Google

vendredi 13 février 2009

LE CARNAVAL HAITIEN EN DEUX MOTS...PAR ESPACE LOAS

Le Carnaval en Haïti.
Le Mot carnaval vient du latin carne vale signifiant "adieu à la chair", une référence non seulement à la viande mais aussi à tout autre plaisir interdit durant les 40 jours de Carême. C'est pourquoi, durant les jours précédant le Mercredi des Cendres, premier jour de Carême, il était coutume dans les pays catholiques de l'Europe Occidentale de manger à satiété et de s'adonner à toute autre débauche rivalisant des fois, les Bacchanales, les Saturnales et les Lupercales de l'Empire romain.
Depuis maintenant deux mille ans, on commémore le carnaval en Haïti comme une fête de grandes réjouissances à travers les rues de Port-au-Prince, des banlieues et de la province. Le Carnaval ou « mardi-gras » demeure l'une des grandes manifestations socioculturelles du peuple haïtien.
La saison dite de carnaval se déroule suivant le calendrier catholique du jour des rois et a donc commencé le Dimanche après l'Epiphanie (4 Janvier) pour atteindre sa culmination le 24 février, dernier jour des “ trois jours gras ”.
Comme a dit un ancien maire de Port-au-Prince, dans la société haïtienne, cette festivité n'est pas négociable. Tacitement, il y a une trêve politique ; les problèmes sociaux passent au second plan pour laisser place au défoulement indispensable.
Le carnaval Haïtien est divisé en deux parties :
La première dénommée “exercices” est considérée comme une sorte de préparatifs au cours desquels les dimanches précédant les jours gras sont animés depuis le matin après les offices religieux avec les (Lamayot, Machan fey, Chaloska, etc.) au côté des bandes à pied qui évoluent soit le matin ou l'après midi, selon les motivations..
La deuxième partie, le carnaval proprement dit, s'identifie aux trois jours gras. C'est le temps de la réjouissance suprême et des grands déguisements. En effet, les dimanche, lundi et mardi-gras donnent lieu à un défilé ponctué de méringues, de danses et de chants de toutes sortes où se défoulent, Indiens, Hindous, Arabes du désert, Bœufs, Cyclistes, motocyclistes, jambes de bois, ti piké, Choucoune, Grosses têtes et autres masques.
A bientôt,
Patrice et Sylvie

---------------

The Carnaval in Haïti.
The word carnaval come the latin carne vale signifying "bye to the flesh", a reference not only to the meat but also to any other pleasure forbiden during the 4O days of Lent. That’s why, during the days after, the Wednesday of ashes, first day of Lent, it was a custom in the catholic countrys of Occidental Europe to eat one’s fill and to devote to any other debauchery rivalizing to faith, Bacchanals, Saturnals and Lupercals of the roman empire.
Since now two thousand years, we’re celebrating the carnaval of Haïti like a huge party of great fun thru the streets of Port-au-Prince, suburbs and province. The Carnaval or « shrove tuesday » stay one of the biggest manifestations socioculturals of the haïtian people. The season say of carnaval is made regarding the catholic calendar from the kings day, and so, did begin the Sunday after the Epiphany (4th of january) to end up the 24th of february, last day of the “ trois jours gras ”. Like said the ex mayor of Port-au-Prince, in the haïtian society, this affair is not negociable. Tacitly, there is a political strike ; the social problems come at the second plan to let place to essential release.
The haitian carnaval is divided in two parts :
The first called “exercices” is considered like a sort of preparation, along the sundays after the shrove day are animating since the morning after the religion offices with the (Lamayot, Machan fey, Chaloska, etc.) next to the walking band that are evoluting or in the morning or in the afternoon, regarding the motivations..
The second part, the carnaval say properly is identiying itself to the three shrove days. It’s the time to suprem rejoicing and great costumes. Indeed, sundays, mondays and shrove tuesday give date to a parade ponctuated by meringues, danses and songs of all sorts where Indians, Hindoos, Arabs of desert, Beefs, bycyclists, motocyclists, wood legs, ti piké, Choucoune, Big Heads and other masks let off steam. See you soon,
Patrice & Sylvie

Arrivée en Haïti de l’actrice fétiche de "Marina"

