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samedi 25 avril 2009

Visite en Haïti d un responsable de l'ONU sur les droits humains

L'expert des nations unies sur la situation des droits de l'homme, Michel Forst sera en Haïti du 27 avril au 9 mai 2009. Les droits économiques et sociaux seront le thème dominant de cette deuxième visite de M Forst. L'expert des Nations Unies aura des entretiens avec les autorités du gouvernement et de la justice haïtienne. Michel Forst prévoit également de rencontrer des représentants du système des Nations Unies, notamment de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah)), de l'Organisation des États Américains, ainsi que de plusieurs organisations de la société civile. Cette mission permettra à Michel Forst de préparer la présentation du rapport que l'expert indépendant doit présenter au Conseil des droits humains de l'Organisation des Nations Unies (Onu) à sa prochaine session de juin 2009. C'est la deuxième mission de Forst en Haïti depuis sa désignation comme expert indépendant de l'Onu en remplacement de son compatriote Louis Joinet.
RD
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15116

Haïti/Elections : 11% de participation aux sénatoriales partielles du 19 avril, selon le CEP

Résultats annoncés pour le 27 avril
P-au-P, 24 avril 09 [AlterPresse] --- Le taux de participation aux élections sénatoriales partielles du 19 avril 2009 serait de 11%, selon des données fournies par Frantz Bernadin, porte-parole du Conseil électoral provisoire (CEP), qui a annoncé les résultats officiels pour le 27 avril.
Ce scrutin, qui devait se tenir dans les dix départements géographiques d’Haïti, a été annulé dans le Plateau Central pour des « raisons de sécurité publique ».
« Sur 3,715,176 électeurs potentiels pour les 9 départements, les votes exprimés correspondent à 438,624 », précise Frantz Bernadin en conférence de presse, ce 24 avril 2009, à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
Le rapport nombre de votants sur nombre d’électeurs potentiels donne un taux de participation de 11.8%.
Le porte-parole du CEP s’est refusé à mentionner ce taux, affirmant que les conseillers électoraux apporteront de plus amples précisions le 27 avril 2009, quand les résultats des élections seront publiés.
Pas moins de 4.5 millions d’électeurs potentiels étaient appelés aux urnes pour élire 12 des 30 sénateurs qui composent la chambre haute.
Bernadin met en garde les institutions et individus qui disent disposer de résultats partiels. Les chiffres avancés par ces institutions et individus sont faux, selon le porte-parole du CEP.
En attendant la publication des résultats de ces joutes, Frantz Bernadin fait état de 27 procès-verbaux manquants pour le département de l’Ouest où se trouve la capitale, Port-au-Prince. Ces procès-verbaux n’ont pas pu arriver au Centre de Tabulation des Votes (CTV).
Le CEP cherche des éclaircissements sur l’absence de ces procès-verbaux, qui découlerait d’actes de vandalisme, selon le porte-parole de l’organisme électoral.
Outre le département du Centre où les élections ont été marquées d’incidents violents, des dérapages ont également eu lieu dans quatre communes du département de l’Artibonite. Il s’agit de Verrettes, Petite Rivière de l’Artibonite, Marchand Dessalines et Lachapelle.
Dans ces communes, certains procès-verbaux n’ont pas été récupérés pour des raisons de vandalisme, explique Frantz Bernadin, ajoutant que le CEP va diligenter une enquête pour connaître les vrais auteurs de ces actes.
Sur un total de 1335 procès-verbaux, plus de 86% ont été reçus à Port-au-Prince et sont entrain d’être traités au CTV, soutient Bernadin.
A Verrettes, la documentation récupérée correspond à 94 bureaux sur 119 bureaux, précise le porte-parole du CEP. A la Petite Rivière de l’Artibonite, les données de 110 bureaux de vote sur un ensemble de 126 ont été récupérées. A Marchand Dessalines, la documentation pour 92 bureaux de vote sur un total de 127 a été reçue. La documentation pour 10 bureaux de vote sur 16 a été reçue pour la commune de Lachapelle.
En ce qui concerne les autres communes, « très peu de procès-verbaux n’ont pas pu être récupérés », soutient le porte-parole du CEP.
Par ailleurs, des conditions de sécurité maximale sont nécessaires, selon Bernadin, pour la reprise du scrutin dans le Plateau Central. Le porte-parole du CEP ajoute que l’institution électorale cherche également à éviter que cette reprise ait des incidences sur le second tour des sénatoriales fixé au 7 juin 2009. [do gp apr 24/04/2009 13 :20]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8297

