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lundi 13 septembre 2010

El Parlamento suizo aprueba una ley para bloquear los fondos de los dictadores

El edificio del Parlamento suizo, en Berna. | AfpEl edificio del Parlamento suizo, en Berna. | Afp

El primer beneficiario será Haití 
Efe | Ginebra Actualizado lunes 13/09/2010 19:30 horas
El Parlamento suizo aprobó hoy una ley por la cual se crea un nuevo marco jurídico para que las autoridades puedan confiscar los fondos ilícitos de dictadores provenientes de países "frágiles" y posteriormente restituirlos al Gobierno legítimo de dicha nación y no a la familia del expoliador.
Por 114 votos a 49, los diputados aprobaron la nueva legislación, cuyo primer beneficiario será Haití, que recibirá los 5,7 millones de dólares que duermen en arcas suizas tras ser confiscados a la familia Duvalier.
El pasado 3 de febrero, el Tribunal Federal helvético (TF) decidió rechazar una resolución previa de un tribunal penal, que permitía el envío a las autoridades haitianas de los 5,7 millones de dólares bloqueados en cuentas suizas que pertenecían al clan Duvalier.
Los jueces del TF argumentaron que los hechos habían prescrito y que, por tanto, asumían como válida la reivindicación de la familia Duvalier de que se les devolviese el dinero.
No obstante, la potestad para desbloquear los fondos corresponde al Consejo Federal (Gobierno) suizo, quien poco después de conocerse el veredicto decidió mantenerlos congelados, al tiempo que anunciaba una reforma legislativa para evitar en el futuro casos similares.
La nueva ley se aprobó hoy en la cámara baja, tras haber sido ya aceptada por la cámara alta helvética.

Sólo se aplicará a los 'Estados frágiles'

La nueva ley sólo se aplicará en caso de que no haya colaboración judicial entre Suiza y el país de origen de los fondos ilícitos, y siempre y cuando se determine que se trata de "un estado frágil" que no es capaz de hacer lo necesario para recuperar el dinero.
En una primera etapa, el Gobierno podrá bloquear el dinero, una decisión que podrá ser apelada ante el Tribunal Administrativo Federal (TAF), pero que no tendrá efecto suspensivo.
El Consejo Federal tendrá un tiempo máximo de diez años para comenzar el proceso de restitución, dos lustros durante los cuales se podría llegar a una solución "transaccional".
Al mismo tiempo, el TAF deberá pronunciarse sobre la confiscación de los bienes y habrá presunción de carácter ilícito cuando el enriquecimiento del ostentador del dinero sea "exorbitante" o la corrupción "notoria".
Si se decide finalmente por la restitución, ésta se hará de manera que se asegure que el dinero será invertido en mejorar las condiciones de vida de los ciudadanos del país en cuestión, en reforzar el estado de derecho y en luchar contra la impunidad criminal.
Una vez finalizado el proceso, la Confederación Helvética o los cantones podrán recibir un 2,5 por ciento del valor confiscado para cubrir los gastos ocasionados por el caso.
Por 108 a 50 la cámara baja rechazó que se investigue y se persiga a los intermediarios financieros de los bancos que han gestionado el dinero ilícito restituido.
http://www.elmundo.es/elmundo/2010/09/13/internacional/1284397780.html

Haïti en état d'alerte en prévision d'inondations

Publié le 13 septembre 2010
Agence France-Presse
Port-au-Prince
Les responsables haïtiens se préparent à déplacer des milliers de personnes vivant depuis le séisme du 12 janvier dans des camps de réfugiés au coeur de la capitale Port-au-Prince en raison des intempéries qui menacent le pays.
Dimanche soir, la Protection civile d'Haïti a décrété «l'alerte orange» sur le pays indiquant que de nombreuses régions étaient susceptibles d'être inondées en raison des fortes averses prévues durant les prochaines 48 heures.
«Ecoutez les messages, suivez les consignes et préparez-vous à vous déplacer si c'était nécessaire», a lancé Nadia Lochard, une responsable de la Protection civile haïtienne.
Selon la responsable, les personnes vivant dans les camps présentant des risques d'éboulement et d'inondation pourraient être appelées à se déplacer en cas de danger.
«Nous n'avons pas encore prévu de grosses évacuations, mais il y a une mise en place», a ajouté Madame Lochard.
Les spécialistes haïtiens du Centre national de météorologie craignaient également le passage du cyclone Igor sur Haïti, meurtri par le séisme du 12 janvier qui a fait plus de 250 000 morts et jeté 1,3 million d'Haïtiens à la rue.
L'ouragan devrait éviter Haïti, mais il pourrait entraîner de fortes pluies, vagues et rafales de vent sur la zone lors de son passage au nord-est de la région, prévu entre mercredi et vendredi, selon le Centre national américain des ouragans (NHC), basé à Miami.

