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dimanche 15 août 2010

Décisions du Contentieux électoral : La candidature de Jean Bertin (PSH) rejetée, toutes les autres contestées maintenues

Pas encore de décision sur la contestation contre Leslie Voltaire (Ansanm Nou Fò)/Le CEP doit se prononcer le 17 août sur la liste définitive des candidats à la présidence dimanche 15 août 2010,Radio Kiskeya
Le Bureau du Contentieux Electoral Départemental de l’Ouest 1 (BCED 1) a affiché dimanche à la Direction des opérations électorales (Delmas) les verdicts qu’il a adoptés dans les différents cas de contestation de candidature à la présidence qu’il a reçus et qui ont donné lieu à des audiences publiques au cours desquelles les avocats des concernés ont fait valoir leur point de vue.
Après analyse des dossiers, le BCED 1 a pris les décisions suivantes :
La candidature de Jean Bertin sous la bannière du PSH est rejetée au profit de celle du maire de Delmas, Wilson Jeudy, qui se présente sous la bannière de la coalition « Force 2010 » au sein de laquelle se trouve le PSH. La contestation contre la candidature de Jean Bertin (veuf de feu Me Mireille Durocher Bertin) avait été introduite par le nommé Pierre Gaston Garnier.
Le Contentieux électoral maintient la candidature de l’ancien premier ministre Jacques Edouard Alexis (MPH) contre la contestation introduite par le citoyen Guitner Baptiste.
La candidature à la présidence de l’ancien premier ministre Yvon Neptune (Ayisyen pou Ayiti) est maintenue suite au rejet de la contestation introduite contre lui par le même Guitner Baptiste.
Le Contentieux électoral maintient les candidatures à la présidence de Wyclef Jean (Viv Ansanm), Michel Martelly (Repons Peyizan), Lavarice Gaudin (Veye Yo), Kesler Dalmacy (Indépendant) qui avaient été contestées par les citoyens Wilfrid Jean Louis et Baptiste Guitner.
Aucune décision du BCED 1 n’a encore été publiée concernant Leslie Voltaire (« Ansanm nou fò ») dont la candidature à la présidence avait été également contestée.
Concernant le candidat de la Plateforme présidentielle INITE (Unité), Jude Célestin, le BCED 1, se référant implicitement au désistement du citoyen qui avait introduit une contestation contre lui, relève qu’aucune contestation valide n’a été retenue à son sujet.
Dans la plupart des contestations soumises à son appréciation, le BCED 1 a relevé la non-conformité des dossiers avec les exigences de la Loi électorale. Les failles relevées sont : l’absence de preuve pour les allégations avancées ; l’imprécision concernant les dates, jour et heure des contestations concernées ; le manque de précision également concernant les contestataires et leurs adresses.
L’objet des contestations portait sur les questions de décharge, de résidence et de moralité, selon les candidats concernés.
Les décisions du BCED 1 sont transmises aux 9 membres du Conseil Electoral Provisoire (CEP) qui doivent mardi prochain (le 17 août) rendre publique la liste officielle et définitive des candidats à la présidence agréés. [jmd/Radio Kiskeya]
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6949

Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) doute de la capacité de la Cour de Cassation à participer à la lutte contre la corruption

L’organisme de droits humains dénonce des arrêts pris avec « légèreté » en faveur de deux magistrats mis en disponibilité dimanche 15 août 2010,Radio Kiskeya
Note du RNDDH
Le mercredi 28 juillet 2010, la Cour de Cassation de la République a rendu deux (2) arrêts relatifs aux dossiers des juges Jean-Claude DOUYON du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince et Ramon GUILLAUME du Tribunal de Première Instance de Saint-Marc, tous deux mis en disponibilité et poursuivis par le Ministère de la Justice pour faits de corruption et fautes administratives graves commises dans l’exercice de leur fonction.
Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) note que la Cour, respectant les prérogatives conférées par la Loi au Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) seul habilité à connaître des fautes administratives graves reprochées à un Magistrat, s’est gardée de statuer sur cet aspect de la plainte.
Cependant, le RNDDH déplore le fait que la Cour de Cassation, une fois de plus, a fait preuve d’une grande légèreté dans la poursuite d’un Magistrat en faute. En effet, la Cour a décidé de renvoyer les deux (2) Magistrats hors des liens de toute prévention sous prétexte qu’elle « n’a pu vérifier » les accusations portées contre eux, faute de témoins. Or la Cour n’a fait aucun effort pour entendre les témoins disponibles et n’a pas jugé utile d’approfondir des faits évidents, reprochés à ces deux (2) Magistrats. A titre d’exemple, le RNDDH rappelle les points suivants :
1.- Dans le cadre du dossier de Me Jean Claude Douyon
Le juge Jean-Claude DOUYON avait rendu, en sa qualité de juge des référés, une ordonnance en déguerpissement avec exécution provisoire pour une quantité de trois cent soixante (360) carreaux de terre, dépendant de l’habitation Vivy Michel, en faveur de prétendus héritiers de Jean Serpent METELLUS représentés par leur mandataire Solange METELLUS. Cette ordonnance a été rendue en dehors des règles minimales de droit car le juge des référés est radicalement incompétent pour statuer sur une question de droit de propriété. De plus, l’affaire n’était ni enrôlée, ni distribuée et la constitution d’avocat portée dans la décision était fausse, Me Ernest ISAAC ayant déclaré n’être pas au courant de l’affaire.
Parallèlement, le Parquet de Port-au-Prince avait reçu le témoignage de la dame Solange METELLUS qui a affirmé avoir versé cent mille (100.000) gourdes au juge DOUYON pour obtenir cette ordonnance. La Cour considère que ce témoignage n’est pas crédible en raison des conditions de pression dans lesquelles il a été obtenu au Parquet, mais n’a pas cherché à entendre elle-même ladite dame.
Pourquoi la Cour ne s’est-elle adressée ni à Me Ernest ISAAC, ni aux parties concernées par l’affaire pour trouver les éléments nécessaires à sa décision ? Pourquoi n’a-t-elle pas essayé de trouver les informations, disponibles au demeurant, au niveau du greffe du Tribunal Civil de Port-au-Prince ?