Très populaire parmi les jeunes, Sandra Echeverria sera sur scène pour un concert le 14 février
jeudi 12 février 2009,
Radio Kiskeya
La jeune starlette mexicaine Sandra Echeverria, 25 ans, personnage éponyme du feuilleton télévisé à succès "Marina", est arrivée jeudi après-midi à Port-au-Prince où elle doit se produire en concert samedi à l’occasion de la Saint-Valentin, la fête des amoureux.
Accueillie à l’aéroport international Toussaint Louverture par des fans enthousiastes et les organisateurs de l’événement, l’actrice, chanteuse et top model s’est déclarée heureuse d’être en Haïti. Elle a aussi indiqué être au courant de la popularité phénoménale dont elle jouit ici.
Téléfilm-culte de l’industrie latinoaméricaine des tele novelas, Marina a battu l’année dernière des records d’audience et suscité la passion effrénée du jeune public haïtien des deux sexes.
Cette série transpose sur la réalité haïtienne des modèles de vie et un système de valeurs importés pas toujours bien assimilés.
La ministre à la condition féminine et aux droits de la femme, Marie-Laurence Jocelyn Lassègue, avait exprimé des critiques controversées contre la "dictature de Marina" qui, selon elle, risque d’accentuer l’aliénation culturelle en Haïti et de dénaturer les rapports sentimentaux chez les jeunes.
La Télévison Nationale d’Haïti avait programmé et défendu la diffusion de cette télésérie venue de l’Amérique latine, comme beaucoup d’autres avant elle. spp/radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5685

Neuf candidats Lavalas au CEP pour réintégrer le processus électoral

Une requête transmise au bureau de doléances à quelques heures du verdict défintif, vendredi, de l’institution électorale
jeudi 12 février 2009,
Radio Kiskeya
Neuf des candidats évincés de Fanmi Lavalas, parmi eux les anciens Députés Nawoon Marcellus et Amanus Mayette ainsi que l’ex-Sénateur Louis Gérald Gilles, se sont présentés jeudi au bureau de contentieux du Conseil électoral provisoire en vue d’obtenir le retrait de la décision du CEP de les écarter de la course aux prochaines sénatoriales.
Accompagnés de leurs avocats, ces représentants de la branche Maryse Narcisse, qui estiment que cette dernière est la représentante légale du parti en dépit des contestations internes, se sont montrés confiants quant au retour du parti dans le processus électoral.
S’exprimant à l’issue des discussions avec les membres du bureau de doléances, Eddy Léandre, Alex Jeanty et Macul Devalus, l’un des avocats des plaignants, Jean Tholbert Alexis, a estimé que la rencontre avait donné lieu à un « fait nouveau », la présentation du mandat que détient le Dr Narcisse. Son existence aurait été automatiquement reconnue. L’avocat précise que le bureau a promis de soumettre aux conseillers électoraux les doléances du parti de Jean-Bertrand Aristide.
Pour sa part, l’ex-Sénateur de la Grand’Anse (sud-ouest), Louis Gérald Gilles, qui convoitait le même siège, a affirmé que le Conseil électoral devait « exiger la présence physique à son siège de l’ex-Président Aristide » afin de déterminer l’authenticité du mandat en possession du Dr Maryse Narcisse. L’ex-parlementaire contesté voit dans les débats procéduriers entourant l’inscription des candidats Lavalas la volonté de certains d’écarter les masses populaires des prochaines législatives partielles.
Pour Gilles, il s’agit d’un épisode supplémentaire du complot permanent contre le peuple qui remonte à l’assassinat, en 1806, du père fondateur de la patrie, Jean-Jacques Dessalines.
Quant à Nawoon Marcellus et Dieuseul Simon Dera, ex-Sénateur du Centre, ils ont qualifié d’illégale et d’arbitraire la décision de l’institution électorale et s’en sont pris au Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), auteur d’un rapport accablant sur des personnages controversés, à la réputation sulfureuse, dont Fanmi Lavalas avait endossé la candidature.
Dans la rhétorique qu’on lui connaît, M. Marcellus a présenté Marie Yolène Gilles, l’une des responsables de l’organisation de défense des droits humains comme une « menteuse » et une personne qui n’aspirerait qu’à « manger à sa faim ».
A l’image de plusieurs autres membres de sa famille politique, l’ex-bouillant Député de Grande Rivière du Nord/Baron (Nord) déclare haut et fort que « l’organisation des élections sera impossible sans la participation de Lavalas ».
Outre Nawoon Marcellus, Amanus Mayette, Louis Gérald Gilles et Dieuseul Simon Dera, cinq autres candidats mis sur la touche se sont aussi rendus au CEP, Schiller Louidor, ancien directeur de la police judiciaire (DCPJ), Jacques Mathelier, ex-Délégué du Sud, Serge Gaspard alias « « Sergo Mayimoulen », ex-maire de Miragoâne, Billy Racine et Presler Paul.
Le Conseil électoral provisoire doit rendre publique vendredi après-midi la liste générale définitive des candidats habilités à prendre part au scrutin du 19 avril. spp/Radio Kiskeya.
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5684