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samedi 27 juin 2009

Les medias, théâtre de la première partie du débat sur le salaire minimum

Partisans et opposants à la loi sur le salaire minimum continuent à s'affronter dans les medias afin d'influencer éventuellement la décision des parlementaires. Des élus, des économistes, des hommes d'affaires et des membres du gouvernement ont exposé leur point de vue sur ce épineux dossier qui tend à polariser divers secteurs.
La présidence a lancé cette semaine une campagne de sensibilisation de l'opinion publique à travers les medias. Une copie de la lettre du chef de l'Etat aux parlementaires est lue dans les radios et télévisions par l'ex député, Yves Christalin, aujourd'hui conseiller du président Préval et chef de file de l'une des branches de Fanmi Lavalas.
La démarche du gouvernement vise à donner une plus large audience aux arguments du président Préval qui pourraient être considérés comme impopulaires.
D'un autre coté, les étudiants de l'Université d'Etat d'Haïti sont également en campagne auprès des parlementaires. Pour la seconde journée consécutive, la plus grande partie de la manifestation des étudiants s'est déroulée devant le Parlement.
Dans leurs slogans les étudiants ont mis en garde contre toute velléité de sombrer dans la corruption pour accepter les objections du chef de l'Etat. Selon les manifestants le président Préval et les membres du secteur privé sont logés à la même enseigne puisqu'ils refusent de soulager la misère du peuple.
Les organisateurs du mouvement étudiant ont fait part de leur intention d'ouvrir la manifestation aux représentants des autres secteurs de la vie nationale.
LLM
http://metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15416

Les résultats du second tour des élections sénatoriales partielles prévus pour la semaine prochaine

Plus de 98% des procès-verbaux (PV)) sont déjà traités au Centre de tabulation des votes (CTV) une semaine après la tenue du scrutin avons-nous appris.
Ce week-end, les techniciens du Centre de tabulation des votes procèderont à la réexamination des dossiers et la validation des résultats.
Selon Alain Gauthier, coordonnateur du CTV, près de 29 procès-verbaux ne seront pas pris en compte, en raison de l'annulation de certains Bureaux de vote saccagés dans certaines régions du pays lors des scènes de violence survenues dimanche dernier.
Le coordonnateur du Centre de tabulation des données s'engage à acheminer dès lundi prochain (29 juin 2009) les résultats de ce scrutin au Conseil électoral. Plus de 4 millions d'électeurs et d'électrices ont été convoqués aux urnes, le 21 juin 2009, pour choisir onze sénateurs sur un total de 22 candidats issus de neufs des dix départements géographiques du pays.
Le Plateau Central, dont le premier tour du scrutin sénatorial du 19 avril dernier a été annulé pour des raisons de sécurité publique, n'était pas concerné par ce second tour.
RD
http://metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15419

Salaire minimum ; à la chambre basse rien n'est joué

Les députés ne se bousculent pas pour analyser l'objection du chef de l'Etat à la loi sur le salaire minimum.Alors que dans les rues et dans les medias la tension monte, au Parlement c'est le calme plat. Un grand nombre de députés, impliqués à plusieurs niveau dans la campagne électorale se sont cantonnés dans leurs circonscriptions.
C'est en partie ce qui explique qu'aucune séance n'a pu être tenue 8 jours après le dépôt officiel de l'objection du chef de l'Etat.
En principe les députés devraient débuter une nouvelle analyse de la loi sur le salaire minimum le mardi 30 juillet.
Entre temps plusieurs à l'instar de Steven Benoît et David Geneste se considèrent comme des irréductibles. A cor et à cris, ils annoncent leur résolution de rejeter l'objection du chef de l'état.
David Geneste, Chef de fiel du bloc parlementaire UPDN, n'est pas convaincu par les arguments du chef de l'Etat, assurant qu'il est maintenant trop tard pour revenir sur les 200 gourdes qui constituent un acquis pour les ouvriers.
Au fur et à mesure des indécis font surface et expriment leurs points de vue.
Le député Patrick Joseph qui avait voté la loi est maintenant dubitatif. Il veut écouter les arguments des différents secteurs afin de se faire une idée réelle de la situation. Le parlementaire soutient qu'il n'entend pas voter une loi une pénaliserait une partie de la population.
LLM
http://metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15418