2.- Dans le cadre du dossier de Me Ramon GUILLAUME
Dans le cas du juge Ramon GUILLAUME, la Cour s’est contentée de déclarer que les décisions rendues par un juge peuvent être attaquées par devant les juridictions supérieures. Cependant, elle n’a pas tenu à vérifier les conditions dans lesquelles certaines décisions scandaleuses ont été rendues par ce juge dénommé « juge de l’habeas complice » alors que les témoins ne manquent pas.

Le RNDDH estime que le fait par la Cour de Cassation de ne pas statuer sur les fautes administratives graves reprochées aux Magistrats constitue le seul point positif car, en dépit de ces arrêts, les Magistrats concernés ne pourront réintégrer le système judiciaire avant la décision du CSPJ auquel il appartiendra de se pencher à nouveau sur ces dossiers.
Le RNDDH tient à préciser que ces arrêts de copinage de la Cour de Cassation n’ont rien de surprenant puisque celle-ci a toujours fait preuve de complaisance quand il s’agit de sanctionner un Magistrat en faute. A titre d’exemple, le RNDDH rappelle que dans la nuit du 24 février 2006, le Juge de Paix Titulaire de Delmas, Me Michelle BELIZAIRE a tué à Pétion-Ville son compagnon, Sergo JEAN PHILIPPE un agent II de la Direction de l’Administration Pénitentiaire (DAP) affecté alors à la Prison Civile de Port-au-Prince. Arrêtée en flagrant délit puis libérée en raison de son statut de Magistrat en service, Me BELIZAIRE est mise en disponibilité et le dossier, transféré à la Cour de Cassation par le Ministère de la Justice. A date, la Cour n’a toujours pas rendu son arrêt et Me Michelle BELIZAIRE continue de bénéficier de l’impunité.
Le RNDDH croit que les arrêts rendus par la Cour de Cassation dans le cadre des dossiers des Magistrats Jean Claude Douyon et Ramon Guillaume démontrent de manière significative que la mise en place du CSPJ est une nécessité absolue car, la Cour de Cassation n’est pas prête pour la lutte contre la corruption au sein du système judiciaire.
Port-au-Prince, le 12 août 2010

Panorama de la situation des jeunes en Haïti (1)

La pyramide des âges, au recensement de 2003, se rétrécit à la base en raison de la baisse de fécondité combinée à celle de la mortalité. C'est ce qui ressort d'un rapport sur la jeunesse du Fonds des Nations unies pour la Population (FNUAP) à l'occasion de la Journée nationale de la Jeunesse. Au rythme actuel de développement de la jeunesse haïtienne, les auteurs du rapport prévoient que la population urbaine des jeunes estimée à 1 795 267 individus en 2003 devrait doubler d'ici à 2015. Haïti: « La croissance démographique chez les jeunes s'est particulièrement accélérée en milieu urbain où elle a avoisiné le niveau de 6 % l'an, au cours de la période intercensitaire. A ce rythme, la population urbaine des jeunes, de 1 795 267 individus en 2003, devrait doubler d'ici à 2015.», précise le rapport ayant pour titre "La Jeunesse en chiffres". Après avoir atteint un sommet en 2005 (21,9 %) poursuit le document, le poids de la population des jeunes (15-24 ans révolus) a amorcé une tendance à la baisse. D'après les estimations de population (IHSI-CELADE) en 2010, ce taux sera de 20,9 % et d'environ 15 % en 2050.
Selon les experts en population qui ont rédigé le rapport, la concentration urbaine est plus forte chez les jeunes qu'au niveau de la population totale. Selon les données disponibles, près de la moitié des jeunes, soit 48,9 %, résident en milieu urbain contre 40 % dans l'ensemble de la population. 60 % de la population urbaine chez les jeunes se retrouvent dans le département de l'Ouest contre 53 % dans l'ensemble de la population.
« La distribution géographique de la population des jeunes suit le même schéma (la même séquence) que celui observé au niveau de la population totale. L'Ouest en absorbe 42 %, l'Artibonite 15 %, le Nord (10 %). Les autres départements accusent des pourcentages inférieurs à 10 %. Sur 3 jeunes vivant en Haïti, 2 se retrouvent au niveau de ces trois départements géographiques », indique aussi le rapport.
La population juvénile se répartit comme suit : 72,3 % dans la zone urbaine, soit près des trois quarts des Jeunes dans l'Ouest. Par contre, le pourcentage urbain se situe en-deçà de la moyenne nationale dans le Nord (46,1 %), le Nord-Est (43 %) et l'Artibonite (40,4 %). Contrairement à l'Ouest, le Sud-Est est le département géographique le moins urbanisé chez les jeunes (16 %).
Les jeunes filles représentaient un pourcentage de 52,9 % de la population juvénile de 15 à 24 ans révolus en 2003. Mais le taux de féminité était encore plus élevé en milieu urbain (55,1 % contre 50,8 % en milieu rural).
Les adolescent(e)s de 15 à 19 ans, de leur côté, absorbent plus de la moitié, soit 55 % des jeunes de 15 à 24 ans révolus. La variation est suffisamment forte entre les secteurs de résidence (58 % en milieu rural contre 52 % en milieu urbain).
L'entrée en union est relativement précoce, selon le rapport chez les adolescents. « 30% des adolescent(e) s de 15 à 19 ans révolus ont déjà vécu en union », souligne le document. Cette proportion s'élève à 59 % chez les jeunes de 20 à 24 ans révolus. La précocité de l'union est due, dans une très large mesure, au plaçage qui, indépendamment de l'âge, absorbe les deux tiers des unions, soit 66,2 %. Un tiers des Jeunes de 15 à 24 ans révolus, soit 33,1 %, vit dans le plaçage. Un peu plus d'un dixième, soit 12,3 % dans le mariage et 4,6 %, dans le "Vivavèk" (Vivre avec). Dans l'ensemble, plus de la moitié des jeunes de 15 à 24 ans, soit 53,7 %, ont déjà eu à contracter un type d'union quelconque au cours de leur vie. L'entrée en union est, de loin, plus précoce chez les filles que chez les garçons célibataires entre 15 et 19 ans révolus).
Le pourcentage de chefs de ménage s'élève respectivement à 1,7 % chez les Adolescents(es) de 15 à 19 ans révolus et à 10,4 % chez les Jeunes de 20 à 24 ans révolus. Mais dans l'ensemble, sur 100 Jeunes de 15 à 24 ans révolus, 6 sont chefs de ménage.

