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lundi 30 mars 2009

Le RNDDH désapprouve le mot d'ordre d'arrêt de travail de L' ANAMAH

Le RNDDH désapprouve le mot d'ordre d'arrêt de travail de L' ANAMAH
Le réseau national de défense des droits humains invite dans une note rendue publique, les magistrats respectueux de la loi et soucieux de la bonne marche de la justice à se démarquer de la demande illégale d'arrêt de travail lancée par l'association nationale des magistrats haïtiens (ANAMAH).
L'organisation de magistrats a justifié son initiative d'observer un arrêt de travail par la tentative d'arrestation à son bureau, le 20 mars dernier, du substitut du Commissaire du Gouvernement près le Tribunal Civil de Port-au-Prince, Me Vladimir Edmond Yayo, et exigé le paiement d'arriérés de salaire aux juges des Cours et Tribunaux.
Tout en condamnant la tentative d'arrestation du Commissaire Vladimir Edmond Yayo sur simple dénonciation de corruption, le RNDDH dit désapprouver ce mot d'ordre de grève des magistrats.
Le RNDDH évoque par ailleurs l'article 55 de la Loi relative au statut de la Magistrature à l'appui de sa désapprobation du mot d'ordre d'arrêt de travail des Magistrats.
De ce fait, le RNDDH estime « condamnable qu'une association de Magistrats veuille contester un acte arbitraire par des moyens illégaux ».
Le RNDDH dénonce parallèlement la corruption et les actes illégaux de certains Magistrats, notamment membres de l'ANAMAH, qui ne se soucieraient guère du droit des détenus à un procès rapide en refusant d'achever l'instruction de leurs dossiers dans le délai légal.
Le communiqué du RNDDH dénonçant cette grave situation au sein du système judiciaire haïtien survient au lendemain de la publication par le Ministre de la justice, Me Jean Joseph Exumé, d'une lettre ouverte à l'ANAMAH dans laquelle il ne se montrait pas plus tendre envers les Magistrats.
RD
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14981

Arrêt de travail de deux jours des magistrats à compter de ce mardi

Arrêt de travail de deux jours des magistrats à compter de ce mardi
Les magistrats à l'initiative de l'association nationale des magistrats Haïtien(ANAMAH) s'apprêtent à observer un arrêt de travail de deux jours à partir de ce mardi 31mars 09.
L'ANAMAH a justifié son initiative par la tentative d'arrestation à son bureau, le 20 mars dernier, du substitut du Commissaire du Gouvernement près le Tribunal Civil de Port-au-Prince, Me Vladimir Edmond Yayo, et exigé le paiement d'arriérés de salaire aux juges des Cours et Tribunaux.
Dans une lettre ouverte adressée jeudi dernier au président de l'Association Nationale des Magistrats Haïtiens le juge Durin Duret Junior, le ministre de la justice et de la sécurité publique, Me Jean Joseph Exumé, a formellement rejeté les récentes allégations de ce dernier sur les intrusions de plus en plus intempestives du Ministère.
La loi du 13 septembre 2007 portant organisation du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire enlève au Ministère de la justice des attributions qui lui étaient autrefois reconnues en ce qui concerne l'administration, le contrôle et la discipline du pouvoir judiciaire, précise Me Exumé.
S'interrogeant par ailleurs sur la légalité du mot d'ordre de grève lancé pour ce mardi par l'ANAMAH, Jean Joseph Exumé rappelle l'article 55 de la loi du 27 novembre 2007 sur le statut des Magistrats qui interdit formellement ces derniers de porter atteinte à la continuité du service public de la justice.
« Votre arrêt de travail de 48 heures à compter du mardi 31 mars 2009 répond-il au vœu de cette même loi que vous invoquez pour justifier votre requête d'arriérés de salaire ? », demande-t-il à l'association de magistrats.
RD

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14980

Le morne Garnier est déclaré zone préservée

Le morne Garnier est déclaré zone préservée
Des maisonnettes et clôtures ont été détruites par le ministère de l'Environnement vendredi dernier en guise d'avertissement aux résidents du morne Garnier (Pétion ville). Cette localité de Bourdon, entourant des nappes phréatiques de la capitale est déclarée " zone protégée" par l'état.
La Primature, les ministères de l'environnement, de la justice et de l'intérieur, la secrétairerie d'état à la sécurité publique et la mairie de Port-au-Prince sont impliqués dans cette opération qui permettra de délimiter et reboiser le morne Garnier.
Selon le directeur départemental de l'ouest du ministère de l'environnement, Ludner Remarais, il s'agit d'une première phase dans l'opération qui durera jusqu'au 8 avril. 2 000 hectares occupés illégalement par des citoyens qui ont érigé des grandes et petites maisons seront récupérées par les autorités. M. Remarais précise que cette zone réservée qui sert de bassin versant à la ravine Bois de chêne ne doit pas être utilisée pour l'élevage et l'agriculture.
Les résidents de ce quartier, dont des policiers et des avocats, critiquent l'intervention de l'état. L'avocat de la famille Firmin Leriche déplore la destruction d'un long mur érigé dit-il pour protéger l'espace. Un autre juriste présent au moment de l'opération a indiqué que les autorités devraient réaliser au préalable une vérification des titres de propriété en raison des litiges dans le quartier.
Toutefois un membre du cabinet particulier du secrétaire d'état à la sécurité publique explique que l'arrêt déclarant le morne Garnier d'utilité publique sera appliqué. Il invite les résidents mécontents à faire valoir leur droit à la Direction Générale des Impôts (DGI).
Le directeur départemental de l'ouest du ministère de l'environnement informe que la récupération du morne Garnier s'inscrit dans le cadre des efforts de l'état pour protéger l'environnement. Il annonce également des interventions en vue de prendre le contrôle des carrières de sable.

LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14976