Ouverture d'un atelier de trois jours sur l'exclusion sociale en Haïti

L'observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion a lancé hier mercredi 24 juin le forum sur l'exclusion sociale en Haïti en présence de Plusieurs personnalités des secteurs privé et public et de l'étranger.
Durant trois jours, des sujets comme, « ‘l'inclusion sociale, une exigence sociale de la modernité et de la compétitivité, les causes historiques de l'exclusion sociale en Haïti » seront débattus à des séances de travail en atelier.
Prenant la parole à l'ouverture du forum le diplomate canadien en Haïti Gilles Rivard, croit que le phénomène d'exclusion est différent dépendamment des sociétés.
Donc, pour lui il est important de cerner d'abord le type d'exclusion sociale en Haïti avant de penser à son éradication.
Le Ministre haïtien de la Planification et de la coopération externe également présent au lancement de ce forum, affirme que ces rencontres vont permettre de mieux développer les stratégies en vue de réduire la problématique d'exclusion sociale et d'assurer la croissance dans le pays.Ces échanges devraient permettre à tous les secteurs du pays de trouver des voies afin de réduire l'exclusion au sein de la société si l'on en croit les organisateurs.
RD
http://metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15415
20,5 millions de dollars de la BID pour les écoles haïtiennes
Plus de 50 établissements touchés au cours de la saison cyclonique 2008 seront reconstruits ou réparés
vendredi 26 juin 2009,
Radio Kiskeya
La Banque interaméricaine de développement a annoncé vendredi un don de 20,5 millions de dollars en faveur de la reconstruction et de l’équipement d’une cinquantaine d’écoles publiques détruites ou endommagées en Haïti lors du passage, en 2008, de quatre ouragans et tempêtes tropicales.
Selon un communiqué publié à Washington, dans le cadre de la réparation ou de l’aménagement des établissements, ce fonds permettra de procéder à la construction d’un certain nombre de salles de classe, bureaux, réfectoires, cuisines et toilettes. Les bâtiments seront également dotés de mobiliers neufs, d’installations d’eau potable et de portes-lampes solaires.
La BID précise que l’exécution du projet sera confiée à un organisme d’Etat, le Fonds d’assistance économique et sociale (FAES). L’institution aurait déjà à son actif un bilan impressionnant en matière de réalisation de petits projets d’infrastructure et de coordination des services entre différents ministères.
Avec le soutien financier de la banque régionale de développement, le FAES a construit ou réparé plus de 330 établissements scolaires dont aucun n’a eu à subir de dommages significatifs au cours des intempéries de l’année dernière, relève le communiqué.
La BID souligne que les autorités scolaires locales et les communautés où se trouvent les écoles bénéficiaires seront associées à l’entretien préventif des infrastructures grâce à une formation adéquate et à la création d’un fonds d’entretien. Pour sa part, le FAES tentera de trouver des fonds publics supplémentaires en vue de réunir toutes les ressources financières nécessaires aux interventions du fonds d’entretien.
Rappelant avoir appuyé des programmes de renforcement de la qualité de l’enseignement de base et de la formation professionnelle en Haïti, la BID estime qu’avec le nouveau montant de 20,5 millions de dollars elle vient compléter les efforts d’autres organismes internationaux et bailleurs de fonds extérieurs ayant contribué à la restauration des écoles endommagées par les ouragans de 2008.
En quelques semaines, des pluies diluviennes suivies de graves inondations avaient fait plus de 800 morts et des dégâts dépassant le milliard de dollars. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article5989

Trois passeurs dominicains arrêtés en compagnie de 19 illégaux haïtiens

Santo Domingo annonce la reconduite immédiate à la frontière de tous les compatriotes, parmi eux huit enfants
Jeudi 25 juin 2009,
Radio Kiskeya
Les autorités dominicaines ont procédé jeudi à l’arrestation de trois passeurs dominicains et de 19 sans-papiers haïtiens, dont huit enfants, qu’ils transportaient à bord d’un véhicule, rapporte une dépêche d’EFE citant un communiqué de la police.
Les trois hommes ont été appréhendés à Moca (nord de la République Dominicaine) après avoir réussi à franchir plusieurs postes militaires de contrôle à la frontière. Ils avaient pris le soin de garder les passagers couchés entre des sacs de riz.
Toutefois, selon un officier de police, la présence des clandestins a pu être détectée au cours d’une inspection de routine lorsqu’un enfant s’est mis soudain à pleurer.
Outre les gamins, onze autres compatriotes, neuf hommes et deux femmes, étaient du voyage.
Remis à la direction de la migration, ils devaient être tous rapatriés incessamment.
En dehors de ses propres engagements et des conventions internationales sur les procédures de rapatriement, Santo Domingo expulse régulièrement des clandestins haïtiens passés de l’autre côté de la frontière dans l’espoir de pouvoir améliorer leur situation économique désastreuse. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article5987