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vendredi 12 décembre 2008

Inauguration de la route internationale Cap/Dajabòn

Une cérémonie présidée par la Première ministre Michèle Pierre-Louis à la tête d’une imposante délégation officielle
jeudi 11 décembre 2008,
Radio Kiskeya


La Première ministre Michèle Pierre-Louis a procédé jeudi à l’inauguration de la nouvelle route internationale Cap/Dajabòn reliant Haïti à la République Dominicaine, lors d’une cérémonie organisée dans la deuxième ville du pays (274 km au nord de Port-au-Prince) en présence de membres du gouvernement et de représentants de l’Union européenne.
Dans son message de circonstance, Mme Pierre-Louis a affirmé que la construction de cette route, grâce au soutien financier de l’UE, traduit la « volonté du gouvernement d’engager un processus de développement à travers le pays ».
Pour sa part, le représentant de la Commission européenne à Port-au-Prince, Francesco Gosseti, a estimé que le nouvel ouvrage représente un « outil fondamental mis au service de la population » pour répondre à ses besoins.
Lancés en 2006, les travaux de réhabilitation de la route Cap/Dajabòn ont été financés par le Fonds européen de développement (FED) à hauteur de 46 millions d’euros (environ 60 millions de dollars). Selon une note d’information du gouvernement, cet axe doit permettre le désenclavement de la ville de Ouanaminthe (Nord-Est), le renforcement du développement économique et social des régions du Nord et du Nord-Est ainsi que des échanges entre Haïti et la république voisine.
Après un passage au Cap-Haïtien, la délégation officielle s’est rendue à Ouanaminthe.
Pour cette journée d’inauguration, la Première ministre Pierre-Louis était notamment accompagnée des ministres Jacques Gabriel (travaux publics), Paul Antoine Bien-Aimé (intérieur), Daniel Dorsainvil (finances), Jean-Max Bellerive (coopération externe), Joanas Gué (agriculture), Alex Larsen (santé publique), Joseph Jasmin (chargé des relations avec le Parlement) et de l’ordonnateur national du Fonds européen de développement, Price Pady. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5500

HRV commente :
C’est combien de kilomètres de route ?
Combien coûte le déplacement de cette pompeuse délégation ?
C’est pas mal que cette route soit réhabilitée et mise en service sous le gouvernement Préval qui pourra au moins la compter parmi les réalisations de son gouvernement.
Et surtout n’essayez pas de faire des comparaisons avec la version dominicaine de la route internationale.
Ni es lo mismo ni es igual!

Haïti doit intégrer début 2009 le marché commun caribéen

Une annonce du représentant de la CARICOM à Port-au-Prince qui souligne que des efforts sont en cours pour atteindre cet objectif
Jeudi 11 décembre 2008,
Radio Kiskeya
La participation d’Haïti à au moins un des volets du marché économique unique de la Caraïbe (CSME) sera effective dès le premier trimestre de 2009, a annoncé jeudi le directeur du bureau de la CARICOM à Port-au-Prince, l’ambassadeur Earl Stephen Huntley cité par une dépêche de l’agence Caribbeannetnews datée de Georgetown (Guyana).
Le diplomate, qui s’exprimait après la troisième réunion de la commission de la CARICOM pour le développement de la jeunesse (CCYD), organisée cette semaine à Port-au-Prince, a fait savoir que le pays était engagé dans un processus d’amendement et de développement de son cadre législatif en vue de faciliter son intégration dans la zone de libre-échange sous l’égide du CSME.
M. Huntley a aussi souligné que dès janvier prochain un bureau chargé de la surveillance et de la standardisation des règles commerciales s’ouvrira à Port-au-Prince.
Les composantes fondamentales du marché commun caribéen unique sont la libre circulation des biens, des services et des personnes et le droit d’investissement dans n’importe quel pays membre de la communauté. La CARICOM espère pouvoir constituer un bloc économique important grâce à ce marché qui devrait compter jusqu’à 15 millions de personnes. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5499

Anacacis Jean Hector critique le recours aux fonds internationaux pour l'élaboration de l'agenda législatif

