Google

vendredi 4 juin 2010

Le chef de la police fait état d'une enquête sur le décès de 10 détenus

Le chef de la police haïtienne Mario Andrésol se dit surpris par le tollé autour des incidents à la prison civile des Cayes. Il rappelle que les autorités policières avaient dans les jours qui ont suivi fait état de ces incidents qui avaient coûté la vie à 10 détenus. Tout en indiquant qu'une enquête administrative est réalisée par les autorités policières, Mario Andrésol précise que 560 détenus avaient voulu s'enfuir lors de la tentative d'évasion. 10 des 20 évadés ont été tués explique t-il rappelant que les autorités n'avaient à aucun moment voulu étouffer l'affaire.
Dénonçant une campagne visant à ternir l'image de la police nationale M. Andrésol assure que les autorités judiciaires ont été saisies du dossier. Un procès verbal des décès a été rédigé par un juge de paix après les incidents, insiste M. Andrésol. Il est attristé par la volonté manifeste de certains nationaux et étrangers qui veulent faire feu de tout bois pour jeter le discrédit sur les forces de l'ordre.
Le journal américain New York Times avait, début mai, publié un article faisant état du massacre de 19 détenus par les agents pénitentiaires de la prison des Cayes. M. Andrésol révèle que les détenus décédés ne se trouvaient pas dans l'enceinte de la prison.
Dans une interview à radio Métropole M. Andrésol a révélé qu'un agent pénitentiaire a été blessé par les détenus qui voulaient sortir du centre carcéral.
Des policiers ont été placés en isolement assure M. Andrésol rappelant que plusieurs policiers ont comparu par devant leur juge instructeur.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17801

La Commission Intérimaire n'est pas encore en selle

72 heures après la nomination des 11 nationaux devant siéger au conseil d'administration de la Commission Intérimaire de reconstruction d'Haïti (CIRH) celle-ci tarde à réaliser sa première rencontre. Les commissaires haïtiens de la reconstruction étaient présents à Punta Cana (République Dominicaine) tandis que leurs collègues étrangers manquaient à l'appel. De plus, le chef de l'Etat haïtien René Préval n'a pas encore désigné le directeur exécutif de la CIRH, qui devra jouer un rôle important au sein de cet organisme.
Les autorités haïtiennes ont annoncé deux nouvelles dates importantes pour la commission. Le 7 juin marquera la présentation officielle de la commission et le 14 juin sa première séance de travail.
En réalité les co-présidents de la commission, les autorités onusiennes et haïtiennes sont dans l'attente des fonds promis par les donateurs lors de la conférence de New York. La réunion de Punta Cana a permis de confirmer les promesses. Dans son intervention le président Clinton avait appelé les donateurs à respecter leurs engagements afin de lancer le processus de reconstruction.
Et ce ne sont pas les projets qui manquent. Le Premier Ministre Haïtien Jean Max Bellerive a révélé que 60 projets sélectionnés ont été soumis aux donateurs. L'approbation des bailleurs de fonds est indispensable pour le lancement des projets déjà considérés comme tardifs par certains leaders politiques, opposés à la loi d'urgence.
Par ailleurs, M. Bellerive avait souhaité que Cuba et la république Dominicaine soient intégrés au sein de la CIRH.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17800

