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mercredi 31 décembre 2008

50 ans de Révolution cubaine.

Les cubains se préparent à une célébration simple dans la ville orientale de Santiago.
LA HAVANE. AFP.- La révolution cubaine a 50 ans demain premier janvier, après avoir survécu à la succession de son leader Fidel Castro, l’opposition des USA, la chute du bloc communiste, avec des succès des échecs et des défis de changements pour rester debout.
Symbole de la résistance face à Washington pour ses partisans, dictature ankylosée selon ses adversaires, le régime communiste prépare une célébration simple a Santiago de Cuba, épicentre de l’insurrection qui le propulsa au pouvoir en 1959.
Au balcón de la mairie d’ou il y a un demi siècle Castro, âgé alors de 32 ans, proclama la victoire sur le dictateur Fulgencio Baustista, parlera son frère Raul, selon ce qui est prévu, durant un acte qui comptera avec la présense du président Vénezuelien , Hugo Chavez.
“Nous sommes prêts à résister encoré un autre demi siècle”, déclara la veille de la célébration Raul Castro âgé de 77 ans, président depuis février et a qui Fidel léga provisoirement le commandement quand il tomba malade en juillet 2006.
La fête arrive au momento ou le régime fait face au défi de garantir sa continuité avec un transfert de pouvoir des leaders historiques à des dirigeanst jeunes sans déclencher des guerres intestines, dans un climat international plutôt favorable avec des avis favorables venant de l’Amérique Latine et sur le point de rentrer à la maison Blanche Barack Obama qui a démontré sa volonté de dialoguer.
10 présidents américains. – La révolution durant laquelle sont nés plus de 70% des 11.000.000 de cubains, a résisté à 10 présidents américains, l’invasions de la Baie des cochons en 1961, la crise des missiles en 1962, l’embargo américian et les pénuries de la “période spéciale” provoquée par la disparition de l’Union Soviétique.
Pour la déception de certains et tranquilité de certaisn autres, Cuba se maintient comme le dernier bastion communiste de l’occident, faisant exhibition de vrais acquis dans le domaine du social et de manques sur le plan économique et celui des libertés civiles.
Déclarée scialiste en 1961, la révolution mit fin aux crimes de la dictature de Batista, nationnalisa des propriétés, fit une réforme agraire, apporta les soins de santé à des coins perdu de l’île et erradiqua l’analfabétisme chiffré à 40% en 1959.
Aujourd’hui, Cuba compte des índices de santé des meilleurs du monde, une mortalité infantile de 5.3 pour 1.000 naissances, la même que le Canada, inférieure à celle des Etats Unis, une espérance de vie chiffrée à 77 ans, des découvertes scientifiques, des titres dans le domaine du sport et une vaste cultura.
“A la révolution on ne peut pas lui demander davantage. Mes enfants ont étudié sans dépenser un centime, j’aila santé et il ne me manque pas de nourriture. Ceux qui se plaignent ne se rappellent paso u ne savent pas comment c’était avant” opina Sergio Abreu un retraité de 65 ans.
La Cuba révolutionnaire atteint l’arène mondiale, sanctuaire de la gauche latinoamériciane et support des rébellions contre des régimes sanguinaires appuyés par Washington.
Mais ses critiques signalent autoritarisme, éducation idéologisée, exportation du communisme, intolerance, manque de liberté d’expression et d’élections démocratiques –Le parti communiste reste le seul parti légal – et manque de flexibilité avec l’opposition qui comptabilise 220 prisonniers politiques.
En exil
Durant cinq décades, plus de 1.500.000 cubains ont abandonné l’île pour des raisons politiques et économiques. Après une vie modeste mais egalitaire et stable avant de seffriter l’aide soviétique, les gens se voient un peu serrés avec des salaires de 17 dollars malgré des allocations et des services gratuits.
“J’ai fui mon travail”, dit Fernando, un économiste qui gagne sa vie en faisant du moto-taxi ilegal à Santiago de Cuba. “Je dois Monter des gens pour vivre. En 50 ans nous avosn avancé mais nous avons connu beaucoup de difficultés. Il faut modifier l’économie”, a-t-il estimé.
Le gouvernement admet l’urgence de délier la pelote de laine de problèmes posés par l’insuffisance des salaires, la production inefficace, la bureaucratie, les brèches sociales, la corruption et les vols des biens de l’état. “Des changements au fur et à mesure , à l’intérieur du socialismo” a promis Raul Castro en 2007, faisant naitre des espoirs d’ouverture dans une économie contrôlée à 90% par l’Etat.
La phrase
Fidel Castro Ruiz