Le sénateur Anacacis Jean Hector (Lespwa) accueille favorablement l'agenda législatif élaboré par le parlement et le gouvernement, mais n'est pas trop enthousiaste en ce qui a trait aux résultats attendus. Espérant que cet outil mettra un terme à l'oisiveté des parlementaires, le sénateur Jean Hector critique les responsables du bureau des deux chambres et l'exécutif qui ont eu recours aux ressources financières de la communauté internationale pour organiser cette réunion de travail. " On pourrait mobiliser des fonds à la présidence et au parlement ", dit-il estimant que le recours à l'aide internationale prouve que les autorités ne prennent pas à cœur leurs responsabilités. " On fait appel à l'étranger pour tout, c'est une honte", lance t-il regrettant que ces collègues n'aient pas fait montre de décence. Le sénateur Jean Hector, président de la commission travaux publics du sénat n'avait pas participé à cet atelier de travail qui dit-il avait été planifié par la communauté internationale. Il assure qu'il n'est pas le seul à avoir boudé la rencontre, signalant l'absence des présidents de plusieurs autres commissions sénatoriales dont ceux de la santé et des finances. " Les présidents des 14 commissions permanentes s'étaient révoltés contre le recours aux ressources financières de la communauté internationale pour organiser la rencontre. De plus, il s'interroge sur les motifs de la mise à l'écart du menu législatif proposé par le chef de l'état en début d'année. Tout en faisant remarquer que l'aide de la communauté internationale est nécessaire, Anacacis Jean Hector soutient que l'état doit assumer ses responsabilités Il souhaite que cet agenda législatif soit respecté sinon, il craint que la communauté internationale ne fasse preuve d'irrespect envers les autorités haïtiennes.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14473
HRV commente:
Anacacis dans une langue inconnue jusque là doit vouloir dire "critiquer". Ce sénaeur excelle dans l'art de prendre le contre pied de tout le monde et surtout de nager en contre courant. Quelques fois il faut savoir tourner sa langue dans sa bouche avant de dire oui-mais. Le oui doit suffire pour appuer une bonne décision ou une bonne action dans un environnement ou prime le nihilisme dans toutes ses formes.
Peu importe qui a invité à ce tte réunion de travail et peu importe qui a financé les rencontres, dans le fond l'attitue est louable et l'initiative prometteuse.
L'idée de voir le pouvoir législtaif sortir de ces fonctions de censeurs pour participer à la phase constructive reste une très bonne chose.
Il faut pouvoir et savoir trouver des mécanismes qui exigent un certain rendements à ces serviteurs qui sont payés avec l'argent sdu contribuable généralement pour ne rien faire.

L'ambassadeur dominicain signale des progrès dans les conditions de vie des braceros

L'ambassadeur de la République Dominicaine à Port-au-Prince, Jose Serulle Ramilla, fait état de progrès dans le respect des droits des braceros haïtiens, révélant que ces derniers peuvent protester contre les abus dont ils sont victimes. " Il y a encore des problèmes mais nous nous efforçons de les surmonter", argue M. Ramilla. Le diplomate soutient que les membres de la communauté haïtienne vivent convenablement en République Dominicaine, faisant remarquer qu'un pourcentage appréciable d'enfants haïtiens fréquentent les établissements scolaires." La situation des braceros s'est beaucoup améliorée", dit-il signalant notamment une augmentation de salaire dans les bateys. Selon Jose Serulle Ramilla, les braceros ne représentent plus que 6% de la force de travail des haïtiens en République Dominicaine.
En ce qui a trait à la vidéo diffusée sur Internet montant un dominicain coupant le bras d'un braceros haïtien, le diplomate nie que cette scène se soit produite dans son pays. Il soutient que le film a été réalisé à New York en octobre dernier. " Les éditeurs de la vidéo affirment que la scène a été tournée en Amérique du sud", rapporte t-il précisant que son pays n'a rien a voir avec la vidéo.
Dans le même temps, le chancelier haïtien, Alrich Nicolas, informe que des investigations sont réalisées afin de vérifier l'authenticité de la vidéo.
De plus, il annonce la création d'une cellule chargée des droits humains à l'ambassade d'Haïti en République Dominicaine. Cette cellule va recueillir des informations sur les conditions de vies des haïtiens et leur permettre de faire valoir leurs droits par devant les tribunaux.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14474

