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mercredi 21 janvier 2009

L'environnement haïtien....Minstre Claude Germain Président ....2011-2020

Le ministre de l'environnement dresse un bilan positif de son action
Le ministre de l'environnement, Jean Marie Claude Germain assure que son ministère a pu au cours de ces deux dernières années provoquer une prise de conscience sur la question environnementale tant au niveau des gouvernants que des gouvernés. " Aujourd'hui tout le monde parle d'environnement parce que la masse critique a été créée ", argue M. Germain attirant l'attention sur les nombreuses actions réalisées sur le terrain. Il confirme le lancement de plusieurs projets de réhabilitation de bassins versants dans le sud est, au Limbé, Montrouis, Grande Rivière du Nord etc.Toutefois il fait remarquer que des ouvrages doivent être réalisés pour faciliter la rétention de l'eau. " Les lacs collinaires, des impluviums et des barrages hydroélectriques pourraient être construits dans le cadre de ces projets", ajoute t-il.

En ce qui a trait à la reforestation M. Germain révèle que 220 000 pins ont été plantés à forêt des pins et au Parc La visite. " Nous avons lancé cette année un projet pour augmenter la couverture forestière de 3 à 10% ", dit-il mettant l'accent sur les dispositions policières qui empêchent la coupe des arbres dans la région de foret des pins." Les problèmes internes, la configuration du territoire, la pauvreté et les changements climatiques sont autant de facteur qui selon le ministre rendent le pays plus vulnérable. Tout en se réjouissant de la solidarité internationale dans les projets visant la réhabilitation de l'environnement, M. Germain annonce que l'Association des Etats de la Caraïbe (AEC) organisera à Port-au-Prince à la fin de ce mois une conférence pour définir la politique environnementale des pays insulaires.Intervenant à la rubrique " Invité du jour " de radio Métropole, Jean Marie Claude Germain a déploré l'intervention d'une kyrielle d'ONG dans le secteur de l'environnement. Il souligne qu'à partir de cette année l'état est impliqué dans la gestion des fonds alloués par la communauté internationale.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14658
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La fondation Seguin et la FAN dénoncent la léthargie du gouvernement en matière environnementale
Le responsable des relations publiques de la Fondation Seguin, Richard Cantave et le directeur exécutif de la Fédération des Amis de la Nature (FAN), Pierre Chauvet, déplorent l'absence d'une politique environnementale qui pourrait faciliter la réalisation d'une campagne de réhabilitation de l'environnement haïtien. Ils estiment que les gouvernements haïtiens n'ont jamais pris conscience de l'état de dégradation de l'environnement. " En 1990 le Parc La visite s'étendait sur 8 000 hectares aujourd'hui il n'y a plus que 1 800 hectares", fait remarquer M. Cantave qui regrette l'absence de l'état dans cette région.Grâce à un financement de la coopération Allemande (GTZ), la fondation Seguin réalise un projet de prévention de désastre dans le Parc La visite où des incendies sont enregistrés durant la saison sèche. " Nous avions mobilisés 250 paysans pour éteindre deux foyers d'incendie récemment ", rappelle M. Cantave pour qui le Parc La visite est pratiquement abandonné par les autorités. " Il n'y a aucun garde forestier à Macaya et Foret des pins", ajoute t-il.Le responsable des relations publiques de la Fondation Seguin regrette qu'il n'existe aucun partenariat entre le ministère de l'environnement et les organisations œuvrant dans ce secteur.De son coté, Pierre Chauvet déplore qu'il n'y ait toujours pas de loi organique au ministère de l'environnement " Les avancées sont trop lentes ", dit-il estimant que ce ministère est un ministère mineur alors que l'environnement est un problème majeur.734 766 000 gourdes sont allouées au ministère de l'environnement dans le projet de budget 2008 – 2009.M. Chauvet assure que la réhabilitation des bassins versants envisagée par le ministère doit être prise au sens large. " On ne peut pas dire qu'il y a 18 bassins versants parce que le territoire est constitué à 80 % de montagne", argue t-il invitant les élus à accorder plus d'importance à la réhabilitation de l'environnement.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14657
HRV commente :
Nous cherchons un titre pour notre commentaire. Entre les deux notre cœur balance. « Foutage de gueule du ministre de l’environnement » « and the winner is… ». Nous avons carrément envie de le plébisciter comme le prochain candidat à la présidence à vie d’Haïti.
Il a bien du cran notre ministre de l’environnement. Il se félicite de son bilan. Il a su créer la masse critique. Car dit-il, tout le monde parle du délabrement de l’environnement haïtien ;
Il a bien raison de s’auto attribuer le satisfecit. Du genre si je ne parle pas du bien de moi de mon vivant, personne ne va le faire à ma place. Il n’a pas été le seul à le faire. Le président de la République pense qu’il a réalisé un bon travail à la tête du ministère puisqu’il a été récupéré du gouvernement renvoyé de Jacques Edouard Alexis et reconduit.
C’est aussi l’avis hélas de Madame Michèle pierre-Louis qui accepte de le garder comme ministre de l’environnement.
Son parti politique pense comme lui car il a été le seule l’unique choix de cette groupuscule politique. Les parlementaires haïtiens sont d’accord eux-aussi et applaudissement l’action du ministre de l’environnement car il n’a pas été interpellé.
Donc si on suit la logique du ministre qui considère son action positive dans le fait d’avoir créer la masse critique qui fait de l’état de notre écosystème un sujet de préoccupation, on peut dire que tous les ministres qui ont géré les affaires du pays ont fait du bon boulot.
Tout le monde parle de la vie chère et de la pauvreté des haïtiens. Donc Monsieur le ministre Dorsainvil avec l’application de la politique libérale à créé la masse critique son action est donc positive. Nous ne voyons pas pourquoi on devrait l’interpeller.
On pourrait utiliser en projection cette maxime – le germainisme- pour féliciter le ministre de la santé, de l’éducation, des travaux publics, de l’agriculture …
Haïti est le seul pays au monde ou un fonctionner peut baisser impunément ses froques pour accoucher une bêtise de cette ampleur dans l’indifférence absolue.
C’est une façon très à nous de voir les choses
Vive le ministre de l’environnement haïtien…..A vie pou tou tan !

