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mardi 21 octobre 2008

Débat sur la nationalité lors du congrès de la Haitian League

Le premier congrès de la Haitian League à New Jersey la semaine dernière, a permis entre autre de réaliser des débats sur l’intégration des membres de la diaspora dans la vie politique haïtienne.
Des leaders de la communauté haïtienne aux Etats-Unis et des personnalités politiques haïtiennes, dont les sénateurs Kelly C. Bastien et Rudolph Boulos, avaient pris part au congrès. Répondant aux questions d’un reporter de radio Métropole en marge du congrès, le président du sénat, Kelly Bastien, a révélé que 20 % des parlementaires haïtiens sont détenteurs de carte de résidence d’ un pays étranger. " 20 % des parlementaires sont membres de la diaspora", dit-il mettant l’accent sur la nécessité de préparer un document préalable à la réforme constitutionnelle. Le sénateur Bastien préconise une participation active des haïtiens de la diaspora dans le débat sur la nationalité afin de formuler à temps les modifications souhaitées dans la constitution. De son coté, le sénateur Rudolph Boulos, qui a beaucoup réfléchi sur la question depuis sa mise à l’écart, estime qu’une modification de la constitution n’est pas nécessaire. " Point n’est besoin d’amender la constitution, il faut élaborer un code de la nationalité qui puisse clarifier l’article 15 de la constitution", argue le sénateur Boulos estimant qu’il faut surtout expliquer les conditions de la perte de la nationalité. " Sur le territoire haïtien tout autre nationalité n’est pas admise", déclare le sénateur Boulos précisant que les constituants n’entendaient pas interdire une autre nationalité. " Un haïtien se trouvant en Haïti ne peut pas se prévaloir d’une autre nationalité", explique t-il. Selon le sénateur Boulos, la participation des haïtiens de la diaspora dans la refondation de l’état haïtien est indispensable. Cet avis est partagé par le Dr Bernier Lauredan, responsable de la Haitian League, qui se réjouit du succès du congrès. " Ce premier congrès est un outil qui facilitera le partenariat entre les haitiano-américains qui pourront apporter une meilleure participation dans l’effort de construction d’Haïti", ajoute t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14195
Qu’en est-il de l’enquête de la commission parlementaire sur la nationalité des membres du pouvoir législatif ?

Visite en Haïti du chef des opérations humanitaires de l’ONU

Evaluation de la réponse humanitaire après le passage des tempêtes tropicales et ouragans
mardi 21 octobre 2008,
Radio Kiskeya

Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence des Nations Unies, M. John Holmes, visitera Haïti les 23 et 24 octobre prochains, annonce mardi un communiqué de la mission de l’ONU en Haïti.
Le but de la visite du haut responsable des Nations-Unies est d’évaluer sur place la réponse à la crise humanitaire causée par le récent passage sur Haïti des tempêtes et ouragans Fay, Gustav, Hanna et Ike.
Le communiqué rappelle à ce sujet qu’à la mi-août, alors qu’Haïti tentait avec peine de faire face aux conséquences des pluies diluviennes provoquées par l’ouragan Fay, le pays a été frappé par l’ouragan Gustav et la tempête tropicale Hanna. Le 26 août, Gustav a dévasté cinq départements situés dans l’ouest et le sud-ouest du pays. Le 2 septembre, Hanna a touché les 10 départements que compte le pays. Par la suite, Haïti a été aussi traversé par l’ouragan Ike.
Au cours de sa visite, M. Holmes s’entretiendra avec les dirigeants du pays et les représentants des organisations onusiennes et non gouvernementales travaillant en Haïti. Il se rendra également aux Gonaïves (Artibonite, Nord), qui a été dévastée par l’un des ouragans.
Différentes agences des Nations Unies ont lancé conjointement un appel de fonds en faveur d’Haïti de plus de cent sept millions de dollars. Mais, jusqu’à récemment, la moitié d’un tel montant ne pouvait être atteinte. [jmd/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5347