“La Révolution commence maintenant; la Révolution ne sera pas une tache facile, la Révolution sera une entreprise dure et pleine de dangers”.-(…)le pouvoir ne m’interesse pas, je ne pense pas l’occuper non plus, je veillerai seulement pourque le sacrifice de tant de compatriotes ne soit frustré, peu importe mon destin”.
http://www.hoy.com.do/el-mundo/2008/12/30/261141/50-anos-de-Revolucion

PABLO MILANES NE FAIT PLUS CONFIANCE AUX CASTRO (DIRIGEANTS CUBAINS ACTUELS)

31/12/08
Le chanteur-compositeur cubain considère que “ce socialisme-là s’est stagné”
Madrid.- Le chanteur-compositer Pablo Milanés, qui débute une tournée à travers l’Espagne le 16 février prochain a déclaré que la situation sur l’île “ est assez mal” due au fait que les dirigeants cubains “ne Font rien pour faire avancer le pays”, ce qui s’ajoute à la crise mondiale et au desastre provoqué par les ouragans.
Je ne fais plus confiance à aucun dirigeant cubain qui ait plus de 75 ans, parcequ’ils ont tous eu leurs moments de gloire, qui ont été nombreux, mais maintenant ils sont prêts pour la retraite. Il faut passer le témoin aux nouvelles générations pourqu’ils fassent un autre socialismo, car ce socialisme-là s’est stagné”, a déclaré le musicien lors d’une entrevue offerte au journal espagnol Publico.
Milanés opina que le gouvernement doit “faire des réformes” parce que “les dirigeants ne sont plus capables”, “leurs idées révolucionaires d’avant sont devenues reactionnaires et cette réaction ne permet pas de continuer, elle ne laisse pas avancer la nouvelle génération”.
Le musicien croit que l’histoire pardonnera ceux qui détiennent aujourd’hui le pouvoir, mais ceux-là “ils doivent se retirer”. JE ne crois as qu’il faille les jugar de quoi que ce soit. Ils ont fait ce qu’ils avaient à faire en ce temps-là. Simplement , maintenant ils ne sont pas entrain de faire ce qu’ils doivent faire”, afirma celui qui croit que “le cubain ne peut plus vivre de plus de promesses”.
“Nous nous trouvons paralysés dans tous les sens, nous faisons des plans pour un futur qui tarde toujours à arriver” ajouta Milanés, qui aborda aucours de l’entretien plusieurs sujets interdits.
Sur les nouvelles générations, il commenta disant qu’elles sont formées d’une tres belles façon, mais après ils sont obligar d’émigrer pour projeter ce qu’il ont étudié, c’est triste parce que ce n’est même pas un exil politique, sinon un exil économique à cause des rares conditions existantes dans le pays”.
“Que la famille se divise, que l’on porte atteinte à cette relation filiale est absoulument inadmisible pendant ces moments” a signalé l’auteur de YOLANDA.
Selon le musicien, la repression dans l’île contre les homosexuels “ n’est pas aussi brutale, mais il n’y a pas non plus d’ouverture. Selon lui, “cette réalité n’a pas encoré changé”,”il faut aller au-delà, passer de la paorle aux actes. Il y a encoré beaucoup de préjugés contre mes homosexuels à Cuba”.
En ce qui concerne la censure, Milanés s’est exprimé en disant que “beaucoup de gens ont peur de parler parcequ’il existe tout un sytème derrière la censure, la répression muette et cachée qui ne te permet pas de parler librement qu’il faut rejeter, questionner d’une manière radicale”.
Sur les relations entre Cuba et les Etats Unis d’Amérique, l’auteur dit avoir des espoirs avec la présidence d’Obama.” Que les USA aient eu une loi sur les droits civils conquise seulement dans les années 60 et que, moins de 40 ans après, ils aient un président noir est autant voire plus de ce que nous avons nous obtenu à Cuba, ou les noirs n’ont encore ni de pouvoir réel, ni de vraies opportunités” a-t-il affirmé.
Enfin, interrogé sur l’embargo, Milanés répondit qu’il “presente deux faces” parceq u’il existe l’autre face, l’auto embargo” utilisé par le régime, “comme une sortie de secours pour se défendre des erreurs commises à des moments déterminés

