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samedi 20 décembre 2008

32 millions de dollars américains partagés par des autorités suite à une perquisition chez un trafiquant de drogue, révèle l’ex-Doyen du Tribunal civi

Me Ronel Gelin s’étonne de la décision de le relever de sa fonction de Doyen et exige que toute la lumière soit faite sur cette affaire
vendredi 19 décembre 2008, Radio Kiskeya
Au lieu de deux millions de dollars américains (2.000.000.00), c’est plutôt trente-deux millions de dollars américains (32.000.000.00) qui avaient été trouvés chez l’oncle du trafiquant de drogue Alain Désir lors de la perquisition policière effectuée le 13 novembre dernier en son domicile à Port-de-Paix (Nord-Ouest).
Cette « sensationnelle révélation » a été faite jeudi sur les ondes de Radio Kiskeya et de plusieurs autres radios de la capitale par le Doyen du Tribunal civil de Port-de-Paix, Me Ronel Gelin, quelques heures après l’annonce par le Ministère de la justice de la décision de le relever de sa fonction de responsable du tribunal, « dans l’attente des résultats d’une enquête menée par deux commissions parlementaires ».
Le magistrat accuse de nombreuses autorités, dont le Commissaire du gouvernement de la juridiction Me Michelet Balthazar, d’implication dans le partage de cette colossale somme de laquelle un reliquat « scandaleusement modique » a été finalement déclaré et remis aux autorités centrales. Il soutient que le commissaire du gouvernement avait osé lui envoyer "sa part du gâteau".
Le tollé soulevé dans la population par un tel scandale a éclaboussé la justice à un point tel que le Doyen du Tribunal de 1ère instance explique avoir dû fermer les portes du tribunal dans l’attente des résultats d’une sérieuse enquête sur le dossier. « Tout le monde était pointé du doigt. On nous traitait tous de voleurs. Alors, il fallait faire quelque chose afin que toute la lumière soit faite », a ajouté le magistrat.
Me Gelin affirme par ailleurs son étonnement de la décision prise à son encontre par le Ministère de la justice. Il dénonce aussi avoir dû comparaître, à Port-au-Prince, par-devant un parterre de juges et de fonctionnaires comprenant plusieurs des personnes dénoncées dans l’affaire. « Des voleurs se sont avisés de me juger », a-t-il déclaré avec indignation.
Le Ministère de la justice s’est pour sa part contenté d’invoquer, dans un communiqué daté du 12 décembre, l’insubordination pour justifier sa décision de relever le juge de sa fonction de Doyen du Tribunal de 1ère instance. En aucun cas, le principe de la continuité du service public ne doit être mis en cause, soutient le Ministère. Préalablement à cette décision, des parlementaires influents, dont le 1er sénateur de l’Artibonite (Artibonite, Nord), Youri Latortue, avait formellement exigé du Ministre de la Justice Jean Joseph Exumé qu’il fasse rouvrir les portes du Tribunal civil de Port-de-Paix.
L’opération antidrogue menée le 13 novembre à Port-de-Paix avait « officiellement » permis aux autorités judiciaires et policières haïtiennes d’intercepter la somme de un million sept cent quarante mille deux cent dix dollars américains (1.740. 210.00) chez l’oncle du présumé narcotrafiquant Alain Désir, extradé aux Etats-Unis.
Cinq cent dix mille dollars (510.000.00) avaient été également retrouvés dans un sac à main lors de la perquisition menée au domicile de M. Marc Frédéric par le commissaire du gouvernement de la juridiction et des agents du Bureau de lutte contre le trafic de stupéfiants (BLTS). Un coffre-fort et des munitions avaient été également confisqués et transportés à Port-au-Prince à des fins d’investigation.
Au cours d’une deuxième phase de l’opération au siège de la Banque Centrale à Port-au-Prince, un million deux cent trente mille deux cent dix dollars américains (1.230.210.00) avaient été découverts dans le coffre, selon des sources policières anonymes.
Aucune estimation officielle du montant de la somme confisquée lors de l’opération n’est jusqu’à présent disponible. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5526
HRV commente:
Nous ne sommes pas sûrs que cette attitude fruit d'une énorme tentation soit une attitude caractéristique de nos concitoyens s'étant taillés une forte réputation de corrompus.
Il faut avoir réfléchi mille fois pour ne pas se laisser aller. Cependant ce qui aurait du mettre la puce à l'oreille c'est le fait que les autorités qui se seraient partagés le butin aient été plusieurs. Dans ce cas, le moindre mécontentement se traduit immédiatement par la "vente pure et simple de la mêche".
Nous connaissons des gens et nous avons entendu des histoires d'employés au contact de l'argent braqués par des voyous qui ont su mettre un peu de sous de côté avant d'appeler la police.
Dans le cas précis des autorités haïtiennes, cette idée nous hantait depuis quelques temps déjà, quand la presse rapportait des actes de saisie des biens des narcotrafiquants. Nus savions sans peur de nous tromper que des titres de propriétés allaient être trafiqués pour que les bien de ces vendeurs de drogues n'aillent pas grossir le maigre et inexistant cheptel de l'état. Qui s'inquiète de l'Etat en Haïti?
Ce dernier scandale est aussi succulent que les autres et nous attendons des noms de fonctionnaires faisant partie d'institutions prestigieuses..suivez notre regard.
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Drogue/Port-de-Paix : la PNH rejette les accusations de l’ex-doyen
vendredi 19 décembre 2008
Le porte-parole de la Police Nationale dans le Nord-Ouest, Harry Registre, a rejeté vendredi les accusations portées par l’ex doyen du tribunal civil de Port-de-Paix, Me Ronel Gélin, contre les agents de la PNH qui auraient emporté une partie de l’argent confisqué chez un présumé narcotrafiquant.
Le porte-parole annonce qu’une enquête est en cours en vue d’identifier et de sanctionner des policiers qui auraient éventuellement participé au partage du butin.
Me Gélin, qui estime qu’une importante partie de l’argent saisi le 12 novembre dernier chez Alain Désir a disparu, a été démis de ses fonctions après avoir fermé le tribunal civil de Port-de-Paix.
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?breve1834

