Google

mercredi 18 février 2009

Haïti à une conférence régionale à Santo Domingo sur la drogue et le terrorisme

Des représentants de différents pays de la Caraïbe et d’institutions internationales se penchent sur le renforcement de la coopération contre ces fléaux
mardi 17 février 2009, Radio Kiskeya
Une délégation haïtienne participe à une conférence des ministres de la justice de la Caraïbe sur la drogue, la délinquance et le terrorisme qui s’est ouverte mardi à Santo Domingo, a indiqué le ministère dominicain de l’intérieur et de la police relayé par EFE.
Outre les officiels haïtiens, le chef de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), Hédi Annabi, est également présent à ce forum dont l’objectif est de faire avancer la lutte contre le narcotrafic et la criminalité à l’échelle régionale.
Après des sessions de travail à huis clos mardi et mercredi, le Président Leonel Fernàndez fera jeudi une intervention très attendue. Elle sera suivie d’une réunion ministérielle. Il est également prévu l’adoption par les participants d’une déclaration politique et d’un plan d’action devant permettre la coordination des efforts dans la lutte contre le trafic de drogue et la criminalité.
Pour leur part, les donateurs auront la possibilité de plancher sur les moyens à mettre en œuvre en vue de rendre plus efficace le plan antidrogue des pays d’Amérique latine et de la Caraïbe.
L’Union européenne, la Banque interaméricaine de développement (BID), le Système d’intégration centraméricain (SICA), l’organisation Ibéroaméricaine et l’Interpol ont dépêché des délégations de haut niveau dans la capitale dominicaine où le secrétaire général de la Communauté Caraïbe (Caricom), Edwin Carrington, est aussi présent.
Le narcotrafic est très florissant entre l’Amérique latine, l’Amérique du Nord et l’Europe. Les Etats-Unis rendent particulièrement Haïti et la République Dominicaine responsables de 20% de la cocaïne arrivant chez eux tous les ans. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5695
HRV commente :
Le gouvernement de Leonel Fernandez semble vouloir s’attaquer sérieusement au problème de la drogue qui menace sérieusement la stabilité du pays. Le trafic de drogue en République Dominicaine n’est pas un phénomène nouveau. Certaines villes de ce pays jouissent depuis de nombreuses années d’une certaine suprématie dans la matière. San Francisco de Macoris !
Pourtant on a l’impression qu’aujourd’hui la drogue s’est répandue telle une gangrène qui pourrit tout. Actuellement les forces de la police et l’Armée dominicaine subissent une épuration qui, en dehors d’une démocratie très solide pourrait saper les fondements du gouvernement de Leonel Fernandez
Aux grands maux, les grands remèdes.

LAVALAS EXCLU...COMMENTAIRES DE HRV

Il faudra que l’un de ces jours je planche sur la question concernant la fonction du tribunal électoral. J’avais toujours cru que le tribunal électoral ne contemplait pas dans ses attributs constitutionnels l’ingérence dans les affaires internes des partis politiques. C’est dommage de ne pas pouvoir compter sur les connaissances d’un de nos sénateurs pour atteindre la vérité.

Aujourd’hui, si les candidats Lavalas se trouvent exclus des joutes, ils n’ont qu’à s’en prendre a eux-mêmes et surtout à l’attitude ambigüe de leur représentant tout puissant exilé en Afrique du Sud.

Pourquoi merde Jean Bertrand Aristide ne se prononce pas. On a l’impression qu’ils e complait aisément dans le dénouement de la situation. Il a un discours tout fait. « Ceux qui ont appuyé le coup d’état du 29 février sont encre au pouvoir », Ceux qui ont exclu les lavalassiens exclus le peuple…patati et patata. »

Ce discours ne tient pas la route si Lavalas participe aux élections. Donc Aristide préfère continuer à jouer les victimes. « Li chita nan pa pot lap tann yo pilel poul ka kriye ».

Demander au CEP de favoriser une entente sine die entre deux fractions qui veulent leur part du gâteau ne fait pas partie des attributions du CEP.

Tout le monde réclame la participation de Lavalas aux élections parce qu’ils ont peur de la descente des hordes à solde et affamées dans les rues. Voilà la démocratie Lavalassienne. Opération bagdad 1, Opération Bagdad 2. Et voilà une société se pliant sous la violence monnayée d’un groupe.