Article original publié en espagnol dans les pages du journal "LISTIN DIARIO" sur :
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=86268
Traduit par DL pour Haïti Recto Verso

Soup la souple !...LA SOUPE S’IL VOUS PLAIT

Ceux qui n’auront pas droit à un bon bol de soupe très tôt le matin du premier janvier pour une raison ou une autre, sentiront plus que tout le poids de l’éloignement le poids de cette forme d’exile identitaire qui nous pousse à passer à côté d’éléments primordiaux de notre vie et de petits instants de notre existence qui renforcent notre être et notre fort intérieur.
Le Nouvelliste pense à vous et vous fait venir l’eau à la bouche à la lecture chaude et fumante de cet article qui nous ramène à la tradition de notre bonne veille soupe au giraumont….

Depuis 1981, l'historienne Bayyinah Béllo, à travers la Fondation Marie-Claire Heureuse Félicité Bonheur Dessalines, se donne pour mission de renforcer la tradition de la soupe au giraumon dans différentes régions du pays, même dans les endroits les plus reculés. Une nouvelle année commence.
La tradition se poursuit dans le coeur de tous les citoyens du monde et de chaque haïtien en général.

« En ces temps où le pays est sous contrôle d'une force d'occupation, la soupe de l'Indépendance est importante pour les haïtiens de conserver cette tradition afin de
prouver aux étrangers et aux ennemis de 1804 que l'essence même de la fierté demeure inébranlable;
que les difficultés sociopolitiques et économiques d'Haïti mise sous tutelle n'est qu'un carrefour; que le pays finira tôt ou tard par le traverser ! », a déclaré au local de la Fondation Marie-Claire Heureuse Félicité Bonheur, Bayyinah Béllo à un public venu prendre part au lancement des activités en prélude à la soupe du premier janvier.
Dans la cour de la fondation, tout près d'une grosse chaudière fumante de soupe, l'assistance composée de membres de la fondation et d'étudiants de la Faculté d'Ethnologie, vient se servir le potage qui aiguise l'appétit.
Signalons la présence des anthropologues et sociologues, des représentants du Groupe de Recherche en Ethnologie et Patrimoine (GREP) dont Alexis Wilfrance, Claudine Duclair, Junior Thélisma, Ronite Louima et Sergo.
« La soupe de l'indépendance ne se prépare pas avec de la viande, celle-ci élimine les enzymes que le « joumou » apporte en termes de vitamine à notre corps et à notre santé », a dit madame Béllo, appuyée par madame Judy C. Roy.
Elles ont profité de cette opportunité pour faire un tour d'histoire autour de la vie et les œuvres de la femme de Jean-Jacques Dessalines.
Dans toutes les couches de la population haïtienne ainsi que dans la diaspora, la soupe aux couleurs d'or est préparée de très tôt dans la matinée du premier janvier pour être distribuée aux membres de la famille.
Dans le temps, elle se partageait entre amis, proches voisins et inconnus. On venait parfois de très loin pour partager la soupe richement vitaminée.
Depuis plusieurs années, soit en 1981, l'historienne Bayyinah Béllo, à travers la Fondation Marie-Claire Heureuse Félicité Bonheur Dessalines, se donne pour mission de renforcer cette tradition dans différentes régions du pays, même dans les endroits les plus reculés.
Des équipes de citoyens encore attachés au symbolisme de leur histoire se mobilisent et collaborent selon leurs moyens pour recréer l'ambiance du premier jour de l'an. Signalons pour l'histoire que la coutume de la soupe n'est pas très différente de celle des Gaulois. Dans l'une des épisodes d'Astérix, ces derniers la réclamaient : « La soupe, la soupe, la soupe ! » En Haïti, le peuple est très accroché à cette tradition vieille de plus de deux siècles.