Un mort dans l’attaque d’un « tap-tap » par des inconnus armés

330 arrestations la semaine dernière dans le cadre de la lutte contre le banditisme

vendredi 19 décembre 2008, Radio Kiskeya
Le nommé Bélizaire Jean Venet a été tué par balle jeudi à la rue Dr Aubry, à Port-au-Prince, par des individus qui dépouillaient de tous leurs biens les occupants du « tap-tap » (taxi) à bord duquel il se trouvait.
Les agresseurs, vraisemblablement au nombre de trois selon des témoins, ont profité du ralentissement du véhicule dû à l’embouteillage à une heure de pointe, pour accomplir leur forfait. Bélizaire Jean Venet tentait apparemment de réagir quand les bandits ont ouvert le feu en sa direction. Il aurait été atteint de 3 projectiles.
Cet incident survenu en plein jour a suscité un grand émoi au centre-ville.
Arrivé sur les lieux quelques minutes après, l’appareil judiciaire a dressé le constat d’usage.
Une nette recrudescence d’actes de banditisme est constatée dans le pays à chaque période de fin d’année.
A l’occasion de son point de presse hebdomadaire, la police a fait état jeudi de 330 arrestations effectuées dans différentes régions du pays au cours de la semaine écoulée, dans le cadre de la lutte contre le banditisme. La plupart des chefs d’accusation retenus contre les prévenus sont le kidnapping, le viol, le vol et d’autres crimes et délits. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5527
HRV commente:
Au grand dam des défenseurs des droits des bandits, on aurait souhaité une depêche avec un tout autre titre: trois bandits armés tombent sous les projectiles d'un paisible citoyen braqué dans une tap tap à la rue docteur Aubry.
Les bandits sans scrupules avaient attaqué un véhicule de transport public en pleine rue de port-au-prince profitant des embouteillage de l'heure de pointe.
Ce civil qui a débarrassé la société de ces malfras sera décoré par les forces de l'ordre tout en espérant que les citoyens continueront à agir dans le sens de leur protection pour reprendre les rues et la ville aux bandits qui ne respectent plus aucune autorité ni aucune loi.