Je fais écho de la phrase du sénateur qui considère que la communauté internationale ne devrait pas financer des élections au prix fort de 16.000.000 de dollars dans un pays comme Haïti et dans une conjoncture aussi pressante et tremblotante économiquement que l’actuelle ?.

Le rendement d’aucun sénateur haïtien ne justifie la somme que coûte son élection. Il suffirait de demander à chaque sénateur de renoncer à leur poste pour une fraction de cette somme et on arriverait à comprendre les vraies motivations de « senatorables » haïtiens.

Donc il ne s’agit pas de ne pas financer les élections sans Lavalas sinon ne pas financer du tout sous aucun prétexte ce type d’élections !

LAVALAS ET LES ELECTION SENATORIALES PARTIELLES..EXCLUSION..MENACES..DECLARATIONS

1) a liste Lavalas aux sénatoriales définitivement rejetée
Guy Philippe, Jocelerme Privert et David Chéry parmi les candiadts laissés sur le carreau
mardi 17 février 2009, Radio Kiskeya
Le Conseil électoral provisoire a définitivement écarté les représentants de Fanmi Lavalas dont les noms ne figurent pas sur la liste finale des candidats admis aux prochaines sénatoriales partielles rendue publique fort tard lundi.
Outre les 65 candidats précédemment retenus, 13 nouveaux compétiteurs issus d’horizons politiques divers ont été repêchés, selon un communiqué de l’institution électorale distribué à l’expiration du délai de 72 heures qui avait été accordé aux partis pour se conformer aux exigences légales.
L’organisme électoral déclare regretter le fait que les partis politiques concernés n’aient pas soumis l’ensemble des pièces exigées pour l’inscription de leurs candidats.
Parmi les candidats qui faisaient partie de la liste unique Lavalas, préparée à l’issue d’interminables discussions entre factions rivales du parti, se trouvaient certains personnages au passé sulfureux tels l’ex-Député de Grande-Rivière du Nord/Baron (Nord), Nawoon Marcellus (tentative d’assassinat d’un journaliste), l’ancien Député de St-Marc (Artibonite, nord), Amanus Mayette (massacre de La Scirie) et l’ex-directeur de la police judiciaire, Schiller Louidor (détournement présumé de narcodollars).
L’organisme électoral a aussi rejeté les contestations d’autres candidats évincés. Les plus connus sont l’ex-chef rebelle anti-Aristide, Guy Philippe (FRN/Grand’Anse, sud-ouest), pourtant candidat à la Présidence en 2006, l’ancien ministre de l’intérieur Lavalas, Jocelerme Privert (Indépendant/Nippes, sud-ouest) et le PDG de Cœurs Unis, David Chéry (ALAH/Ouest). Ce dernier est empêtré dans des démêlés judiciaires pour sa responsabilité présumée dans une vaste fraude pyramidale ayant ruiné des milliers de sociétaires de coopératives financières en 2002 et 2003.
Sur les 78 candidats habilités à prendre part au scrutin du 19 avril, on distingue parmi ceux repêchés quelques figures connues : Le père Anick François Joseph (OPL/Artibonite, nord), les présentateurs de radio Luckner Désir (Union/Artibonite) et Ernst Edouard Laventure dit « konpè mòlòskòt » (AAA/Ouest) ainsi que le militant politique Ronald St-Jean (Indépendant/Ouest).
Avec un retard d’un an et demi sur les échéances constitutionnelles, les électeurs haïtiens sont appelés à renouveler le tiers des sièges du Sénat qui en compte 30. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5694

------------------
Des élus lavalas critiquent l'exclusion des candidats de leur parti
Le sénateur Yvon Buissereth s'élève contre la décision des autorités électorales, et menace de ne pas valider les pouvoirs des prochains élus. " Les conseillers électoraux ne veulent pas organiser des élections honnêtes, crédibles et démocratiques", se plaint le sénateur Buissereth soulignant que de concert avec le sénateur Heriveaux il s'opposera à la validation des pouvoirs des élus. Il invite la communauté internationale à ne pas financer ces élections dont les résultats seront contestés.
Plaidant pour la réalisation d'élections légitimes, le sénateur Buissereth croit que les lavalassiens doivent prendre part aux élections afin de lutter efficacement pour le retour de Jean Bertrand Aristide.
Par ailleurs, les députés Richard Paul Olivard et Boisrond Jean Roland annoncent un mouvement de résistance pacifique pour faire face à la décision du CEP.
Boisrond Jean Roland estime que les conseillers électoraux ont une nouvelle fois prouvé qu'ils ne sont pas intéressés au dialogue. S'interrogeant sur la véracité de l'analyse des dossiers, le député Jean Roland assure que les élections ne peuvent avoir lieu sans lavalas.
De son coté, le député Paul Olivard dénonce une décision politique des conseillers électoraux qui veulent exclure Fanmi Lavalas.
Les deux parlementaires ont refusé de commenter les supposées déclarations du représentant national du parti, faisant valoir que l'ex président Aristide est en exil. " Il n'y a pas eu une note officielle de Jean Bertrand Aristide insistent –ils.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14797