L'ONU envoie 680 policiers supplémentaires en renforts en Haïti

 04 juin 2010

Agence France-Presse New York

Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté à l'unanimité vendredi l'envoi temporaire de 680 policiers supplémentaires dans le cadre de sa mission en Haïti, qui viendront aider la police nationale à stabiliser le pays, après le séisme de janvier.
Les 15 membres du Conseil ont autorisé le déploiement de ces policiers «en tant que renforts temporaires avec des objectifs clairement définis et un accent particulier mis sur la volonté de renforcer les moyens de la police nationale haïtienne».
La résolution affirme que la Mission de stabilisation des Nations unies en Haïti (Minustah) se composera par conséquent d'un contingent militaire comprenant jusqu'à 8 940 hommes et d'un contingent policier réunissant jusqu'à 4 391 policiers.
Elle indique également que les nouveaux quotas policiers et militaires seront soumis à un contrôle étroit et régulier, y compris durant la période électorale et les transferts de pouvoir constitutionnel qui s'ensuivront.
Le mois dernier, le gouvernement haïtien a proposé de rallonger de trois mois le mandat du président René Préval si l'île caribéenne dévastée par le séisme n'est pas en mesure d'organiser les élections planifiées pour fin novembre.
La tenue de ce scrutin est incertaine en Haïti, toujours sous le coup du tremblement de terre qui a fait entre 250 000 et 300 000 morts et laissé quelque 1,3 millions de sans-abris.
La proposition envoyée aux législateurs permettrait à M. Préval, dont le mandat doit s'achever le 7 février prochain, de rester en exercice jusqu'au 14 mai 2011.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201006/04/01-4286919-lonu-envoie-680-policiers-supplementaires-en-renforts-en-haiti.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_seisme-en-haiti_557239_section_POS1

Punta Cana : Haïti récolte 7,8 milliards de promesses de dons

Deux mois après New York, ce nouveau sommet sur la reconstruction post-séisme a débouché sur certains engagements concrets comme la construction de 125.000 maisons d’habitation et la création par le Venezuela d’un fonds d’aide de 2,6 milliards de dollars ; la communauté internationale met le cap sur les prochaines élections mercredi 2 juin 2010, Radio Kiskeya
Les représentants de 90 pays et organismes internationaux se sont engagés mercredi à financer à hauteur de 7,8 milliards de dollars différents projets dans le cadre de la reconstruction d’Haïti, incluant un soutien à l’organisation des prochaines élections générales, lors du nouveau sommet mondial sur l’avenir post-séisme du pays qui s’est tenu mercredi à Punta Cana (est de la République Dominicaine).
Selon AP et la presse locale, le Président dominicain Leonel Fernàndez, inititateur de ce rendez-vous, a mis en relief les montants promis par les différents partenaires d’Haïti en expliquant qu’ils seront consacrés à la réalisation, au cours des dix prochaines années, de projets déjà identifiés destinés "à la reconstruction à court terme et au développement durable".
Cependant, jusqu’ici, seuls le Brésil et le Venezuela ont matérialisé leurs promesses, le premier ayant versé 55 millions de dollars au fonds unique pour la reconstruction confié à la Banque mondiale tandis que le deuxième a annulé totalement la dette contractée par Haïti à travers le programme d’aide énergétique Petrocaribe.
A ce propos, le chancelier vénézuélien, Nicolàs Maduro, présent en République Dominicaine, a annoncé officiellement l’effacement de la facture pétrolière de notre pays estimée à 395 millions de dollars et la création d’un fonds de 2,6 milliards dollars qui permettra à Caracas de fournir une assistance à Haïti entre 2011 et 2016.
"Un engagement significatif et durable sera nécessaire pour convertir ces projets en réalité", a de son côté affirmé Cheryl Mills, chef de cabinet de la Secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton.
Parmi les 40 projets d’urgence qu’a présentés devant les différents participants au sommet le Premier ministre haïtien, Jean-Max Bellerive, sur le logement, l’emploi, l’électricité, l’éducation, l’agriculture et le renforcement institutionnel, la communauté internationale a notammemt accepté de d’assurer la construction de 125.000 maisons au bénéfice des sinistrés du séisme dévastateur du 12 janvier. Les Etats-Unis prendront en charge les travaux de construction ou de réhabilitation de 47.000 résidences, le Canada 16.500 et la Croix-Rouge Internationale 10.500.
"Nous ne pouvons pas permettre que des gens meurent faute d’abris sûrs", a prévenu l’ancien Président des Etats-Unis et émissaire spécial de l’ONU pour Haïti, Bill Clinton, en référence à l’ouverture mardi (1er juin) de la saison cyclonique qui menace des centaines de milliers de sans-abri.
Enfin, s’agissant des élections, le Président René Préval a promis de déployer tous les efforts pour qu’elles se tiennent à la fin de l’année et lui donnent l’opportunité de céder le pouvoir à son successeur le 7 février 2011.
Dans la foulée, le Secrétaire général de l’OEA, José Miguel Insulza, a indiqué que des travaux seront entrepris en vue de la constitution d’un nouveau registre électoral national et de la modernisation technologique du système de vote alors qu’une partie de l’opposition réclamant le départ de Préval refuse de prendre part aux prochaines joutes.
Avant l’événement de mercredi dans le centre touristique de Punta Cana, la communauté internationale s’était déjà réunie le 31 mars à New York où elle avait fait des promesses de dons de 10 milliards de dollars à Haïti, dont 5,3 milliards pour les 18 prochains mois.
Le tremblement de terre de magnitude 7 du 12 janvier avait fait entre 250.000 et 300.000 morts, 300.000 blessés, 1,3 million de sinistrés et causé la perte de 120% du PIB haïtien. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6819