En termes de migration interne :
L'Ouest est le pôle d'attraction le plus important. Le pourcentage d'immigrants s'élève à 14,1 % contre 2,9 % dans le Nord et 2,6% dans le Sud. La migration, lit-on dans le rapport du FNUAP, est plus intense chez les jeunes de 20 à 24 ans comparativement aux adolescents (es) de 15 à 19 ans. Le Nord-Ouest, par contre, est le département qui présente le pourcentage de natifs le plus faible, soit 41,7 %. Ceci s'explique par la forte importance relative des migrants de retour qui représentent plus de la moitié, soit 57,6% des natifs de ce département entre 15 et 24 ans révolus. Le pourcentage de migrants de retour est plus élevé dans le Nord-Ouest par rapport aux autres départements géographiques.

En matière de fécondité :
L'Indice Synthétique de la Fécondité des Jeunes filles de 15 à 24 ans révolus révèle que, avant de fêter leur 25ème anniversaire, elles ont eu en moyenne un peu plus d'une naissance vivante, soit 1,1 au recensement de 2003 contre 1,135 à l'EMMUS IV (DHS, 2005-2006).
Au Recensement de 2003, près d'un quart de cette fécondité, soit 24,5%, Surviendrait avant 20 ans et environ les trois quarts, soit 75,5 %, entre 20 et 24 ans révolus. Le calendrier de la fécondité des Jeunes serait donc un peu plus concentré entre 20 et 24 ans révolus.
Le niveau de la fécondité globale en Haïti est le plus élevé à l'échelle des pays de l'Amérique Latine et des Caraïbes (exception faite du Guatemala). Par contre, la fécondité des Adolescentes est plus faible en Haïti que dans d'autres pays comme le Guatemala, le Nicaragua et, plus près de nous, la République dominicaine, ainsi que le révèlent les enquêtes récentes de type DHS. Cette considération demeure tout aussi bien valable quant à la contribution relative des Adolescentes à la fécondité totale, comparativement aux autres pays de la région.
Les Jeunes femmes de 15 à 24 ans révolus résidant dans le Centre, le Nord-Est et les Nippes respectivement, ont le niveau de fécondité le plus élevé, soit 1,6 enfant en moyenne. Ensuite viennent celles de la Grande Anse, du Sud et du Sud-Est dont la fécondité varie de 1,3 à 1,4 enfant et, en dernière instance, celles du Nord et de l'Artibonite avec atteint 1,2 enfant en moyenne avant de fêter leur 25ème anniversaire. A noter que dans l'Ouest et dans l'Aire Métropolitaine de Port-au-Prince, la fécondité des jeunes femmes est la plus faible : 0,7 à 0,8 enfant en moyenne.
Le calendrier de la fécondité tend à être plus précoce dans les départements où le niveau du phénomène est le plus élevé (Nippes et Centre), et inversement dans l'Ouest et l'Aire Métropolitaine de Port-au-Prince, où le niveau (du phénomène) est le plus faible. La contribution relative des Jeunes femmes de 15 à 24 ans dans la fécondité totale varie de 30,9 à 28,9% dans les Nippes et le Centre, tandis que dans l'Ouest et l'Aire Métropolitaine de Port-au-Prince, elle se situe à 26%.
Il est à signaler certaines exceptions à la règle. C'est le cas, d'après les experts, des Jeunes femmes de l'Artibonite, du Nord et de la Grand'Anse qui, malgré un niveau de fécondité modéré, ont une forte contribution relative dans la fécondité totale, soit 29,1 %, 27% et 28,2% respectivement.
Selon le Système des Nations Unies, les jeunes concernent la tranche d'âge comprise entre 15 à 24 ans. Cela couvre une partie de l'enfance et de l'adolescence, cette dernière s'étendant jusqu'à l'âge de 18 ans et 19 ans respectivement.
Jean Pharès Jérôme
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82446&PubDate=2010-08-13

LE SOLEIL EN HAITI...OUF!