3) Réactions diverses après l'exclusion de Lavalas de la course électorale
L'ambiance était plutôt calme devant le local du Conseil Electoral Provisoire (CEP) au lendemain de la publication de la liste des 13 candidats repêchés par les autorités électorales. Les conseillers étaient présents comme à l'ordinaire et le dispositif sécuritaire n'a pas été renforcé.
27 candidats, dont 16 de Fanmi Lavalas, ont été définitivement écartés de la course électorale, tandis que 78 autres sont admis à concourir pour 12 sièges au sénat.
Commentant la dernière décision, le directeur général du CEP, Pierre Louis Opont, a soutenu que les responsables de l'institution électorale ont exclu Fanmi Lavalas en tenant compte des prescrits de la loi électorale. " Le CEP a consenti des efforts afin de permettre aux dirigeants de Fanmi Lavalas de trouver une solution au problème", ajoute t-il.
De son coté, le président du CEP, Frantz Gérard Verret, a indiqué que les conseillers électoraux ont déployé de grands efforts pour permettre à Fanmi Lavalas de participer aux élections. Il a expliqué toutefois que le CEP ne peut pas violer la loi électorale sa seule boussole.
Tout en exprimant leurs préoccupations, des parlementaires déclarent comprendre la décision de l'organisme électoral.
Le sénateur Andrice Riché (OPL), qualifie de faux problème le tollé enregistré après l'exclusion de Fanmi Lavalas. " Aristide ne veut pas que son parti prenne part aux joutes ", martèle le sénateur Riché estimant que certains secteurs veulent semer le trouble dans le pays.
Le député Jean Marcel Lemeran croit que le CEP n'avait pas d'autre choix que d'écarter le parti lavalas divisé. Tout en craignant des réactions violentes des lavalassiens, le parlementaire assure que l'organisme électoral ne pouvait pas avoir une réaction différente par rapport à la semaine dernière.
Le député Lemeran soutient que les conseillers électoraux ont adopté une position de sagesse faisant remarquer que le chef du parti n'est pas intéressé aux joutes du 19 avril.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14798

Anacacis Jean Hector estime que le CEP a choisi la mauvaise option
Manque de sagesse et manque d'intelligence politique c'est en ces termes que le sénateur Anacacis Jean Hector (Lespwa) a critiqué la décision du CEP d'exclure le parti Fanmi Lavalas de la course électorale.

Les perspectives sont plutôt sombres selon le sénateur Jean Hector qui prédit le report des sénatoriales partielles. " Les élections ne sont pas possibles aujourd'hui", dit-il rappelant que d'autres élections sont prévues a la fin de cette année.

Selon le parlementaire le chef de l'état est déterminé à organiser ces joutes parce qu'il veut concrétiser son projet de modifier la constitution. " Le président Préval doit s'entourer de personnes compétentes s'il veut réaliser une réforme constitutionnelle à l'instar des présidents Hugo Chavez et Raphaël Correra", ajoute t-il.

Soulignant qu'il avait bénéficié des votes des électeurs lavalas, le sénateur Anacacis Jean Hector croit que les élections ne seront pas transparentes et crédibles. " Les élections du 19 avril si elles ont lieu ne seront pas légitimes", martèle le sénateur Jean Hector pour qui l'exécutif tire les ficelles dans les prises de décisions du CEP.

Il juge que l'organisme électoral a failli à sa mission puisqu'il n'a pas su encourager les deux secteurs de lavalas à trouver un compromis.

Craignant des troubles en raison de l'exclusion de Fanmi Lavalas, Anacacis Jean Hector fait remarquer que le Cep issu d'un consensus devrait favoriser un consensus entre tous les secteurs.
Selon M. Jean Hector, les joutes du 19 avril ne seront qu'une mascarade sans Fanmi Lavalas et d'autres partis comme l'Alliance et le GREH.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14794