Le Chef de la PNH assure que toute la lumière sera faite sur l’incident du 19 janvier 2010 à la prison civile des Cayes où plus d’une dizaine de détenus auraient été froidement abattus par des agents pénitentiaires

« Il n’y aura pas de rétention d’informations », déclare Mario Andrésol mercredi 2 juin 2010, Radio Kiskeya
Le Directeur général de la Police nationale d’Haïti (PNH), Mario Andrésol, promet « la plus grande transparence et la sincérité » de l’institution qu’il dirige concernant le dossier de la mutinerie enregistrée le 19 janvier 2010 à la prison civile des Cayes (Sud), à l’occasion de laquelle plus d’une dizaine de détenus auraient été sommairement abattus par des agents pénitentiaires.
Dans un communiqué en date du 2 juin, le chef de la police déclare partager « les inquiétudes du public » et donne la garantie que « la PNH ne fera pas de rétention d’informations » concernant ce dossier révélé au monde par le New York Times du 22 mai 2010.
Le numéro un de la police informe en ce sens avoir passé des instructions expresses à l’Inspection générale de la PNH pour que des compléments d’enquête soient adjoints à l’enquête principale diligentée par l’envoi d’investigateurs aux Cayes. Il s’agira alors de déterminer « les circonstances exactes du drame, les conditions de l’utilisation de la force par les agents pénitentiaires, le nombre de victimes, les responsabilités des agents et les mesures appropriées à adopter ».
Se disant conscient de l’impact négatif que « ces faits non encore avérés » pourraient avoir sur l’ensemble du corps policier, le Directeur Général de la Police Nationale estime nécessaire sa prise de position dans l’attente des résultats de « l’enquête ouverte tant par l’Inspection générale de la Police Nationale que par la justice des Cayes ».
« Les cas de morts enregistrés dans cette affaire ont fait l’objet, à la demande des responsables de la prison, de constats légaux effectués par un Juge de paix et la justice des Cayes est saisie de l’affaire », précise M. Andrésol.
Le président René Préval et le chef de la Mission de l’ONU, Edmond Mulet, se sont entendus pour que soit constituée une commission d’enquête indépendante sur le dossier.
Interrogés dans le cadre de l’enquête ouverte par l’Inspection générale de la PNH, des détenus des Cayes ont soutenu que la tuerie s’est produite suite à l’intervention conjointe d’éléments de différentes unités de la PNH et des casques bleus de l’ONU. Une autre version de l’incident présentée par le Commissaire Frantz Lerebours, porte-parole de la PNH, laisse croire que les casques bleus n’ont pas pris part à la tuerie.
L’inspecteur Sylvestre Larack qui était en charge de la prison des Cayes au moment de l’incident et qui a été par la suite muté à la direction du Pénitencier national (le plus important centre de détention du pays sis à Port-au-Prince) a été placé en isolement le 26 mai. L’inspecteur Clarel Denis lui a succédé au Pénitencier national, selon des sources proches des organismes haïtiens de défense des droits humains. [jmd/Radio Kiskeya]
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6820
Commentaires:
Avec toute la bonne volonté qui puisse animer le chef de la Police Nationale d'Haïti, nous avons du mal à accorder un crédit quelconque à ce genre d'information faite en forme de promesse. Nous risquons d'assister à une grande première: une enquête qui aboutit en Haïti!
Mais nous demeurons persuadé que nous ne serons pas choqués par l'effet de la surprise. La population haïtienne ou cette partie de la population qui suit un peu le déroulement des évènements, c'est à dire ceux qui n'ont pas à se lancer dans cette lutte de tous les jours et de tous les instants pour se trouver de quoi s'alimenter, sait très bien que le "kase fèy kouvri sa " marche encore et toujours.
Comme exemple nous nous rappelons encore l'affaire de l'argent du trafiquant de drogue du nord ouest d'Haïti qui aurait été partagé entre les agens qui ont organisé une perquisition chez son oncle.
Des instances indépendantes, voire une commission parlementaire ont mené des investigations. On attend encore les résultats.

