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lundi 13 octobre 2008

Le consul général des USA explique les critères de l’octroi d’un visa non immigrant

Le consul général des Etats-Unis à Port-au-Prince, Donald Moore, a expliqué aux auditeurs de radio Métropole les principes régissant le fonctionnement du consulat, lors d’une émission spéciale. Il a fait remarquer qu’Haïti figure parmi les premiers pays ayant utilisé le système de formulaire électronique pour les demandes de visa non immigrant. " Il n’y a aucun problème avec les haïtiens qui remplissent le formulaire convenablement", ajoute t-il.Répondant à une critique d’une auditrice qui a essuyé trois " refus" au consulat, M. Moore a soutenu que les consuls prennent des décisions en fonction des dossiers. " On ne juge pas sur l’apparence", dit-il rappelant que l’interview est également prise en compte. Le consul général des Etats-Unis à Port-au-Prince soutient que la durée maximale de visa est de 5 ans parce que le gouvernement haïtien accorde des visas de 5 ans aux américains. " C’est une politique de réciprocité, on accorde des visas de 10 ans aux italiens parce que leur gouvernement accorde des visas de 10 ans aux américains", argue t-il. En ce qui a trait à une déconcentration des services du consulat, M. Moore a signalé que la création de nouvelles annexes nécessitera des ressources financières supplémentaires. Dans son intervention le consul général des Etats-Unis a soutenu que chaque demande de visa non immigrant est analysée en tenant compte des critères spécifiques. " Une personne, qui avait obtenu un visa dans le passé, n’est pas automatiquement assurée de son renouvellement", insiste t-il. " La personne doit prouver qu’il a des liens familiaux, sociaux et économiques très fortes en Haïti", dit-il soulignant que les visiteurs ayant dépassé la durée de séjour sont en contravention avec la loi américaine. " Pour obtenir un prochain visa cette personne doit expliquer les causes spéciales de l’extension du séjour".Interrogé sur l’annulation du visa non immigrant d’un enfant, Donald Moore a fait remarquer que les visas accordés aux enfants sont liés à la situation de leurs parents.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14158

Le mandat de la Minustah devrait être prorogé d’un an par l’ONU

Le secrétaire général du conseil de sécurité de l’ONU, Ban Ki moon, a recommandé une prorogation du mandat de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah). Les membres du conseil de sécurité devraient dans une résolution en début de semaine proroger d’une année le mandat de la Minustah qui arrive à terme ce 15 octobre.
Aucune réaction particulière n’a été enregistrée à l’approche de cette date. Les membres du gouvernement haitien, accordant la priorité au programme d’urgence après les récents cyclones, se sont gardés de tout commentaire sur le sujet.
Les chefs de file des partis politiques et les parlementaires n’ont pas réagi face à la possibilité de prorogation du mandat de la Minustah. Certains parlementaires s’étaient réjoui de l’appui de la mission de l’ONU dans les efforts pour venir en aide aux sinistrés des récents cyclones.
La semaine dernière à New York, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Minustah, Hédi Annabi, avait rappelé la nécessité pour que la communauté internationale au sens large travaille parallèlement avec la MINUSTAH en faveur de la stabilisation et du développement économique et social en Haïti.
La MINUSTAH est une mission de stabilisation, a rappelé M. Annabi. Son mandat vise à garantir la sécurité dans le pays et à l'aider à reconstruire les institutions d'un État de droit. Mais la stabilité a plusieurs dimensions, y compris, inévitablement une dimension économique et sociale, a-t-il ajouté, et la misère de la population " n'est tout simplement pas compatible avec la stabilité et la sécurité ".
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14159