Le Dimanche 15 août 2010

Ouf!
 On voit des édifices détruits un peu partout.
Du haut des airs, j’ai vu les abris de fortune, mais de l’avion, il est bien difficile de constater tous les dégâts. Le trajet entre l’aéroport et notre auberge à Pétion-Ville a révélé la profondeur des cicatrices aperçues du haut des airs.
Dans le champ, juste en face de l’aéroport, il y a des centaines de tentes, des milliers un peut partout en ville, et des milliers de réfugiés. Sur la route Delmas, j’ai vu des tas de débris, des édifices écrasés, fissurés et de nombreux graffitis à saveur politique, mais aucun ne mentionnait Wycleff Jean.

Ouf! C’est triste à voir. Pourtant, j’ai vu des gens le sourire aux lèvres sur la rue au travers d’autres gens qui mendiaient ou tentaient de vendre de petits riens. Plus loin, on traverse un marché sur les trottoirs juste avant d’arriver à l’hôtel. C’était la cohue dans le bric-à-brac!
J’ai été étonné par l’arrivée dans une salle climatisée à l’aéroport. Mais j’ai vite déchanté lorsque l’autobus nous a débarqués dans une espèce de hangar de la douane par lequel tous les passagers doivent passer et où il faisait plus de 35 degrés. Un four comme celui que j’ai connu à Ouagadougou l’an dernier. Ici c’est moins un peu moins désorganisé.
C’était pire il y a quelques semaines, raconte Valérie, une Québécoise croisée sur le vol Miami Port-au-Prince et que Sébastien connaît. Elle travaille pour Oxfam Grande-Bretagne. Elle est en Haïti jusqu’en décembre et nous devrions la revoir durant la semaine.

Un marché bondé sur les trottoirs près de Pétion-Ville.
Une fois les bagages ramassés, nous avons rencontré Maxo Giordani, Haïtien pure laine malgré son nom à consonance italienne. Tout un personnage! Il sera notre chauffeur attitré pour les prochains et il nous prodigue des conseils judicieux pendant qu’il fait du slalom dans les rues pour éviter les trous. C’est pire que les rues de Québec ou de Montréal au printemps. Mon épaule déjà amochée en ressent les effets encore ce soir.
Et Maxo connaît Québec pour être passé par les bureaux de Plan Nagua. Et il a participé à des congrès de la centrale syndicale FTQ. Secrétaire général de l’Association des chauffeurs indépendants pour le développement du tourisme(ACIDT), il est aussi impliqué dans la Confédération des Travailleurs Haïtiens. Il a établi des partenariats avec Plan Nagua dont nous aurons certainement l’occasion de parler pendant les déplacements au travers des embouteillages et des nids d’autruches que sont les rues de la capitale haïtienne.
 En plus des tentes dans les camps des réfugiés
 du séisme ou dans des cours de maison,
il y a des abris de fortune au travers des débris.
Debout à 4 h, trois vols plus tard et autant d’inspection des bagages dans les longues files d’attente au contrôle de sécurité, j’ai beau être assez fatigué, je peux difficilement me plaindre quand je vois des gens sourire dans une ville aussi amochée par le goudou-goudou.
Dans l’auberge Au Doux Séjour, les employés sont aimables quoiqu’un peu étonnés par le débordement de paroles des deux blancs qui viennent de débarquer. Sébastien est presque aussi verbomoteur que moi! Je vous laisse deviner!
Demain, départ pour découvrir ce que fabrique l’Institut Culturel Karl Lévêque.
NOTE: Yves Therrien est l’invité de Coopération internationale Québec qui assume les frais de transport en Haïti et en République dominicaine.
http://blogues.cyberpresse.ca/ong/2010/08/15/ouf/

Miss Univers 2010 : La cote de Miss France grimpe !....MISS HAITI TROISIEME

Par Première le 12/08/2010 à 13:40
Le 23 août prochain un jury international exigeant désignera Miss Univers 2010 parmi 83 candidates venues du monde entier. Pour la France , Malika Ménard semble avoir toutes ses chances si l'on en croît les sites de paris en ligne britanniques !
Et si Malika Ménard réussissait une meilleure performance que Chloé Mortaud à l'élection de Miss Univers ? En effet, l'an passé la concurrente française avait terminé à la 6ème place de la compétition , aux portes de la finale. Mais voilà, alors que Malika Ménard, Miss France 2010 , figurait depuis quelques semaines dans le top 10 des pronostiqueurs, la voilà qui voit sa cote s'envoler au fur et à mesure que ses photos sont dévoilées !
On peut ainsi voir la Française arriver 4ème à présent pour les parieurs ! Elle n'est devancée que par Miss Philippines - la grande favorite à gauche sur la photo-, Miss Mexique et Miss HAITI! Bien évidemment, ce classement ne résulte que des paris effectués sur des sites britanniques, et ne présage en rien de la finalité de l'élection. Mais ça reste de bonne augure pour Malika Ménard qui récolte de nombreux compliments à l'étranger.
Sur le site officiel de l'organisation, la petite Normande a aussi les faveurs des internautes qui peuvent attribuer une note aux miss. Sur Premiere.fr, Malika Ménard arrive largement en tête des votes , mais l'on peut suspecter nos internautes de partialité (et c'est bien normal!), quoique...?
Au final, ce sera le jury de Miss Univers 2010 qui tranchera parmi les 15 pré-sélectionnées après un défilé en maillot de bain. Puis parmi les 10 après le passage en robe de soirée.
Retrouvez sur Premiere.fr toutes les photos, vidéos et infos sur l'élection de Miss Univers 2010 qui est diffusée en direct dans la nuit du 23 au 24 août prochain sur Paris Première !
http://www.lepost.fr/article/2010/08/12/2182039_miss-univers-2010-la-cote-de-miss-france-grimpe.html