La fête du design vient en aide à Haïti

Lucie Lavigne, La Presse.-( Le 27 mai 2010)
Rendez-vous annuel des amateurs de design, le 22e Salon international du design d'intérieur de Montréal (SIDIM) ouvre ses portes aux professionnels et aux gens d'affaires aujourd'hui, à la Place Bonaventure de Montréal. Le SIDIM est accessible à tous samedi seulement, de 10h à 18h.
Environ 270 exposants sont prêts à dévoiler leurs nouveautés en matière d'électroménagers, de mobilier de salle de bains et de cuisine, ainsi que d'éclairage.
Cette année, le porte-parole du Salon est Luck Mervil, qui animera le deuxième Show de chaises. Ce concours regroupe plusieurs designers et créateurs, comme les artistes Corno et Armand Vaillancourt, le tandem formé du designer d'intérieur Christian Bélanger et de la designer de mode Marie Saint Pierre, et bien d'autres.
Les participants doivent transformer une modeste chaise de bois en oeuvre originale. Toutes les créations seront vendues dans un encan demain, et les fonds iront à la reconstruction d'Haïti. Une partie de l'argent sera remise à l'organisme Architectes de l'urgence du Canada et l'autre, au CECI (Centre d'étude et de coopération internationale).
Luck Mervil n'a d'ailleurs aucunement hésité lorsque les organisateurs du SIDIM ont fait appel à lui. «Depuis le tremblement de terre en Haïti, mon but est resté le même: amasser le plus d'argent possible, le plus rapidement possible pour aider le plus de gens possible. Alors quand on m'a dit que le SIDIM allait dans le même sens, j'ai accepté tout de suite», affirme celui qui a mis sur pied le projet Villages pour le monde. Le premier village modèle - autonome d'un point de vue énergétique - sera d'ailleurs réalisé en Haïti, en zone rurale avec l'aide de conteneurs.
«Des maisons sont aménagées dans des conteneurs, comme le sont certains stands de la Tribune des designers au SIDIM, ajoute Luck Mervil. Voilà un bel exemple de nouveau design.»
De son côté, Ginette Gadoury, coprésidente du SIDIM, précise que des fonds seront recueillis pendant les trois jours du Salon, notamment par l'entremise des inscriptions, des dons en ligne, des billets d'entrée et de l'encan du Show de chaises.
Enfin, comme il s'en organise par centaines au cours du Salon du meuble à Milan, une exposition éphémère en marge du SIDIM se tient ce soir à Montréal. My Ta Trung et son frère Thien dévoilent leurs prototypes dans le cadre d'un vernissage intitulé Pâté chinois, dès 18h, dans leur boutique Domison.
Les dirigeants du SIDIM espèrent la venue de 20 000 visiteurs.
http://montoit.cyberpresse.ca/decoration/design/201005/27/01-4284218-la-fete-du-design-vient-en-aide-a-haiti.php