L’Espagne entend intensifier sa coopération avec Haïti

L’ambassadeur d’Espagne à Port-au-Prince, Juan Fernandez Trigo, réitère la détermination du gouvernement espagnole à renforcer la coopération avec Haïti. Faisant remarquer que l’enveloppe de la coopération en 2008 représente 50 fois celle de 2003, l’ambassadeur Trigo rappelle que 2 officiels du gouvernement espagnol, dont la vice présidente, avaient effectué des séjours en Haïti au cours de cette année. L’organisation de la conférence des bailleurs de fonds à Madrid témoigne de l’intérêt de l’Espagne en faveur d’Haïti soutient le diplomate.La communauté espagnole en Haïti, estimée à 150 personnes a commémoré ce 12 octobre la fête nationale de l’Espagne.Interrogé sur l’intérêt de l’Espagne en Haïti, Juan Fernandez Trigo a soutenu que son pays accorde une grande importance à la coopération avec tous les pays de l’Amérique latine. " Haïti est le pays le plus pauvre de la région, on ne peut pas l’ignorer en prétextant des questions de langues", dit-il. L’ambassadeur Trigo signale que son pays apporte une contribution importante dans les secteurs de l’éducation, de l’environnement et de la production agricole. " 40 % de l’enveloppe de la coopération avec Haïti, évaluée à 25 millions de dollars, sont consacré à l’éducation ", assure le diplomate espagnol. De plus, l’Espagne concentre une grande partie de ses projets dans le sud-est. Juan Fernandez Trigo explique ce choix par le souci d’éviter des duplications et de réaliser des projets binationaux. " Des coopérants espagnols établis en République Dominicaine traversent la frontière pour réaliser des projets en Haïti", argue t-il. Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, l’ambassadeur d’Espagne a soutenu que l’arrivée des investisseurs espagnols en Haïti est l’une de ses principales préoccupations. " La coopération ne conduira pas au développement, il faut la création d’emploi par des investisseurs étrangers", ajoute t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14160

Des élus sont insatisfaits des projets réalisés dans le cadre de l’état d’urgence

Alors que le gouvernement se prépare à solliciter le renouvellement de l’état d’urgence par le parlement, de nombreux élus se déclarent insatisfaits de l’action gouvernementale après les récents cyclones.La sénatrice Edmonde Supplice Beauzile (Fusion) se dit insatisfaite de la gestion des fonds de l’état d’urgence. " Ces fonds n’ont pas encore été utilisés", selon Mme Beauzile estimant que l’action de mise en œuvre n’est pas au rendez vous. La sénatrice, élue dans le Plateau Central, s’interroge sur l’utilisation des 50 % de l’enveloppe annoncé par la première ministre Michèle Pierre Louis. " En réalité rien n’est fait ", dit-elle faisant remarquer que des montants engagés pour la construction d’un pont sont considérés comme dépensé. La semaine dernière des habitants du plateau central avaient organisé deux manifestations pour réclamer la construction dans le meilleur délai d’un pont sur la rivière la Terme. Plusieurs députés dont Guy Gérard Georges (Chantal Torbeck), François Malherbe (Bainet ) et Arcene Dieujuste (Gonaïves) sont perplexes en ce qui a trait au renouvellement de l’état d’urgence. Le député Malherbe n’est pas disposé à voter en faveur du renouvellement de la loi arguant qu’aucun projet n’a été réalisé dans sa commune. " On n’a rien vu et les autres parlementaires du Sud-est ont fait le même constat", assure le député très critique à l’égard du gouvernement. Les députés réclament des informations supplémentaires du gouvernement sur l’utilisation des fonds tout en admettant qu’un renouvellement de l’état d’urgence est nécessaire pour faire face à la conjoncture. Des manifestations avaient été organisées dans plusieurs villes, notamment Marigot (sud-est) et Gonaïves (artibonite) pour protester contre les élus locaux accusés de mauvaise gestion des fonds décaissés en faveur des sinistrés. La semaine dernière, la première ministre, Michèle Pierre Louis, avait indiqué que 50 % ( 121 millions de dollars ) des fonds alloués pour la réalisation de projets durant la période de l’état d’urgence ont été décaissés. Lors d’une séance de travail avec les membres de plusieurs commissions sénatoriales, Mme Pierre Louis avait soutenu que le retard dans les interventions s’explique par le processus de décaissement des fonds se trouvant dans des banques à l’étranger
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14161