Dominique DOMERÇANT
HRV opine
Notre bonne veille soupe au giraumont du premier janvier ! C’est sans doute une des traditions encore vivantes en Haïti. Les crises sociales et financières n’ont pas enlevé tout le symbolise de cette soupe du premier jour de l’an.
Les haïtiens de la diaspora perpétuent de leur côté cette tradition aussi. Il est d’usage de chercher le marché du coin ou l’on peut se procurer le giraumont, élément essentiel de la soupe.
Des variétés asiatiques très répandues en Europe font l’affaire.
Et en plus c’est succulent.
Les étrangers apprécient beaucoup notre « SOUP ».
Mais il manque cette caractéristique plus que particulière qui faisait de la soupe un moment de partage et de fraternité. Car el premier janvier il fallait compter les maisons des mais ou il allait falloir aller manger ou « boire » son bol de soupe !

Le poste du sénateur Boulos n'est pas vacant affirment ses avocats

Les avocats du sénateur Rudolph Boulos affirment avoir transmis au Conseil Electoral Provisoire (CEP) une copie du verdict du tribunal de première instance de Fort Liberté relatif à l'annulation de la résolution proclamant la radiation de M. Boulos. Maître Samuel Madistin fait remarquer que le sénateur Boulos, quoique empêché reste et demeure membre du grand corps.
Interrogé sur l'attitude que les autorités électorales devraient adopter dans ce dossier, le juriste révèle avoir soumis une mise en demeure au CEP " Nous avons rappelé aux conseillers électoraux qu'aucune décision d'un tribunal électoral ou de droit commun n'a annulé le scrutin ayant consacré l'élection de Rudolph Boulos", indique maître Madistin pour qui la résolution du sénat est une décision interne qui ne doit pas être considérée comme une décision de justice. " Aucune élection ne peut être réalisée pour le même poste ", dit-il faisant valoir que les auteurs d'un acte illégal porteront une responsabilité personnelle. De plus, Samuel Madistin rappelle que les sénateurs ont récemment décidé lors d'une séance, que le poste occupé par le sénateur Boulos n'est pas vacant. " 10 sénateurs ont dans une lettre au président du grand corps reconnu que le sénat n'a aucune autorité pour radier un sénateur, ajoute t-il. Dans le même temps, le conseiller électoral, François Jasmin, confirme que l'organisme électoral a reçu un document des avocats de Rudolph Boulos. Il informe que les autorités électorales sont dans l'attente d'une réponse du sénat sur ce dossier. " Si le sénateur Boulos est empêché ce n'est pas à cause du CEP mais du sénat ", dit-il soulignant que le grand corps est le principal intéressé.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14553
HRV commente :
Dans cette cacophonie politico-médiatique ils ne sont pas très nombreux, les citoyens qui ont suivi cette histoire et qui soient à même de tirer une conclusion. Personne ne sait en fait quelle instance est constitutionnellement habilitée à délibérer dans le cas de ce dossier.
La commission sénatoriale avait déjà tranché. Monsieur Boulos avait lui-même facilité les choses en démissionnant avant même le verdict final de la dite commission.
Le revirement de Boulos déclarant qu’il avait démissionné et que le peuple qui l’avait voté avait refusé la démission. Puis ce fut le tour d’un tribunal de Fort Liberté d’annuler la résolution du Sénat de la République…Pour un gallimatia, c’en est un…
A ce rythme, Monsieur Boulos finira son mandat comme sénateur sans avoir légiféré et surtout en défendant de l’extérieur son siège de sénateur !