Dimanche soir, la Protection civile d'Haïti a décrété «l'alerte
 orange» sur le pays indiquant que de nombreuses  régions
étaient susceptibles d'être inondées en raison des fortes
averses prévues durant les prochaines 48 heures.
PHOTO: AFP
Ouragan de catégorie 4 sur l'échelle de Saffir-Simpson qui en compte 5, Igor progressait lundi vers l'ouest à la vitesse de 20 km/h avec des vents à 240 km/h.
À 01H00 GMT lundi, l'oeil du cyclone se situait en plein océan Atlantique à environ 1 500 km à l'est des îles Leeward. Igor pourrait se renforcer dans la journée et atteindre la catégorie 5, souligne le NHC.
Le Centre des ouragans estime par ailleurs à «40%» le risque que des perturbations dans la mer des Caraïbes ne dégénèrent en ouragan.http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201009/13/01-4314988-haiti-en-etat-dalerte-en-prevision-dinondations.php

La reconstruction de la capitale est l'une des priorités du président Préval

Le chef de l'Etat haïtien René Préval promet de reconstruire d'importants immeubles en vue de reloger les sinistrés du violent séisme du 12 janvier. Dans une interview à Xavier Lambrechts (TV5MONDE), Bruno Daroux (RFI) et Jean-Michel Caroit (Le Monde) le président Préval a annoncé que les haïtiens lanceront avec les moyens disponibles la reconstruction de la capitale. La Banque de la République d'Haïti (BRH) annonce des investissements de l'ordre de 200 millions de dollars dans divers projets. Les principaux édifices de l'administration publique haïtienne seront reconstruits au centre ville de Port-au-Prince.
Le décret déclarant d'utilité publique, le principal quartier commercial de Port-au-Prince a été publié le week end écoulé dans le journal officiel Le Moniteur.
Le président Préval fait remarquer que l'Etat n'envisage pas de s'approprier de toutes les propriétés déclarées d'utilité publique. Le gouvernement déterminera les critères que les propriétaires devront respecter dans le cadre d'une reconstruction, insiste t-il.
La première phase du projet de reconstruction de la capitale a débuté au cours de ces dernières semaines.
Il faut construire en hauteur suivant des normes parasismiques a martelé M. Préval qui prévoit pas de déplacer les sinistrés en dehors de la capitale. Rappelant que les sinistrés refusent de se rendre dans des camps d'hébergement loin de la capitale, le président Préval a précisé qu'il encourage le déblaiement des sites afin de favoriser le retour des personnes dans leurs quartiers.
Le gouvernement prévoit de réaliser un premier projet de 3 300 appartements, pouvant accueillir plus de 15 000 déplacés de la région métropolitaine. Le coût du projet est estimé à 100 millions de dollars.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18244