Visite en Haïti des ministres brésilien et bolivien de la défense

Nelson Jobim et Wàlker San Miguel viennent essentiellement s’informer de la situation des casques bleus des deux pays
vendredi 24 avril 2009,
Radio Kiskeya
Les ministres de la défense brésilien Nelson Jobim et bolivien Wàlker San Miguel étaient attendus vendredi soir à Port-au-Prince pour une visite conjointe aux casques bleus des deux pays déployés au sein de la Mission de stabilisation de l’ONU en Haïti (MINUSTAH).
Selon une dépêche d’EFE, les deux hauts responsables, qui sont venus s’enquérir de la situation des troupes brésiliennes et boliviennes, doivent avoir au cours de leur séjour des entretiens avec les membres de l’état-major de la force onusienne.
Des rencontres avec les autorités haïtiennes sont également prévues.
Avant leur départ pour la capitale haïtienne, Nelson Jobim et Wàlker San Miguel s’étaient rencontrés vendredi matin à La Paz dans le cadre du renforcement des relations bilatérales et de la remise d’un don de quatre hélicoptères du Brésil à la Bolivie. Cette aide vise à intensifier la lutte contre le narcotrafic très florissant au pays d’Evo Morales.
Avec des centaines de soldats opérant sur le terrain, les deux Etats font partie de la légion sud-américaine de la mission de stabilisation présente en Haïti depuis 2004. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5862

Les autorités Dominicaines expliquent le motif de la suspension des vols de Tortugair vers Haïti

(EFE).- La République Dominicaine a expliqué aujourd’hui que la suspension des vols commerciaux vers et depuis Haïti est du au fait que le permis obtenu à la seule ligne aérienne qui couvre le trajet a expiré et qu’il n’ a pas encore complété la procédure nécessaire pour opérer de façon légale.
La Junte aéronautique civile (JAC) dominicaine a informé à travers un communiqué que le programme de vols permis à la ligne aérienne haïtienne Tortugair, qui assure la route Santo-Domingo - Port-au-Prince dans les deux sens, a expiré le 16 avril dernier.
L’organisme a assuré que Tortugair opérait sur des vols non réguliers (charter) entre les deux capitales.
Selon l’information fournie, La JAC (Junte Aéronautique Civile) avait délivré à la ligne aérienne 179 permis pour un nombre égal de vols pour cette période de l’année.
« En revanche, les lignes aériennes dominicaines qui ont sollicité le même nombre de permis pour exploiter la route vers Haïti, ont vu des procédures d’approbation se retarder indéfiniment » a dénoncé la Junte Aéronautique Civile de la République Dominicaine.
Le document explique, en plus, que la JAC se planche sur une nouvelle sollicitude de Tortugair pour la reprise des vols entre les deux pays.
http://www.hoy.com.do/el-pais/2009/4/23/274825/Autoridadesexplican-motivo-de-suspension-de-vuelos-hacia-Haiti
HRV commente :
Si la tendance d’un nationalisme bancale sera de fustiger les autorités dominicaines qui cherchent toujours et à tout prix d’exercer un certain monopole sur les échanges commerciaux entre les deux pays, la raison voudrait que l’on se pose la question à savoir si les lignes haïtiennes ne se plaisent pas à empêcher la prolifération de l’offre pour ne pas baisser les prix des vols vers la République Dominicaine.
On se demande toujours pourquoi un vol Port-au-Prince New York, coûte plus cher qu’un vol Paris New York ou Marseille-Madrid-New York. La réponse est plutôt simple. Le monopole presque exclusif de la ligne américaine. Les raisons sont inconnues du grand public. Mais il doit y en avoir.
L’absence de concurrence entre les lignes européennes fait que l’on peut partir de l’Europe vers les états unis pour un peu plus de 300 euros. Un peu moins du double de ce que l’on paie pour aller de Port-au-Prince à Santo Domingo.
Les consommateurs ont beaucoup à gagner si le ciel haïtien s’ouvre à la concurrence.