Charles Henry Baker critique l'inaction du gouvernement dans les scandales de corruption

Le chef de file de RESPECT, Charles Henry Baker, estime que le gouvernement tarde à lancer une campagne contre la corruption.Faisant remarquer que la lutte contre la corruption est une lutte contre le vol, M. Baker signale qu'aucune procédure judiciaire n'a été mise en branle sur les 245 dossiers de corruption publiés par l'unité Central de Renseignement Financier (UCREF)." Il faut une action contre les individus qui volent notamment l'argent des contribuables", argue M. Baker qui rappelle qu'aucune plainte n'a été déposée contre l'ancien président Aristide, responsable de détournement de plusieurs millions de dollars. " Les responsables d'une compagnie de télécommunication étrangère avaient fait état du versement de 3 centimes par chaque appel sur un compte privé d'Aristide", ajoute t-il.
Selon Charles Henry Baker le gouvernement haïtien n'a pas encore lancé une campagne contre la corruption puisque aucune action n'a été engagée contre les personnes mises en cause par des institutions étatiques dont l'Ucref et l'ULCC.
En ce qui a trait au scandale de corruption au sein de l'appareil judiciaire et de l'institution policière de Port-de-Paix, une délégation de parlementaires, membres des commissions anti corruption et justice de la chambre basse, est arrivé hier à Port-de-Paix.
Les élus entendent faire la lumière sur les incidents enregistrés lors de la perquisition au domicile de Marc Frederik, oncle du présumé narcotrafiquant, Alain Désir. Le député Arsène Dieujuste assure que les parlementaires entendent réaliser une enquête impartiale.
Par ailleurs, Marc Frederik a été atteint d'un projectile lors d'une attaque perpétrée par 4 bandits, samedi dernier. M. Frederik s'était réfugié dans la localité de Casali après la perquisition à son domicile le 12 novembre dernier.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14551