Préval et Chavannes Jeune discutent du processus électoral

Le chef de l'Etat haïtien René Préval poursuit sa série de rencontre avec les candidats à la présidence. Pour la première fois depuis fin décembre 2009, le président Préval s'est entretenu avec le pasteur Chavannes Jeune. Le refus de pasteur Jeune d'intégrer la plateforme Unité avait scellé le divorce entre les deux hommes. A l'occasion de ces retrouvailles, le pasteur Jeune a pu faire valoir ses arguments en ce qui a la nécessité de changer les membres de l'organisme électoral. Le chef de file de l'Alliance Chrétienne et Citoyenne pour la Reconstruction d'Haïti (ACCRAH), a assuré q'une modification du CEP n'entraînera pas un report des élections mais permettra de rétablir la confiance entre les acteurs et les conseillers électoraux.
Il préconise un replâtrage du conseil d'administration du CEP par le renvoi de 4 a 5 conseillers. Le président Préval et le pasteur Jeune sont en désaccord sur la crédibilité des conseillers électoraux mais conviennent de la nécessité de poursuivre le processus électoral.
Le chef de l'Etat a souhaité que les candidats ne s'entre-déchirent pas lors de la campagne électorale. De plus, le président Préval aurait promis de réaliser un spot afin de sensibiliser les potentiels électeurs sur l'importance des joutes.
Le président Préval souhaite que la campagne électorale se déroule dans une ambiance de convivialité et de respect entre les candidats. Il envisage également de distribuer des documents relatifs a la modernisation de certaines entreprises dont APN et Téléco.
Toutefois le groupe des candidats voulant éviter un tête à tête avec le chef de l'Etat est passé à 3. Eric Charles (Penh) et Josette Bijou (indépendant) ont décliné l'invitation qui leur a été adressée par SMS.
Ces deux personnalités ainsi que Jean Henry Céant ont estimé qu'il vaudrait mieux que le président Préval organise une rencontre en commun avec tous les candidats. De plus, il font valoir qu'une rencontre autour des grands dossiers de l'Etat aurait plus de signification entre un président élu et un chef d'Etat en fonction.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18245

Haïti - Football : «Le scandale Bolivien» l’enquête suit son cours

13/09/2010 05:08:39 Rappelons que Le procureur Victor Hugo Pérez, a officiellement demandé au procureur général d'enquêter sur la plainte déposée par Arturo Garcia. La plainte à été déposée à Santa Cruz (900 km à l'est de La Paz), parce que les joueurs mentionnés sont natif de cette ville « Il y a des joueurs de 21 ans mais classé 15 et 16 au détriment des jeunes qui ont vraiment envie de jouer à leur âge », a déclaré Perez, qui a dénoncé le président de la Fédération bolivienne de football (FBF), Carlos Chávez d’avoir «négocié» l’âge des joueurs. « Nous ferons une enquête approfondie pour déterminer s'il y a collusion ou si les parents ont modifié l'âge pour que leur garçon puisse jouer dans une catégorie inférieure ».
Un porte-parole de la FIFA a déclaré que « les contestations concernant la légitimité [l'âge] des joueurs lors des Jeux, aurait dû être faites par écrit aux bureaux de la FIFA à Singapour, cinq jours après le premier match et non après ». Le département disciplinaire de la FIFA a confirmé qu’à ce jour aucune plainte n’avait été déposée dans ces délais et qu’aucune plainte ou appel après ce délai ne seront pris en compte.
Si la position de la FIFA est claire, se réfugiant derrière son règlement, cette position ne fait pas l’unanimité au sein d’autres associations, ainsi pour le secrétaire général de l’Association de Natation de Singapour, Oon Jin Gee « S’il est prouvé qu’il y a eu véritablement intention de tricher sur l’âge on ne peut pas fermer les yeux et en rester là » [NdHL - délai ou pas délai]
Bien que sans valeur dans cette plainte, de nombreux spectateurs qui ont assisté à la finale Bolivie-Haïti (5-0) ont déclaré à des journaux locaux, qu’il ne faisait aucun doute à leurs yeux que l’âge des joueurs avait été falsifié au vue du physique des joueurs boliviens sur le terrain.
Le Comité International Olympique (CIO) confirme pour sa part qu’une enquête est ouverte sur ces allégations. Le Vice-Président, Ser Miang souligne qu’il ne faut pas tirer de conclusions hâtives ou spéculer sur d’éventuelles sanctions « Je pense qu’il faut d’abord attendre les conclusions de l’enquête du Comité Olympique Bolivien (COB) »
La FBF a demandé une audience avec le COB et déclaré « nous sommes prêt à répondre aux questions et à apporter la preuve que tout est en ordre, il suffit de montrer les cartes d’identités et les passeports des joueurs concernés » à déclaré la FBF.
Une preuve qui pourrait ne pas être aussi simple à faire si l’on se réfère aux déclarations de Jorge Justiniano président de l'Association nationale de football (ANF) qui a reconnu qu’il y avait plus de 400 cas de joueurs avec des problèmes de documents.
http://www.haitilibre.com/article-1172-haiti-football-le-scandale-bolivien-l-enquete-suit-son-cours.html