Le directeur général de la PNH aux Gonaïves pour préparer la fête de l’indépendance

Le directeur général de la PNH aux Gonaïves pour préparer la fête de l’indépendance
Mario Andrésol commence à établir un plan de sécurité pour le 1er janvier et présente le successeur du commissaire Ernst Dorfeuille emprisonné
vendredi 19 décembre 2008, Radio Kiskeya
Le directeur général de la Police Nationale, Mario Andrésol, a présenté vendredi le nouveau commissaire principal des Gonaïves (Artibonite, nord), lors d’une visite dont l’objectif principal était la mise en place d’un plan de sécurité en prévision de la célébration du 205e anniversaire de l’indépendance nationale.
Jean-Claude Jeune, qui était au cours des sept dernières années affecté à la direction de l’institut national de la réforme agraire (INARA) dans l’Artibonite, succède au commissaire Ernst Bouquet Dorfeuille, écroué dans le cadre de l’enquête ouverte sur l’enlèvement suivi de l’exécution de sa compagne Monique Pierre, le 29 novembre dernier.
Dans ses premières déclarations, l’officier de police s’est dit « prêt à poursuivre le travail du commissaire Dorfeuille » et à améliorer les conditions de travail de la police.
Pour sa part, le commandant en chef de la PNH a annoncé l’arrivée bientôt aux Gonaïves d’un nouveau commissaire municipal nommé Barthélemy. Mario Andrésol, qui pourrait retourner la semaine prochaine dans la région, a promis des matériels et équipements pour le commissariat de la Cité de l’indépendance et l’amélioration de la sécurité à l’échelle du département.
Une délégation du ministère des travaux publics s’est également rendue aux Gonaïves vendredi afin de lancer des travaux d’assainissement à l’approche du 1er janvier.
Le Président René Préval et d’autres officiels doivent participer aux manifestations prévues à l’occasion de la fête de l’indépendance. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5528

Des partis politiques sont préoccupés par le processus électoral

Moins d'une trentaine de partis politiques ont rempli les formalités requises par le Conseil électoral pour la participation aux prochaines élections sénatoriales La Fusion des sociaux démocrates, l'OPL, le MPH et le Mochrena figurent parmi les partis politiques qui ont attendu la date limite, 18 décembre pour se lancer dans le processus électoral.
Au nombre des partis absents de la liste des autorités électorales le Grand Rassemblement pour l'évolution d'Haïti (Greh) de Himmler Rébu. Il refuse de s'inscrire parce que des questions essentielles liées à l'organisation des joutes n'ont pas encore été élucidées par les autorités.
Et même, si tout comme plusieurs autres dirigeants de partis, il a reçu une lettre de bonne intention du Premier Ministre, M. Rébu refuse de s'aventurer. " Nous contestons la loi électorale, parce que c'est une loi scélérate qui comporte des aspects immoraux, des erreurs techniques et d'autres aspects politiquement inacceptable", ajoute t-il.
Le chef de file du GREH n'entend même pas analyser le délai et le calendrier électoral estimant qu'il faut d'abord un accord sur la loi électorale. Tout en espérant une séance de travail avec l'exécutif autour de cette question M. Rébu prend le risque de rester sur la touche lors des prochaines joutes.
Au sein des 27 partis inscrits, certains dont le Mochrena et l'Organisation du Peuple en Lutte (OPL), affichent leurs inquiétudes en ce qui a trait au processus électoral.
Le porte parole de l'OPL, Harry Marsan, affirme que le parti a respecté l'échéance afin d'être en accord avec ses convictions. " L'OPL n'est pas prête à participer aux élections à n'importe quelle condition ", lance M. Marsan.
Il soutient que l'OPL est particulièrement préoccupée par le processus de recrutement des membres des BED.
En ce qui a trait aux divergences de vues au sein de la Convention des partis politiques, M. Marsan fait remarquer qu'il s'agit d'un espace de dialogue et non d'une plateforme électorale.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14512