Andrésol assure que le bilan de la Police est satisfaisant

Le chef de la police, Mario Andrésol, assure que l'institution policière a amélioré son efficacité au cours de cette année. " Nous avions fait des efforts et obtenu de bons résultats", se réjouit M. Andrésol annonçant que la PNH devrait compter 14 000 policiers en 2011." Une nouvelle promotion va intégrer l'académie", révèle M. Andrésol qui entend publier le bilan de la PNH. De plus il annonce la création de la police des frontières en 2009 " Nous sommes déterminés à appréhender les bandits et à déployer notre effectif sur tout le territoire", ajoute t-il. Réagissant aux déclarations du député Steven Benoît relatives à l'implication de policiers dans plusieurs actes d'enlèvement, M. Andrésol soutient que les coupables ont été appréhendés. " Nous n'avions jamais hésité à présenter à la population les policiers corrompus arrêtés", argue t-il qualifiant d'irresponsable les accusations de certains officiels. M. Andrésol affirme avoir respecté ses engagements en ce qui a trait à l'épuration de l'institution policière. " En 2005 j'avais dit que nous entendons identifier les policiers corrompus et les exclure de l'institution au fur et a mesure de l'avancement du processus", martèle le chef de la PNH qui révèle que 4 policiers corrompus ont été épinglés au cours du mois de décembre. Tout en qualifiant de satisfaisant le travail des policiers au cours de cette année, Mario Andrésol promet de publier les statistiques sur les policiers corrompus. " Les spéculations sont nuisibles", dit-il faisant remarquer que la direction de la PNH est disposée à fournir les statistiques sur la sécurité publique.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14550
HRV commente :
Oui, mais…C’est selon toute vraisemblance l’expression que mériterait l’idée du satisfecit que s’est accordé le directeur de la Police Nationale d’Haïti PNH en ce qui concerne le contrôle de l’insécurité.
S’il demeure évident que la population ne saurait applaudir des deux mains l’action de la PNH dans le domaine de la sécurité, elle ne doit non plus s’inscrire dans la logique des parlementaires qui se déclarent non satisfaits de l’action des forces de l’ordre.
Si on tient compte des publications des médias, on peut accepter que les haïtiens ont vécu une meilleure période de fin d’année par rapport à l’année dernière ou les kidnappeurs avaient déclenché un assaut sans précédent sur la capitale, se convertissant en véritables prédateurs menaçant particulièrement les écoliers.
Comme réponse institutionnelle, les écoles avaient fermé leurs portes bien avant les fêtes de fin d’année. Donc les cas de kidnapping auraient été à la baisse. L’actualité avait été dominée surtout par ces affaires qui ont remis en relief l’état de décomposition qui matisse l’institution policière.
Les députés ne sauraient non plus rendre responsable le directeur de la PNH de la non épuration de l’institution. La PNH s’était au fil des jours et surtout sous la férule de l’ancien président tout-puissant, le champion du peuple, Jean Bertrand Aristide, en un repère de n‘importe quoi : bandits, trafiquants de drogue, tueurs à gage, hommes de mains etc…
Et l’épuration de la PNH ne se fera surement pas par la simple bonne volonté et la disposition de Monsieur Mario Andrésol.
Il faudrait demander au peuple s’il est satisfait de l’action et du travail des députés et des sénateurs de la République.

L’écolier meurtrier de Cabaret toujours en cavale

Des investigateurs de la DCPJ recherchent, sans succès, depuis plus d’un mois Mompremier Louis Jacques Fils
Mardi 30 décembre 2008,
Radio Kiskeya
Mompremier Louis Jacques Fils, l’écolier qui avait abattu un de ses petits camarades et en avait blessé un autre dans une école de Cabaret (environ 30 km au nord de Port-au-Prince) est toujours en cavale plus d’’un mois après ce drame.
Dans une interview à Radio Kiskeya, Wesner Jean-Baptiste, directeur du Centre de formation classique, l’établissement privé où s’était produit l’incident meurtrier, a fait savoir mardi que des investigateurs de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) avaient visité l’école la semaine dernière. Avant que le dossier ne soit acheminé au parquet pour les suites nécessaires, des élèves avaient été interrogés dans le cadre de l’enquête ouverte sur cette affaire sans précédent en Haïti.
Cependant, M. Jean-Baptiste déplore la passivité des autorités judiciaires locales qui n’auraient rien entrepris.
Mompremier Louis Jacques Fils, qui fait l’objet d’un avis de recherche, a totalement disparu de la circulation.
Les membres de sa famille ne sont pas plus visibles. Ils avaient abandonné leur domicile peu après l’incident qui avait provoqué une vive émotion à Cabaret.
Sur un autre plan, le responsable du Centre de formation classique a annoncé avoir accepté de reporter au mois de janvier les examens du premier trimestre sur recommandation de psychologues. Ces professionnels avaient fourni un appui psychologique aux jeunes collégiens profondément choqués et déstabilisés.
Wesner Jean-Baptiste a enfin indiqué que depuis le drame les mesures de sécurité ont été considérablement renforcées dans l’enceinte de l’établissement.
Le 24 novembre dernier, Mompremier Louis Jacques Fils, 16 ans, élève de 8e année fondamentale, avait, avec son revolver, abattu d’une balle au cœur son camarade Erlems Jean-Charles, 13 ans. Un autre élève, Samuel André Pierre-Charles, 12 ans, avait été blessé. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5552
HRV commente : Ce jeune homme sans doute ne figure sur aucun registre de l’état. Donc de par cette inexistence impossible de remonter la filière jusqu’à sa famille. Il était presque apatride tout en vivant et en résidant en Haïti. Voilà des éléments sur lesquels les autorités devraient se pencher avant toute chose. Donner une identité identification légales aux haïtiens ! Aux haïtiens de chez nous avant d’exiger que les autres fassent autant avec nos citoyens qui vivent à l’extérieur.