Moloch Tropical : le téléfilm avec Sonia Rolland le 10 septembre 2010 sur Arte

Par Première
Nous avions assisté à la projection du téléfilm de Raoul Peck , Moloch Tropical , qui sera diffusé le 10 septembre prochain sur Arte. Les acteurs Sonia Rolland et Zinedine Soualem reviennent sur cette expérience.
Sonia Rolland, notre ex-miss France 2000, s'est fait un nom d'actrice avec la série télé Léa Parker . Elle poursuit dans cette voie avec Moloch Tropical, le nouveau film pour la télévision de Raoul Peck.
Cette fiction sera en effet diffusée sur Arte le vendredi 10 septembre 2010 à 20h40.
Cette fable satirico-politique a été intégralement tournée en huis clos du haut d'une citadelle à Haïti.
Au casting, on retrouve l'excellent Zinedine Soualem, Mireille Metellus , Nicole Dogue , Jimmy Jean-Louis , Elli Meideiros ...
L'histoire en quelques mots : Le Président Jean de Dieu Théogène dirige son pays, coupé du peuple. Élu "démocratiquement", autrefois plein d'idéaux, il est aujourd'hui incapable d'admettre l'échec de sa politique.L'ultime journée de son pouvoir le confronte de façon tragi-comique à sa solitude et à sa folie.
Raoul Peck, le réalisateur, explique sa démarche : " Il s'agit, dans une grande liberté créative, d'intégrer l'humour dans le chaos, l'ironie dans la poésie, le cynisme dans l'humanité pourtant réelle des personnages. Le pouvoir aujourd'hui, loin des clichés habituels de dictature tropicale, prend même dans les pays les plus démocratiquement avancés, des formes et des expressions pour le moins scabreuses".
Il revient avec émotion sur le tournage peu ordinaire de cette fiction : " il faut monter à pied ou à dos de mulet un petit chemin serpentant la montagne. Ni eau courante, ni électricité... Et c'est pourtant dans ce lieu et ces conditions qu'ont vécu les équipes".
Zinedine Soualem, l'acteur principal, explique à son tour : " Raoul s'est servi de ma nature d'acteur comique, pour créer un décalage entre la situation, très dramatique, et ce personnage que malgré tout on n'arrive pas à détester. Il a très bien senti que j'étais capable d'aller assez loin".
La belle Sonia Rolland, qui interprète la femme du Président, explique comment elle a abordé ce rôle : " J'ai travaillé mon anglais, étudié les différents profils des premières dames, beaucoup observé Carla Bruni-Sarkozy et Michelle Obama , qui incarnent ce rôle de façon très moderne".
Pour découvrir Moloch Tropical, il va falloir patienter jusqu'au 10 septembre !
http://www.lepost.fr/article/2010/08/12/2182250_moloch-tropical-le-telefilm-avec-sonia-rolland-le-10-septembre-2010-sur-arte.html

France urged to repay Haiti billions paid for its independence

Leading activists write to Nicolas Sarzoky urging president to repay more than €17bn to help earthquake-hit country rebuild
France's President Nicolas Sarkozy
during a visit to Haiti's capital, Port-au-Prince,
 after the earthquake in January.
 Photograph: Francois Mori/AFP/Getty Images
Kim Willsher in Paris
guardian.co.uk, Sunday 15 August 2010 19.07 BST

A group of international academics and authors has written to Nicolas Sarkozy calling on France to reimburse the crushing "independence debt" it imposed on Haiti nearly 200 years ago.
The open letter to the French president says the debt, now worth more than €17bn (£14bn), would cover the rebuilding of the country after a devastating earthquake that killed more than 250,000 people seven months ago.
Its signatories – including Noam Chomsky, the American linguist, Naomi Klein, the Canadian author and activist, Cornel West, the African-American author and civil rights activist, and several renowned French philosophers – say that if France repays the money it would be a solution to the shortfall in international donations promised following the earthquake.
Despite pledges at an international donors' conference in March of aid totalling £3.4bn, only five countries – Brazil, Norway, Australia, Colombia and Estonia – have sent aid amounting to about £325m.
The letter, published in the French newspaper Libération today says the debt was "patently illegitimate ... and illegal".
The debt dates back to when Haiti, then St Dominique, was France's most profitable colony thanks to slavery. In 1791 the slaves revolted, and in 1804, after defeating Napoleon's forces, they founded the world's first independent black republic.
But after independence, French slave owners demanded compensation. In 1825 the French monarch Charles X demanded Haiti pay an "independence debt" of 150m gold francs – 10 times the fledgling nation's annual revenue. The original sum was reduced but Haiti still paid 90m gold francs – about €17bn today – to France. It was still paying off this debt in 1947.
In 2004, a lawsuit launched by Haiti to recover the money was abandoned when France backed the overthrow of the government.
Campaigners say the debt was illegal even in 1825, because when the original demand for compensation was made slavery was technically outlawed.
Their letter says: "The 'independence debt', which is today valued at well over €17bn ... illegitimately forced a people who had won their independence in a successful slave revolt, to pay again for the freedom.
"In 2003, when the Haitian government demanded repayment of the money France had extorted from Haiti, the French government responded by helping to overthrow that government."
The letter describes France's actions as "inappropriate responses to a demand that is morally, economically, and legally unassailable", adding: "In light of the urgent financial need in the country in the wake of the devastating earthquake of January 12, 2010, we urge you to pay Haiti, the world's first black republic, the restitution it is due."
The letter has also been signed by members of parliament from Europe, Canada and the Philippines, as well as scholars, journalists and activists in France, Haiti, the US, Canada, the UK, Nigeria, Sierra Leone and Germany.
http://www.guardian.co.uk/world/2010/aug/15/france-haiti-independence-debt