Une commission parlementaire confirme le pillage de narcodollars à Port-de-Paix

La commission parlementaire confirme le pillage de millions de narcodollars par des membres de l'appareil judiciaire de Port-de-Paix lors de la perquisition au domicile de l'oncle du présumé trafiquant de drogue Alain Désir. Dans leur rapport les élus se déclarent surpris que le substitut du commissaire du gouvernement René Moise soit toujours en liberté alors que de simples secrétaires du parquet ont été appréhendés. Les parlementaires qui ont réalisé une investigation pendant deux semaines dans la localité de Lavaud recommandent la révocation et le remplacement des membres de l'appareil judiciaire impliqués dans le pillage des narcodollars. " Tous les membres de l'appareil judiciaire présents lors de la perquisition sont impliqués dans le pillage", assurent les parlementaires.
Le président de la commission justice de la chambre basse, Arsène Dieujuste, soutient que les recommandations ont été adressées au ministre de la justice. " Il faut adopter des dispositions parce que la population est en train de perde confiance dans l'appareil judiciaire", ajoute t-il. " Les faits prouvent qu'il y a eu pillage par les gardiens du temple" insiste M. Dieujuste.
De son coté le sénateur Youri Latortue juge que toutes les structures de la police et de la justice sont impliquées dans le pillage des narcodollars du 12 novembre 2008. " Les narcotrafiquants qui bénéficient de la complicité des institutions se présentent comme des mécènes dans certaines sections rurales", déplore le sénateur Latortue.

Des agents de la MINUSTAH accusés ...

Des agents uruguayens de la MINUSTAH accusés d'avoir voulu emporter des canons en bronze tirés de la mer de Fort-Liberté: un porte-parole de la mission soutient que les canons ont été découverts lors d'une patrouille conjointe avec la PNH et que ce sont les casques bleus qui ont appelé les agents douaniers

Port-au-Prince, le 20 janvier 2009 –(AHP)-Des agents uruguayens de la Mission des Nations-Unies pour stabiliser Haïti (Minustah) sont accusés d'avoir voulu emporter lundi deux canons en bronze retirés des eaux maritimes de Fort Liberté (nord-est). Des membres de la population ont affirmé qu'ils s'apprêtaient à emporter ces pièces d'artillerie lorsque des brigades douanières opérant dans la région, les ont contraints de les laisser sur place. Selon les mêmes sources, pour obtenir l'autorisation de plonger, les casques bleus ont laissé entendre qu'ils avaient des engins tombés dans la mer qu'ils voulaient récupérer. Et quand des gardes de sécurité de la douane se sont rendus compte qu'il s'agissait de canons, ils les ont empêchés de les déplacer, affirment encore les sources qui n'ont pas fait état de la présence d'agents de la police nationale.