Fraude pyramidale aux USA : 23 millions de dollars volés à des haïtiens

George Theodule, le bourreau de plusieurs milliers de personnes désargentées, promettait 100% de retour sur investissement
Mardi 30 décembre 2008,
Radio Kiskeya
La Commission américaine des opérations de bourse (SEC) a annoncé mardi à New York avoir stoppé une fraude pyramidale qui a fait perdre 23 millions de dollars à plusieurs milliers d’haïtiens, rapportent l’AFP et la presse américaine.
Se prévalant d’une grande expertise sur les marchés d’actions et d’obligations, l’auteur présumé de cette fraude gigantesque, George Theodule, avait promis à chacun des actionnaires un retour sur investissement de 100%. Ce profit devait se matérialiser 90 jours après les placements effectués à travers deux sociétés bidons Creative Capital Consortium et A Creative Concept.
Selon la SEC, les recettes générées par Creative Capital étaient en principe destinées à la création de nouvelles entreprises au bénéfice de compatriotes vivant tant aux Etats-Unis qu’en Haïti ainsi que de communautés de la Sierra Leone (Afrique de l’ouest).
Le gendarme de la bourse américaine chiffre à 18 millions de dollars les fonds que M. Theodule a perdus sur les marchés boursiers pour la seule année 2007, période d’initiation de cette folle aventure financière.
Comme dans tout système pyramidal, l’escroquerie consistait à rémunérer les premiers investisseurs avec l’argent des nouveaux arrivants.
Par ailleurs, George Theodule est accusé d’avoir détourné au moins 3,8 millions de dollars au profit de lui-même et de sa famille.
"Ce schéma de Ponzi présumé visait à leur insu les membres d’une communauté unie, visant à exploiter la confiance qu’ils avaient les uns envers les autres", a déclaré une responsable de la SEC, Linda Chatman Thomsen.
Les deux sociétés du présumé arnaqueur ont été placées lundi sous tutelle par un juge fédéral de Miami (Floride).
Cependant, aucune information n’était encore disponible sur le sort qui l’attend pour avoir ruiné des haïtiens qui croyaient pouvoir faire multiplier leurs avoirs sans rien comprendre aux mécanismes de la fraude.
Cette nouvelle affaire arrive au moment où la SEC fait l’objet de graves accusations de passivité face au scandale financier du siècle réalisé par l’investisseur américain Bernard Madoff. Celui qui était, jusqu’à tout récemment, un prestigieux acteur des marchés financiers avait révélé avoir englouti 50 milliards de dollars le jour de son arrestation, le 11 décembre dernier.
Des dizaines de milliers d’haïtiens s’étaient déjà fait piéger en 2002/2003 lorsqu’ils avaient massivement confié leur agent à des coopératives financières qui leur avaient promis 10 à 12% d’intérêt mensuel avec la bénédiction du Président d’alors, Jean-Bertrand Aristide. Cette vaste escroquerie, qui a dégénéré en conflits et batailles judiciaires non résolus jusqu’à aujourd’hui, a été à l’origine de suicides et de la ruine de nombreuses familles.
La plupart des dirigeants des coopératives continuent de se la couler douce en terre étrangère avec les avoirs des sociétaires escroqués. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5551