Toujours pas de verdict du tribunal électoral

Tension de plus en plus perceptible dans les rangs de certains prétendants à la veille de la publication mardi de la liste définitive des candidats autorisés à se lancer dans la course présidentielle Samedi 14 août 2010, Radio Kiskeya
Le Bureau du contentieux électoral départemental (BCED) n’était pas en mesure samedi de communiquer son verdict sur les cas des neuf candidats à la présidence contestés plus de 24 heures après la fin des plaidoiries.
Contrairement aux promesses faites la veille par son président, Jaccillon Barthélemy, le tribunal électoral ne s’était toujours pas prononcé jusqu’en soirée sur ces dossiers litigieux qui concernaient notamment les anciens Premiers ministres Jacques-Edouard Alexis et Yvon Neptune de même que le rappeur vedette Wyclef Jean.
Durant toute la journée, des techniciens travaillaient au BED de l’ouest I sans pouvoir donner la moindre indication sur l’état d’avancement des dossiers.
Conformément aux dispositions de la loi électorale, jeudi et vendredi les juges électoraux avaient entendu les affaires portées par-devant le BCED.
L’opinion publique attendait toujours de connaître le sort de MM. Alexis, Neptune et Jean confrontés tous à une demande d’annulation de leur candidature, les deux premiers pour n’avoir pas obtenu décharge de leur gestion et le troisième à cause de sa supposée résidence aux Etats-Unis et du non-paiement de ses redevances envers le fisc haïtien.
Avant la publication des résultats de l’analyse des contestations et à la veille de la sortie mardi de la liste définitive des candidats autorisés à mener campagne pour les prochaines présidentielles, la tension est montée d’un cran dans les milieux politiques.
Des lots de pneus usagés susceptibles d’être transformés en barricades enflammées ont été remarqués dans certains quartiers de Port-au-Prince alors que la ville bruissait de rumeurs sur l’intention des uns et des autres d’avoir recours éventuellement à des moyens violents en cas de rejet de leur candidature.
En mauvaise posture ces derniers mois, le Conseil électoral provisoire accusé de faire les quatre volontés du pouvoir se prépare à organiser le 28 novembre prochain des élections présidentielles et législatives. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6946
Commentaires:
Voici les contours en net du jeu démocratique de chez nous. Les personnages les plus importants du processus électoral sont les militants, en particulier ceux qui sont capables de faire peur, de brûler des pneus de casser des voitures.
Tout se fait à coup de menaces. Tout le monde menace de tout faire péter si leurs poulains étaient écartés.
Comme avant, comme toujours, les élections chez nous riment avec violence!
C'est dommage surtout pour élire des nuls!