Haïti - Politique : Henry Rudolph Boulos accuse le gouvernement

13/09/2010 10:05:19 Lors d’une activité organisée par le Parti Alternatif pour le développement du Nord-Est en vue des prochaines élections, le Sénateur de l’opposition Henry Rudolph Boulos, de retour de l’étranger, a déclaré que c’est « l’incapacité manifeste du gouvernement et le manque de confiance dans les autorités actuelles » qui est responsable du manque de fonds promis par la communauté internationale pour la reconstruction.
Il appelle les organismes internationaux à intégrer les dirigeants locaux pour la reconstruire du pays, précisant que « les dirigeants communautaires et sociaux d'Haïti connaissent les difficultés rencontrées par des milliers d'Haïtiens qui ont perdu le peu qu’ils avaient avant le séisme et qui sont aujourd’hui sans travail » insistant sur la nécessité « de promouvoir des projets qui créent des emplois ».
S/ HaïtiLibre
http://www.haitilibre.com/article-1174-haiti-politique-henry-rudolph-boulos-accuse-le-gouvernement.html
Note de HRV:
Monsieur Boulos est un EX sénateur!

Haïti - Reconstruction : Un hôtel de 33 millions de dollars

13/09/2010 11:18:24 L'entrepreneur argentin Rolando Gonzalez-Bunster, président et CEO de Basic Energy Ltd., ainsi que de nombreuses autres entreprises diversifiées, avec le groupe WIN basé sur Haïti, une des plus grandes entreprises du pays, ont annoncé aujourd'hui un accord pour construire un hôtel de 240 chambres avec des facilitées de conférence à côté de l'aéroport international Toussaint L'Ouverture à Port-au-Prince.
Le début des travaux est prévu vers la fin 2010, et la construction s'étalera sur 18 mois, il s’agira du premier hôtel d'aéroport en Haïti. Ce projet d'un montant de $33 millions sera réalisé sur un terrain de 5,3 acres (2,14 hectares), et sera totalement autonome (centrale électrique sur le site, traitement de l'eau, égouts et installations connexes.
L'hôtel de sept étages est conçu par OBM International, une société qui offre depuis plus de 70 ans des services de designs et de consultation. OBM possède une vaste expérience dans l'industrie hôtelière. L'hôtel sera construit pour répondre ou dépasser toutes les normes sismiques internationales, il comportera des installations de conférences d’une capacité de 400 personnes, des aires de repos, restaurants, bars, salle de gym, piscine, SPA et autres salons dans un aménagement tropical luxuriant et tiendra compte des développements futurs (bureaux et commerces).
« C'est un projet très important à plusieurs niveaux » a déclaré Mme. Youri Mevs de WIN Group « Non seulement il fournira les facilitées nécessaires en matière d'hôtellerie et de conférences, mais il sera générateur de plusieurs centaines d’emplois locaux pendant la construction qui fourniront des revenus pour soutenir de nombreuses familles ».
À propos de Rolando Gonzalez-Bunster
Rolando Gonzalez-Bunster est président et CEO de Basic Energy Ltd, une entreprise d'énergie électrique internationale. M. Gonzalez-Bunster est engagé dans l'agrobusiness diversifié et est actuellement directeur dans plusieurs projets en Argentine, au Paraguay et en République Dominicaine. Il est un associé de la compagnie AquaCube, un fabricant écossais de système de traitement d'eau portatif et d'usines de purification. Gonzalez-Bunster est un des administrateurs du William J. Clinton Foundation et un membre de l'initiative globale de Clinton.

À propos de WIN Group
Basé en Haïti, tenu par la famille Mevs, WIN Group est l'un des plus importants conglomérats des Caraïbes avec des participations dans diverses industries telles que l'entreposage et le stockage, les opérations portuaires et la fabrication d'éthanol. Le groupe WIN exploite entre autre SHODECOSA, le plus grand parc privé industriel et commercial d’Haïti, le terminal Varreux, le plus grand terminal privé d'expédition de fret, et WINECO, la plus grande installation de stockage en vrac liquide.
S/ HaïtiLibre
http://www.haitilibre.com/article-1175-haiti-reconstruction-un-hotel-de-33-millions-de-dollars.html