HRV commente :
L’appât du gain n’était que trop tentant. Nous avions eu à participer à des réunions organisées avec comme thématique « la bénignité de ce genre d’investissement ». Souvent, ceux qui organisent ces réunions style « réunion tupper ware » ne sont pas forcément animés du désir ou de l’envie d’arnaquer les membres d’une communauté susceptible de lui faire confiance, mais ils se laissent emporter par une naïveté puérile alimentée par des récits de ceux-là qui disent avoir augmenté rapidement leurs capitaux.
Mais il suffirait de savoir combien il est difficile de faire de l’argent pour imaginer le côté sans risque d’un investissement capable de rapporter 100 pour cent d’intérêt en 90 jours.
Dans la vie il faut savoir faire le choix stoïque de ne pas perdre sans regretter de n’avoir pas gagné.

Scandale financier de Port-de-Paix : le sénateur Beauplan contre attaque et menace

Rejet systématique des accusations par tous ceux apparemment impliqués dans le dossier
Mardi 30 décembre 2008,
Radio Kiskeya
Le 1er sénateur du Nord-Ouest, Evallière Beauplan, élu sous la bannière du parti politique PONT, a exigé lundi des excuses publiques de l’organisation Police Chaplain International (PCI) si celle-ci n’arrive pas à prouver qu’il a bel et bien reçu une somme de 20 mille dollars qu’on prétend lui avoir réservé dans les millions découverts le 12 novembre dernier lors d’une perquisition dans une affaire de drogue.
Dans une interview accordée lundi à Radio Kiskeya, le parlementaire a exprimé sa satisfaction des rectifications apportées par certaines autorités au sujet de leurs précédentes déclarations sur le dossier. Il déclare maintenant s’attendre à ce que la PCI en fasse autant, « si elle ne veut pas courir le risque d’un procès ».
Le rapport attribué à la PCI dont plusieurs médias disposent de copies, cite nommément le substitut du commissaire du gouvernement de Port-de-Paix, René Moïse, qui aurait affirmé que 20 mille dollars avaient été réservés pour le sénateur Beauplan dans le cadre du partage de l’argent trouvé chez l’oncle du trafiquant de drogue Alain Désir incarcéré aux Etats-Unis.
« Mon statut de sénateur en prend un coup encore plus sérieux quand j’entends dire que, sur près de 32 millions de dollars découverts, on m’aurait réservé seulement 20 mille dollars », a déclaré ironiquement le parlementaire, sous-entendant qu’il vaudrait beaucoup plus que cela s’il était impliqué dans la corruption.
« Une chose est de prétendre qu’on m’aurait réservé de l’argent. C’en est une autre d’établir que j’ai reçu quoi que ce soit », a déclaré Beauplan.
Depuis la circulation dans la presse du rapport attribué à la PCI, l’affaire de Port-de-Paix n’arrête de faire des vagues. Du côté des prétendus auteurs du « pillage » de la colossale somme trouvée lors de la perquisition, c’est le déni total. Personne n’assume y avoir participé alors que l’ex-doyen du Tribunal civile de la juridiction, Me Ronel Gelin, persiste et signe : « Ce fut un véritable pillage impliquant tous ceux qui étaient en charge de la perquisition ». Le magistrat qui affirme avoir refusé 10.00 dollars qu’on lui avait « imprudemment » offerts soutient que, selon certains témoignages, la somme découverte avoisinerait les 32 millions de dollars. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5550
HRV commente: Il ne será pas très difficle au sénateur de prouver son innocence si jusqu’à présent il n’a été question que de la mise de côté d’une certaine Somme d’argent. Pour le reste il n’est que d’attendre les résultats de l’enquête si enquête il y aura.
DE toutes les façons toutes les déclarations sont utlies pour animer les débats qui serotn tellement dénaturés et adultérés par la vox populi que l’on finirá par ne plsu rien savoir ni rien comprendre.
En attendant on aimerait que nos illustres sénateurs cessent d’animer l’actualité des scandales. D’une façon ou d’une autre!