin rappelant que les coups au visage sont punis par l’article 256 du code pénale. " Il a été cité à comparaître par devant le tribunal", insiste Samuel Madistin précisant que le tribunal attendra la fin des assises criminels pour fixer une date pour la comparution.

Le juriste assure que l’incident s’était produit en présence de témoins qui auront également à se présenter lors de l’audition.Interrogé sur les moyens pour contraindre Maître Gassant à répondre à la convocation, Samuel Madistin a tenu à rappeler l’un des principes fondamentaux en droit, nul n’est au dessus de la loi. " La juridiction de Saint Marc l’obligera à répondre à la convocation ", argue Maître Madistin expliquant qu’on ne vit plus à l’époque de la dictature quand un citoyen avait un pouvoir sur tout le territoire. " Nous sommes dans un état de droit et chaque citoyen doit répondre de leurs actes", ajoute t-il.

En ce qui a trait au mandat d’amener émis par le parquet à l’encontre du commissaire Georges, le juriste soutient qu’un mandat décerné de manière arbitraire peut être annulé. " Nous avions une bonne expérience en la matière, nous avions déjà fait annulé des mandats arbitraires contre des citoyens dont Josué Mérilien, Sony Bastien Pierre Espérance et Michael Lucius", rappelle t-il.

Selon Maître Madistin, le commissaire du gouvernement n’a pas le droit de décerner des mandats contre un citoyen sauf en cas de flagrant délit. " Les citoyens sont protégés par la loi ils ne sont pas abandonnés aux caprices des autorités", soutient Samuel Madistin.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13976

3. Le parquet interrompt tout contact avec le commissariat de Pétion ville
Le bras de fer entre le chef du parquet de Port-au-Prince, Claudy Gassant, et le commissaire de police de Delmas, Frantz Georges, nuit au bon fonctionnement de l’appareil judiciaire. Les tribunaux de paix de Pétion ville et Kenskof ont reçu l’ordre du parquet de ne plus recevoir de ne plus recevoir de détenus en provenance du commissariat de Pétion ville et du sous commissariat de Delmas 62.

Le substitut du commissaire du gouvernement, Jean Serge Joseph, pour justifier cette décision révèle qu’une procédure judiciaire pour tentative d’assassinat a été lancée contre le commissaire municipal, Frantz Georges. " Il est poursuivi pour tentative d’assassinat et association de malfaiteurs au préjudice de deux substituts du commissaire du gouvernement, d’un juge de paix suppléant et d’un greffier du tribunal de paix de Delmas", indique le juge Joseph rappelant l’incident de Delmas 83 le 31 juillet dernier.

Selon le substitut, le commissaire municipal Frantz Georges et une vingtaine de policiers lourdement armés avaient " kidnappé des membres de l’appareil judiciaire pendant deux heures".Interrogé sur les conséquences de la décision du parquet sur le fonctionnement de l’appareil judiciaire, le juge Joseph a préféré rappeler que nul n’est au dessus de la loi. Il souhaite que les supérieurs hiérarchiques de M. Georges le contraigne à répondre aux questions de la justice.

Entre-temps plus de 25 personnes détenues au commissariat de Pétion ville n’ont pas pu comparaître par devant leur juge ce jeudi.

Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) dénonce le comportement du chef du parquet soulignant que cette décision pénalise les personnes appréhendées. Tout en rappelant que dans un délai de 48 heures une personne arrêtée doit comparaître par devant son juge, Pierre Espérance, un des responsable du RNDDH craint que des criminels soient remis en liberté lorsque leurs avocats évoqueront le principe de l’Habeas corpus.

De son coté, le président de la commission justice de la chambre basse, Arcène Dieujuste, souhaite une intervention du chef de l’état afin de mettre un terme au conflit entre le parquet de Port-au-Prince et le commissariat de Pétion ville. " C’est une plaisanterie de mauvais goût pour la justice haïtienne", lance t-il faisant remarquer que les criminels seront les grands bénéficiaires de ce conflit. " La chambre basse a un problème avec le commissaire Gassant, quand il y a trop de pouvoir il y a excès de pouvoir", explique t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13974