Légère baisse des prix du carburant en Haïti

Insatisfaits, distributeurs et syndicalistes réclament du gouvernement des tarifs conformes à la chute du brut sur le marché international
lundi 20 octobre 2008,
Radio Kiskeya
Le ministère de l’économie et des finances a annoncé lundi une légère révision à la baisse des prix des produits pétroliers dont les nouveaux tarifs seront affichés à la pompe dès mardi matin.
La gasoline octane 91 se vend quelques gourdes de moins, passant à $ 41,80 le gallon. La même marge de réduction s’applique au diesel et au kérosène qui coûtent respectivement 32 et 30 dollars. En revanche, le prix du super sans plomb, communément appelé gasoline 95, demeure inchangé, soit $ 49,40 le gallon.
Le président de l’association nationale des distributeurs de produits pétroliers (ANADIPP), Maurice Lafortune, s’est quelque peu félicité de cette décision longtemps attendue en rappelant que seul le gouvernement peut intervenir sur le marché pétrolier. Faisant remarquer que cette chute des prix pétroliers ne reflète nullement la tendance baissière observée sur le marché international, M. Lafortune a invité les autorités à continuer à ramener les prix de l’essence à un niveau raisonnable. Il a souligné que les tarifs élevés de ce produit stratégique ont fait chuter considérablement les chiffres d’affaires des dealers opérant en Haïti.
De leur côté, des syndicalistes se montrent très insatisfaits des nouvelles mesures annoncées. Retès Réjouir, président de la fédération des transporteurs publics haïtiens (FTPH), Changeux Méhu, principal responsable de l’association des propriétaires et chauffeurs d’Haïti (APCH) et Yves Chavannes Fortuné du syndicat des chauffeurs et propriétaires des poids lourds du sud (SCPPLS) ont qualifié d’insignifiante la baisse des prix du pétrole, arguant qu’elle ne pourra en rien alléger le fardeau de la population.
Ils ont d’autre part fait savoir que le ministère des affaires sociales n’a pas encore convoqué de réunion avec les syndicats en vue de fixer les nouveaux tarifs du transport en commun, lieu de discussions orageuses et parfois regrettables entre transporteurs et passagers.
Après de longs mois de refus, le régime du Président René Préval, hostile à toute politique de subvention des produits pétroliers, a finalement accepté d’apporter un début de réponse aux revendications de différents secteurs de la population. Mais, il pourrait devoir faire un peu plus avec la chute continue du brut dont le baril tournait lundi en moyenne autour de 74 dollars sur le marché international après être descendu la semaine dernière sous la barre des 70 dollars. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5345
Je me demandais moi aussi à quel moment on allait sentir les baisses phénoménales du prix du pétrole allait avoir une répercussion réelle sur ma carte bleue. Hier j’ai payé l’essence 95 à 1.24 euro le litre contre 1.34 euro la semaine dernière.
Il est certes impensable d’imaginer que l’on continue à nous faire payer le prix fort quand le pétrole a diminué de moitié le prix du baril. Peu importe que la montée des prix du pétrole entraine tout vers le haut sur son passage. Certains préfèrent nous voir nous noyer et nous étrangler. Surtout les chefs des pays qui produisent le pétrole.
Le ministre du Pétrole de l’Iran vient de déclarer que les pays membres de l’OPEP pourrait réduire de 2.000.000 à 2.500.000 barils quotidiens de façon à faire monter les prix car dit l’enfoiré, le temps du pétrole à bon marché est révolu !

113 nouveaux casques bleus guatémaltèques arrivent le 6 novembre

Ils doivent assurer la rotation des troupes
lundi 20 octobre 2008,
Radio Kiskeya
113 nouveaux membres de la police militaire guatémaltèque arriveront à Port-au-Prince le 6 novembre prochain en vue de remplacer d’autres éléments de leur pays parvenus à la fin de leur période de déploienment au sein de la Mission de stabilisation de l’ONU en Haïti (MINUSTAH).
"Il s’agit du septième contingent que nous allons envoyer afin de travailler avec cette force de paix", a indiqué à l’Associated Press le porte-parole de l’armée guatémaltèque, le colonel Jorge Ortega, interrogé à Ciudad de Guatemala.
Des 113 nouveaux casques bleus attendus en Haïti, 12 seront des femmes.
A l’image de leurs prédécesseurs, leur séjour sera d’au moins neuf mois. Comme la majorité des pays latinoaméricains, le Guatémala fait partie de la MINUSTAH depuis le début de son déploiement en 2004. Placée sous commandement brésilien, la force de stabilisation compte environ 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5344