Haïti-Éducation : Le défi de la rentrée scolaire pour 2010-2011

Environ 190 jours de classe pour la nouvelle année académique post-séisme Samedi 11 septembre 2010, par Ronald Colbert
P-au-P, 11 sept. 2010 [AlterPresse] --- Entre octobre 2010 et juin 2011, les élèves des niveaux préscolaire, fondamental et secondaire, passeront environ 190 jours en classe, apprend l’agence en ligne AlterPresse.
Plus de 8 mois après, le contexte post-séisme est encore marqué par des traumatismes ainsi que par l’attente d’une amélioration des structures d’accueil appelées à être transformées en espaces permanents et efficaces (qualité de l’enseignement et massification) pour l’avenir national.
Les différentes épreuves officielles d’État (6e et 9 e années fondamentales, baccalauréat première et deuxième parties) se tiendront entre fin juin et mi-juillet 2011, suivant la planification faite par le ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (Menfp) en Haïti.
Contrairement à 2009-2010 (qui a été initiée dans l’austérité chez la plupart des parents), en raison, notamment, des conséquences du séisme du 12 janvier 2010, les écoles seront ouvertes à partir du lundi 4 octobre 2010 (au lieu de septembre) sur l’ensemble du territoire national.
Quoi qu’il en soit, preuve des difficultés administratives de coordination avec le secteur, certains établissements scolaires privés ont déjà commencé à fonctionner à Port-au-Prince en ce début du mois de septembre 2010.
Les résultats des examens officiels d’État pour les départements géographiques de l’Ouest, du Sud-Est et des Nippes (une partie du Sud-Ouest) – directement affectés dans le tremblement de terre – seront disponibles d’ici la mi-septembre 2010. Ceux des 7 autres départements géographiques, indirectement touchés, ont été déjà publiés.
Avant la rentrée officielle scolaire 2010-2011, le Menfp compte organiser (durant la deuxième quinzaine de septembre 2010) une session extraordinaire pour les candidates et candidats qui n’auront pas réussi aux examens de la session ordinaire de juillet dernier. Il n’y aura pas de reprise, ce mois-ci, pour les élèves qui auront échoué en 9 e année fondamentale.
80 % de l’offre en éducation étant aux mains du secteur privé, le niveau de frais scolaires annuels, réclamé des parents, est à nouveau questionné. Une association de parents exige des autorités la promulgation de la loi sur les frais scolaires, votée au Parlement dans l’objectif de diminuer les charges annuelles consenties par les familles en Haïti.
Dans la perspective de la rentrée prochaine du 4 octobre, le Menfp a réuni, dans un atelier les 8 et 9 septembre, plusieurs représentants de bailleurs et d’organisations non gouvernementales (Ong), intéressés à la question de l’éducation en Haïti, en vue d’étudier les possibilités d’accompagnement global (élèves, parents, établissements scolaires) pour la nouvelle année académique, dont les besoins financiers et matériels sont estimés institutionnellement à 500 millions de dollars américains [US $ 1.00 = 41.00 gourdes ; 1 euro = 55.00 gourdes aujourd’hui].
Pour 2010-2011, les prix des manuels scolaires seront subventionnés par l’État à 70%, les élèves des écoles publiques recevront en début d’année des manuels qu’ils rendront en juin 2011, des bourses seront accordées à des élèves d’établissements non publics et le programme de cantine scolaire (allocation journalière d’un repas chaud et équilibré) aux élèves du cycle fondamental sera maintenu.
Insistant sur la priorité donnée à l’éducation par les parents en Haïti, la représentante du fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef-Haïti), la belge Françoise Gruloos-Ackermans, convie les autres partenaires du Menfp à rejoindre l’Unicef dans un mouvement baptisé : « Mete men pou tout timoun ale lekol ! » (Collaborons pour la scolarisation de tous les enfants).
Le Menfp n’est pas encore parvenu à rendre totalement effectif le processus de scolarisation (universelle) de tous les enfants en Haïti (3 millions d’enfants scolarisés contre 500,000 non scolarisés actuellement), malgré des engagements réitérés et les prescriptions (y relatives) de la Constitution nationale du 29 mars 1987.
Les chiffres officiels font état de 38 000 élèves, 1 400 enseignants et 150 membres du personnel du ministère tués, 4 200 écoles détruites dans le séisme du 12 janvier qui a gravement endommagé le système éducatif haïtien et porté divers établissements scolaires à aménager des hangars pour accueillir les écolières et écoliers, dans les zones touchées, à partir d’avril 2010 pour le reste de l’année académique écoulée. http://www.alterpresse.org/spip.php?article9973