La pression de l'impression

Publié le 15 août 2010 à 05h00
Jean-Simon Gagné, Le Soleil
(Québec) Parfois, la première impression est la bonne. Surtout lorsqu'elle est mauvaise.
Par exemple, si vous avez l'impression que les gens parlent beaucoup de la pluie et du beau temps, vous n'avez peut-être pas tort.
Selon un sondage effectué récemment en Grande-Bretagne, les Britanniques passeraient 49 heures par année à discuter de météo. Au cours d'une vie, cela représente six mois complets!
Les deux tiers des Britanniques feraient connaissance de cette manière. Et c'est seulement après qu'ils passeraient aux questions sérieuses. Du genre : pourquoi Tarzan n'a jamais de barbe? ou pourquoi il n'existe pas de nourriture pour chats à saveur de souris?
Je blague, évidemment. Après avoir discuté de la météo, tout le monde sait que les gens corrects écoutent les discours songés du député de Beauce, Maxime Bernier, sur la nécessité de se méfier des beaux parleurs, des démagogues et des gens qui échafaudent des théories économiques sur tout et sur n'importe quoi. Bref, sur la nécessité de se méfier des gens comme lui, finalement.
«En théorie, il n'y a pas de différence entre la théorie et la pratique, disait Yogi Berra. Mais en pratique, il y en a.»
Parfois, la première impression est la mauvaise. Surtout lorsqu'elle est bonne.
Par exemple, si on nous propose d'écouter l'histoire d'un toboggan ou celle d'un python, il paraît que nous serons plus nombreux à choisir celle du python. Les experts en publicité ont échafaudé plusieurs théories étranges sur le sujet. C'est pour ça qu'il y aurait autant de pubs télé avec des lézards ou des hippopotames qui ont l'air plus humains que n'importe lequel d'entre nous.
Mais ne dévions pas du sujet. Nous choisissons donc l'histoire du python, et nous avons tort. Une anecdote, sans plus. Ça se passait à Rome, mercredi. En effectuant une perquisition, la police italienne est tombée sur un python albinos de trois mètres, qui gardait un paquet de cocaïne. Les policiers ont amadoué l'animal en lui offrant un poulet entier. Fin de l'histoire.
En revanche, l'affaire du toboggan apparaît plus inquiétante. Le personnage central s'appelle Steven Slater. Un agent de bord. Ou plutôt, un ancien agent de bord. Car lundi, au terme d'un vol entre Pittsburgh et New York, Slater en a eu assez de répéter aux passagers qu'il faut rester assis tant que l'avion ne s'est pas immobilisé.
Quand une valise lui est tombée sur la tête, gracieuseté d'un passager ayant mal refermé son compartiment à bagages, Slater a craqué. Il a bondi sur le téléphone de bord pour invectiver les passagers. Puis il a actionné le système de toboggans qui permet de sortir d'urgence d'un avion.
Steven Slater a pris deux bières au passage - pour la route, comme on dit - et il est sorti en glissant sur un toboggan.
Le colérique Slater a été renvoyé. Il risque sept ans de prison, «pour avoir mis la vie d'autrui en danger».
Mais en attendant, il est devenu un héros. Des dizaines de milliers de personnes lui ont écrit pour assurer qu'elles l'imiteraient, si seulement elles trouvaient le courage.
Pour reprendre une expression célèbre, il ne s'agit peut-être que de la pointe de l'asperge. En tout cas, si j'étais grand patron, je commencerais à m'inquiéter des sondages qui révèlent que plus de la moitié des gens sont malheureux au travail...
On a beaucoup parlé de la première impression. Mais parfois, c'est pire : il n'y a pas d'impression du tout.
Prenez les inondations qui ravagent actuellement le Pakistan. Le quart du pays a été touché. On dénombre 14 millions de sinistrés. Plus de 260 000 bâtiments auraient été endommagés.
Pourtant, on ne sent pas le moindre élan de solidarité, de ce côté-ci du monde. Rien à voir avec le tremblement de terre de janvier, en HAITI.
Il est vrai que le Pakistan n'a pas très bonne réputation. Le plus souvent, le pays est décrit comme une base arrière des talibans et d'Al-Qaïda.
Trop loin. Trop compliqué. Alors Céline Galipeau n'ira pas animer le Téléjournal sur les lieux. Et il n'y aura pas de gentils artistes québécois qui vont organiser un téléthon.
Le rap d'Islamabad, qui voudrait brailler là-dessus?
Sans jouer sur les mots, cela pourrait créer une mauvaise impression.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/201008/14/01-4306608-la-pression-de-limpression.php

Wyclef Jean veut le droit de vote pour les Haïtiens de la diaspora

Publié le 14 août 2010 Tamara Lush.- Associated Press, Port-au-Prince
L'artiste hip hop et candidat aux élections présidentielles haïtienne, Wyclef Jean, a promis que s'il était élu, il tenterait de modifier la constitution du pays afin de permettre la double nationalité et donner ainsi aux ressortissants haïtiens vivant à l'étranger le droit de voter.
L'ancien chanteur des Fugees a affirmé à l'Associated Press que les Haïtiens vivant à l'étranger devraient avoir le droit de voter dans leur pays natal, d'autant plus qu'ils versent des milliards de dollars aux membres de leurs familles toujours au pays.
Actuellement, les Haïtiens qui émigrent à l'étranger doivent renoncer à leur citoyenneté d'origine puisque le pays n'autorise pas la double citoyenneté.
Wyclef Jean, qui est né en Haïti mais qui a grandi à New York, aux États-Unis, a parlé à l'Associated Press de l'aéroport de Port-au-Prince. Il est arrivé en Haïti après un concert qu'il a donné en Belgique.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201008/14/01-4306630-wyclef-jean-veut-le-droit-de-vote-pour-les-haitiens-de-la-diaspora.php

Le Japon annonce une grande collaboration avec Haïti

COLLABORATION TRIANGULAIRE....HAITI- REPUBLIQUE DOMINICAINE-JAPON
LES 18 ET 19 août on jouera au football
Luis Beiro, Santo domingo
Quand l'ambassadeur du Japon en République dominicaine et en Haïti, Nobutaka Shinomuya, est arrivé à Port Prince trois jours après le séisme du 12 janvier, il a été affecté par l'intensité de la tragédie. Et, tandis qu'il se consacrait à chercher le lieu approprié pour installer une clinique temporaire où serait logée l'équipe médicale de son pays, il a rappelé l'histoire de sa patrie et il l'a associée avec l'expérience des Caraïbes : « Les Japonais ne savent peut-être rien d’Haïti, mais l'histoire du Japon est un récit de la lutte contre les catastrophes et les malheurs et c'est pourquoi nous avons beaucoup d'expériences dans la prise en charge de ces situations de catastrophes ». Depuis cette date jusqu’à présent, le Japon a investi des centaines de millions de dollars en santé, éducation et agriculture en Haïti, et maintient actuellement une équipe permanente de 350 ingénieurs militaires qui travaillent, à la fois, au déblaiement, réparer la route de Malpasse et construire des hôpitaux dans les villes de Port-au- Prince, Jacmel et Leogane.
Ces réflexions ont été apportées par le diplomate dans une visite au quotidien dominicain LISTIN DIARIO en compagnie de leurs homologues d’Haïti, Fritz Cinéas, et de la Madame Kanako Morita, coordinatrice du projet Haïti de l'ONG « AMDA » (Association de Médecins de l'Asie).