Un ouvrage pour mettre en évidence les monuments historiques

La Citadelle, le Palais Sans Souci et le site de Ramiers, classés patrimoine de l'humanité, et d'autres monuments historiques sont mis en évidence dans l'ouvrage " Monuments à la liberté" réalisé par l'Institut de Sauvegarde du Patrimoine National (ISPAN) et Logo Plus.
" L'ouvrage présente un nouveau regard sur ces monuments qui affirment l'indépendance d'Haïti", soutient Daniel Elie, directeur de l'ISPAN. " Le patrimoine haïtien est en danger", lance M. Elie pour qui les difficultés économiques de l'état haïtien ne permettent pas de protéger le patrimoine.
De plus, il croit que le développement des villes s'accompagne de destruction du patrimoine. " L'ISPAN n'a pas les moyens financiers pour faire face à ses responsabilités " déplore M. Elie soulignant que seulement 1% du budget est alloué à la culture. Faisant remarquer que l'ISPAN est pauvre, il informe qu'il faut réaliser des acrobaties pour trouver les ressources financières pour se rendre régulièrement sur certains sites.
Daniel Elie rappelle que le patrimoine permet de comprendre les différentes étapes dans la vie de la nation. " Une vingtaine de fortifications ont été construites afin de défendre le pays face à la menace étrangère", insiste M. Elie. " Les canons en bronze et en fonte se trouvant à la Citadelle ont été récupérés de la flotte de Leclerc", assure t-il.
De son coté, la directrice de Logo Plus, Monique Roucourt, se réjouit de la collaboration de l'ISPAN dans le succès de ce projet conçu par son institution. " Nous voulons montrer à chaque haïtien ce que nous avons comme richesse et qu'il faut préserver pour les générations futures", dit-elle faisant remarquer que l'ouvrage est produit est trois langues.
" Haïti ce n'est pas seulement la misère, c'est aussi un héritage", ajoute t-elle.

Le rhum Barbancourt fait peau neuve à l'occasion de son 150 eme anniversaire

Les rhums (une, trois, cinq étoiles), le Pango Rhum, et le rhum blanc sont présentés avec de nouvelles étiquettes, remplaçant celles imprimées depuis 1960.
Le directeur générale de la compagnie Barbancourt, Thierry Gardère, soutient que le nouveau timbre offre plus de visibilité et permet aux consommateurs de distinguer plus facilement les différentes catégories de produits. " La dernière fois que nous avons fait de grosses modifications au niveau des étiquettes remonte à 1960. Pour l'exportation il fallait quand même donné un air plus moderne à l'étiquette et la rajeunir un peu ", ajoute t-il.
Soulignant que les anciens emballages cohabiteront avec les nouveaux pendant trois mois le directeur de Barbancourt explique que les bouteilles de 750 ml, de 375 ml, de 175 ml et les miniatures du Rhum Barbancourt ont connu cette modification dans leur présentation.
La compagnie Barbancourt a connu au cours de ces 4 dernières années une augmentation de 50% de sa production.
Le rhum trois étoiles, représente 65% des 2 800 000 litres de rhum produites chaque année par la compagnie qui exporte son rhum en Amérique du Nord, en Europe et dans quelques pays d'Asie, Vietnam et Singapour notamment. Les exportations représentent 35 % de la production que les haïtiens de la diaspora haïtienne consomment en grande partie.
Même avec un nouveau look, le rhum Barbancourt conservera les prix habituels. " Ni les prix, ni les saveurs, ni les capsules n'ont rien à voir avec ce changement annoncé ", assure le directeur administratif et financier, William Eliacin.
Les procédés de fermentation exigent du temps, 1 an pour le rhum Une Etoile, 4 ans pour le Trois Etoiles, 5 ans pour le Cinq Etoiles, 8 ans pour la Réserve spéciale et 15 ans pour la Réserve du Domaine.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14515