Haiti-Élections : Le Cep franchit d’autres étapes du calendrier

Avec quelle confiance ? Samedi 11 septembre 2010
Par Carl Édouard Régis
P-au-P, 10 Septembre 2010[AlterPresse]--- Le tirage au sort pour recruter les membres des bureaux de vote (Mbv) aura lieu du 12 au 23 septembre au siège des différents Bureaux électoraux départementaux (Bed) du pays, conformément à la loi électorale en vigueur, confirme à AlterPresse Richard Dumel, porte-parole du Conseil électoral provisoire (Cep).
Entre-temps, le processus d’évaluation sécuritaire des Centres de vote à travers le pays touche à sa fin, selon Vicenzo Pugliese, porte-parole de la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation en Haiti (Minustah).
Cette opération, conduite par l’institution électorale, de concert avec des agents de la Force onusienne et de la Police nationale d’Haiti (Pnh), ne met toujours pas en confiance le secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies (Onu), Ban Ki Moon, qui craint « un danger que pourrait provoquer l’implication de trafiquants de drogues dans la campagne électorale » prévue du 27 septembre au 26 novembre.
Outre la sécurisation des Centres de vote, le Cep s’active à rendre disponibles les maquettes des bulletins de vote à la Direction des opérations électorales, et quant aux Centres d’opération et de vérification (Cov), ils poursuivent les activités devant aboutir à la mise à jour du registre électoral, assure Richard Dumel.
Les opérations de modification du registre électoral en cours dans les dix départements géographiques du pays prendront fin au plus tard le 29 septembre prochain, apprend AlterPresse auprès de l’Unité électorale de la Minustah.
Lancées le premier septembre dernier, les opérations des Cov ont pour objectif de permettre à un électeur de vérifier son nom sur la liste électorale du centre de vote le plus près de sa résidence ou de se faire inscrire sur la liste du centre de vote le plus près de son lieu d’hébergement, s’il s’est déplacé. Les Cov peuvent également fournir des informations sur les formalités à remplir pour obtenir une carte d’identification nationale (cin) à l’Office national d’identification (Oni), rappelle Vicenzo Pugliese.
Dans un communiqué en date du 9 septembre, l’organisation des Etats-Américains (Oea), un autre partenaire international engagé dans le processus électoral, a renouvelé, avec le soutien financier de l’Agence canadienne de développement international (Acdi) « sa volonté d’appuyer l’Oni dans une action d’urgence pour assurer la participation de tous les citoyennes et citoyens au prochaines élections présidentielles et législatives avec la carte d’identification nationale en main (cin) ».
Le communiqué de l’Oea intervient vingt-quatre heures après des doutes émises par le Centre oeucuménique de défense des droits humains (Cedh) sur la possibilité d’identification des électeurs suite au séisme du 12 janvier, qui a fait trois cent mille morts et 1,5 millions de personnes déplacées.
Le directeur du Cedh, Jean Claude Bajeux, croit que les conditions ne sont pas réunies pour la tenue de bonnes élections en novembre prochain.
Des dirigeants des principaux partis et regroupements politiques de l’opposition continuent d’exprimer leur refus de participer aux élections du 28 novembre et mettent en garde contre toute utilisation d’emblème.
Les formations politiques ainsi que les candidats, opposés au Conseil électoral provisoire (Cep), n’ont jamais officiellement renoncé aux élections, soutient dans la presse le directeur général du Cep, Pierre-Louis Aupont. [cer apr 11/09/10 15:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9974

Haïti-Reconstruction : Lionel Jospin en mission dans la capitale haïtienne pour le Club de Madrid