Un juge de paix aurait été appelé sur les lieux pour les constats. Joint au téléphone, un porte-parole de la mission, David Wilmurst, a démenti que les agents de la MINUSTAH aient voulu partir avec les canons, sur la base des déclarations faites par ces derniers." Il s'agit de canons très anciens découverts lors d'une patrouille maritime conjointe avec la police nationale. Les agents de la MINUSTAH ont voulu sauver ces canons et avec l'aval des membres de la PNH, ils les ont transportés sur une plage voisine et ce sont les casques bleus qui ont appelé les agents douaniers pour les récupérer", a expliqué M. Wilmurst.Toutefois, des sources proches de la douane locale ont précisé que les casques bleus uruguayens sont au contraire revenus à la charge ce mardi pour obtenir l'autorisation de partir avec les canons. Et l'un d'entre eux se serait même rendu à cette fin dans l'après-midi au bureau de la douane locale où sa demande a une nouvelle fois été rejetée. "Il s'agit de pièces faisant partie du patrimoine national et on ne saurait vous les confier", lui aurait alors fait savoir le responsable du bureau, qui lui a quand même suggéré que s'il était encore intéressés par les pièces d'artillerie, il faudrait qu'il appelle la direction générale de la douane à Port-au-Prince. Un canon en bronze datant de 1778 avait déjà disparu mystérieusement, il y a quelques années de la mer de Fort-Liberté.Plus récemment sous le gouvernement intérimaire de Gérard Latortue, au moins 5 canons toujours en bronze ont été extraits des eaux de l'Ile-à-Vâche (sud) lors de recherches subaquatiques. Selon plusieurs sources, ces canons évalués à des millions de dollars, auraient été expédiés à Panama avec des complicités locales. Des pièces en or et émeraude retrouvées lors des mêmes opérations ont également disparu à la même occasion. Les autorités haïtiennes n'ont encore entrepris aucune démarche pour récupérer ces biens.

13 pays de la Caraïbe dont Haïti exposés au phénomène du réchauffement de la planète: sommet du 26 au 29 janvier en Haïti autour de ce phénomène

Port-au-Prince, le 19 janvier 2009 –(AHP)- Le ministre haïtien de l’Environnement, Jean Marie Claude Germain, a annoncé lundi l’organisation en Haïti, d’un sommet du 26 au 29 janvier prochain sur le phénomène du réchauffement climatique, autour du thème « dialogue politique sur les changements climatiques ».Selon le ministre, 13 pays dont Haïti sont exposés à ce phénomène qui tend a-t-il dit, à gagner du terrain dans la région caribéenne.Il prévient toutefois qu’il n’existe pas de solutions à ce problème mais qu’on peut seulement adopter des mesures d’adaptation.
Le ministre a présenté la reforestation au niveau des bassins versant, comme l’une de ses grandes priorités, dans le cadre des efforts visant à réduire la vulnérabilité du pays en période cyclonique.Il estime que ce travail permettra d’avoir des zones de conservation qui puissent favoriser des infrastructures agricoles et urbaines.
Il estime également urgent que l’Etat haïtien, les organisations de la société civile et le secteur privé arrivent à comprendre la nécessité de prendre en main la question de l’alternative au charbon de bois, en augmentant la capacité de stockage de gaz propane pour toute la population.
Des activités visant à sensibiliser la population devront être entreprises en vue de son éducation environnementale, a encore fait savoir M. Germain, soulignant que des millions de gourdes seront utilisées pour la mise en place d’une organisation baptisée l’Observatoire Nationale sur l’Environnement et la Vulnérabilité (ONEV). Cette organisation se chargera de placer des appareils de mesure sur toutes les rivières, pour étudier le comportement des eaux, a-t-il expliqué.
Des mesures ont été également envisagées en vue de la création dans le budget national, d’un fonds baptisé « Fonds pour la Réhabilitation de l’Environnement Haïtien (FREH). Selon le ministre, ce fonds sera alimenté par l’application de taxes écologiques sur un ensemble de produits.
Le budget alloué à son ministère s’élève à 500 millions de gourdes dont 95 millions tirés du trésor publicDe son côté, le conseiller en planification stratégique et en coopération internationale, Jean Ronald Toussaint, a fait part de ses craintes sur l'avenir de la société haïtienne face aux manifestations de changements climatiques."Cette société peut bien disparaître si son environnement n’est pas bien géré", a prévenu M. Toussaint.
Le directeur des sols et écosystèmes, Joseph Vernet, a pour sa part fait savoir qu’il est extrêmement important pour l’état haïtien de chercher à passer de 1,5 à 10% de couverture forestière, dans les 5 prochaines années.