20 kilos de marijuana et 2 armes à feu saisies dans la région des Palmes

20 kilos de marijuana repartis en 8 paquets ont été saisis par les policiers de Petit Goave (ouest) sur la route nationale # 2 hier. Cette quantité de drogue, se trouvant dans deux véhicules se dirigeant vers la capitale, a été confisquée lors de fouille de routine réalisée par les agents de l'ordre. Quatre personnes, dont les deux conducteurs des véhicules, ont été appréhendées par les forces de l'ordre qui annoncent que d'autres suspects ont eu le temps de prendre la fuite. Des agents de la Brigade de Lutte contre le Trafic des Stupéfiants, dépêchés sur place ont ramené à Port-au-Prince les 20 kilos de marijuana.
Dans le même temps, à Léogane les forces de l'ordre ont pu démanteler un gang, ayant son repaire dans la localité de Carrefour Dufort. 2 bandits ont été appréhendés et deux armes à feu saisies indiquent les autorités policières faisant remarquer que d'autres membres du gang sont actuellement en cavale. " Les criminels s'apprêtaient à commettre un meurtre ", informe le porte parole de la police de Léogane qui salue la collaboration des résidents de la région. " Il s'agit de bandits provenant d'autre région", soutient le porte parole ", révélant que les informations fournies par les habitants ont favorisé le succès de l'opération.
Par ailleurs, le directeur départemental de la Police du Nord, Joani Caneus, invite les citoyens à porter plainte contre les policiers auteurs d'acte de violence. Le directeur départemental, au cours d'une conférence de presse à l'occasion de la journée mondiale des droits de l'homme, a mis l'accent sur la nécessité de combattre les abus et les excès au sein des différentes institutions.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14472

Des commerçants se plaignent de l'apposition de scellés sur leurs entreprises

Des commerçants dont, Claudia Champagne de Mail & More, Bernard Milien et Christina Kernizan, critiquent la décision du parquet d'apposer des scellés sur leurs entreprises se trouvant au complexe Marabout.
Mme Champagne déplore l'attitude des autorités judiciaires qui ont confisqué les clés de son entreprise, logée au complexe Marabout à Pétion ville depuis 6 ans. " Nous voulons faire fonctionner nos entreprises ", lance t-elle estimant à 150 le nombre d'employés des différentes entreprises actuellement au chômage. Christina Kernizan, propriétaire d'une studio de beauté, qualifie d'injuste l'attitude du commissaire du gouvernement, faisant remarquer qu'en tant que commerçante elle s'est acquittée de ses obligations envers le fisc.
Cet avis est partagé par Bernard Milien, propriétaire de Ben store soulignant qu'il devrait bénéficier d'une certaine protection de la part de l'état. Dans le même temps, les avocats des locataires de Marabout Plazza, Gregory Mayard Paul et Stanley Gaston, soutiennent que la législation sur les loyers protège les locataires. " Même s'il y a changement de propriétaire le contrat n'est pas affecté", argue M. Paul attirant l'attention sur le devoir de l'état de protéger les investisseurs. Maître Gaston fait remarquer que la confiscation est une peine pénale qui doit être prononcée par un tribunal. Il regrette que les autorités aient refusé aux locataires le droit d'avoir recours à un juge des référés. " L'action du parquet ne répond pas aux principes juridiques", ajoute t-il. De son coté, le juge Felix Léger substitut du commissaire du gouvernement, assure que le parquet n'a fait qu'exécuter une décision de justice. " Le parquet a agi dans le respect de la loi ", explique t-il. Toutefois le juge Léger révèle que le commissaire du gouvernement étudie le dossier afin de trouver une solution. " Des mesures seront adoptées afin de dissiper les frustrations des commerçants", précise t-il. http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14471