Des chiffres et des réalisations
Pour la rencontre avec le directeur Miguel Franjul, l'ambassadeur d’Haïti, Fritz Cinéas, a avancé quelques informations sur le déblaiement des déchets qui a commencé à être exécutée : « Celle-ci est la partie qui prendra davantage de temps. Il nous faudra des années pour évacuer les déchets solides. Notre gouvernement a décidé que les déchets solides allaient être lancés à la mer, ce qui accélère le processus et permet qu'on profite d’davantage du terrain, dans ce cas, la nouvelle ville de Port Prince, qui sera très moderne, aura quelques 300 mètres carrés de plus d’extension.
Mais il faudra attendre un temps parce que beaucoup de familles espèrent encore trouver des restes de leurs parents disparus et nous sommes très respectueux de la douleur nationale », a-t-il dit.
De son côté, le diplomate japonais a souligné le rôle joué par le Japon dans la reconstruction d’ Haïti. « Tout le monde se concentre à aider Port-au- Prince, qui est la capitale, mais le Japon a décidé d'inclure d'autres régions qui ont souffert de la même façon voire pire de catastrophe du 12 janvier.
Par exemple, la ville de Léogane, de 60.000 habitants, a été complètement détruite. Là, parallèlement à la construction d'un hôpital pour tuberculeux, le gouvernement japonais, avec la collaboration d'une religieuse qui, avec sa mission de foi effectue des travaux communautaires, on soutient la construction de plusieurs puits d'eau potable parce que, en ce moment, cela constitue la première nécessité pour la survie ».
« A Jacmel on construit l'Hôpital Général de cette ville, un bâtiment préparé, moderne, pour donner service à la population dans toutes les branches de la santé », a spécifié le diplomate.

Collaboration
Les gouvernements de la République dominicaine et du Japon ont signé un accord pour la qualification de 45 professionnels du secteur agro-forestier d’Haïti, sur les techniques de production durable, ce qui contribuera à la sécurité alimentaire de ce pays et à la protection de l'environnement.
Ce projet a été conçu dans le Programme Spécial d'Appui à la Sécurité Alimentaire lancé par le Ministère de l’Agriculture, le Développement Rural et des Ressources Naturelles d’Haïti, peu après le séisme de janvier.
Comme particularité, les professeurs qui formeront le personnel haïtien dispenseront l'enseignement en langue créole. En Haïti, bien que la moitié de sa population soit consacrée à l'agriculture, on considère que plus de 80 pour cent des agriculteurs n’atteignent pas des conditions d'autosuffisance.
Ce schéma de collaboration triangulaire dans l'agriculture a pu être mis en oeuvre suite à de longues années de coopération à succès entre le Japon et la République dominicaine et que maintenant, les deux pays peuvent transférer à Haïti.
En outre, il y a une donnée significative : la grande présence d'étudiants haïtiens dans des universités dominicaines. En ce moment, dans la Faculté de Sciences Médicales de l'Université Catholique Pontificale Madre y Maestra, par exemple, de 560 étudiants inscrits dans les différentes branches de cette carrière, 270 correspondent à de jeunes haïtiens.

PROTHESES, SPORT ET CULTURE
Les médecins japonais ont détecté un grand nombre de personnes amputées. Le gouvernement a donc décidé de concentrer son assistance, en plus des traitements médicaux, sur l’élaboration de prothèses.
« Actuellement il y a plus de 5.000 citoyens haïtiens avec des amputations qui attendent des prothèses”, a informé Cinéas.
« Durant cette première étape, des prothèses ont été adpatées à plus de cent patients, au niveau des membres inférieurs et il y a quatre containers retenus en République Dominicaines à cause des problèmes de douanes avec du matériel pour la fabrication de plus de prothèses destinées aux haïtiens » a informé Kanako Morita – « Normalement l’élaboration d’une prothèse se fait en six étape et en aucun cas nécessite d’une admission en centre.
Le patient vient à la clinique et on lui fait les mensurations pour ajuster la prothèse aux dimensions voulues. Tout est fait en coordination avec la Société Haïtienne de Réhabilitation », a-t-elle conclu.

SPORT ET CULTURE
L’AMDA annonce pour les journées du 18 et 19 août prochains une rencontre de confraternité et échange sportive de football entre des équipes présélectionnées d’adolescents (entre 14 et 15 ans) de la République Dominicaine, d’Haïti et du Japon, avec l’appui de l’ambassade du Japon.
La compétition aura lieu à partir de neuf heures du matin sur le terrain de football du Campus de l’Université Autonome de Saint Domingue (UASD) avec admission gratuite pour tout le public.
Le jour suivant des enfants et des jeunes des trois pays voyageront vers Samana pour réaliser là-bas des rencontres culturelles.
http://www.listin.com.do/la-republica/2010/8/14/154756/Japon-anuncia-gran-colaboracion-con-Haiti
Traduction joNas Jolivert pour Haïti Recto Verso