Vendredi 10 septembre 2010 P-au-P, 10 sept. 2010 [AlterPresse]---L’ancien premier ministre français Lionel Jospin est attendu à Port-au-Prince ce dimanche 12 septembre, apprend AlterPresse d’un communiqué du Club de Madrid, un forum d’anciens chefs d’État et de gouvernement.
L’ancien responsable socialiste sera à la tête d’une mission venue poursuivre les efforts de l’organisation en vue d’appuyer le rétablissement institutionnel en Haïti, explique le communiqué.
La mission s’inscrit dans le cadre du projet intitulé « Leadership Global pour la Reconstruction d’Haïti » mis en œuvre par le Club de Madrid et financé par la Commission Européenne.
Selon le communiqué, il s’agit d’assister les dirigeants haïtiens et la structure institutionnelle d’Haïti pour une meilleure réflexion sur leur rôle dans la reconstruction et le rétablissement du pays.
De même, « Leadership Global pour la Reconstruction d’Haïti » veut contribuer à la reprise du processus de réforme institutionnelle interrompu par le séisme dévastateur, ajoute le communiqué.
Le projet a été lancé lors d’une précédente mission conduite, en Juillet 2010, en Haïti, sous la direction de l’ancien président du Chili, Ricardo Lagos.
Cette mission se concentrera sur le processus devant déboucher sur les élections du 28 novembre 2010, précise le communiqué.
Pendant la mission, la délégation du Club de Madrid rencontrera le président René Préval et le premier ministre Jean Max Bellerive, ainsi que le Conseil Electoral Provisoire (CEP) et certains candidats à la présidence.
La délégation du Club de Madrid rencontrera aussi le chef de la Mission d’Observation Électorale Conjointe OEA‐CARICOM, Colin Granderson, le chef de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH), Edmond Mulet, le représentant du secrétaire général de l’OEA, Ricardo Seitenfus, et d’autres représentants de la communauté internationale.
Le but de ces rencontres est de mener une réflexion sur le déroulement du processus et les moyens par lesquels celui‐ci peut être garant, dans le fond et dans la forme, d’élections libres et justes.
Le projet, qui durera jusqu’en 2011, comprend l’assistance au renforcement de la capacité des partis politiques pour les rendre aptes à jouer un rôle collectif et essentiel dans le développement de politiques publiques et de débats politiques.
Il inclut également l’aide à la reprise du processus de réforme constitutionnelle dans le but d’améliorer, à long terme, la capacité du gouvernement haïtien et de la communauté internationale à collaborer pour l’application des accords de soutien auxquels ils ont souscrit.
Le Club de Madrid se définit comme une organisation indépendante dédiée au renforcement du leadership et des valeurs démocratiques dans le monde entier en s’appuyant sur l’expérience et les ressources de ses membres, plus de 70 anciens chefs d’État et de gouvernement de 50 pays qui donnent de leur temps, de leur expérience et de leurs connaissances. [rl gp apr 10/09/10 11:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9970

Assassinat de l’épouse du directeur départemental de l’ouest de la Police Nationale

Le RNDDH condamne et demande justice pour Manouchka Louis Brice, conjointe de Ralph Stanley Jean Brice, dont la disparition troublante fait l’objet d’une enquête, assure la PNH
Samedi 11 septembre 2010, Radio Kiskeya
Manouchka Louis Brice, 39 ans, épouse du directeur départemental de l’ouest de la Police Nationale, Ralph Stanley Jean Brice, a été tuée de deux balles par des inconnus tard vendredi soir au moment où elle regagnait son domicile à Vivy Mitchel, sur la route de Frères, (banlieue de Pétion-Ville, est de Port-au-Prince), a annoncé samedi le porte-parole de la PNH, Frantz Lerebours.
Le commissaire, qui s’est contenté de communiquer l’information sans accorder d’entretien, précise que la victime, touchée au cou et à la jambe, au volant de sa voiture, est décédée peu après son admission d’urgence à l’hôpital de la Communauté Haïtienne.
Selon Frantz Lerebours, les agents de la brigade criminelle arrivés très rapidement sur la scène de crime y sont restés jusqu’à deux heures du matin en vue de relever les indices pouvant conduire à des pistes intéressantes.
Une enquête a été ouverte sur l’assassinat de Mme Brice.
Réagissant sur les ondes de Radio Kiskeya à ce meurtre troublant, le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) l’a sévèrement condamné et exigé que ses auteurs soient punis conformément à la loi. Au nom de l’ONG des droits humains, Marie Yolène Gilles, assistante du chef de programme, a déploré la disparition d’une "victime de trop de l’insécurité" et présenté ses sympathies au commissaire divisionnaire Ralph Stanley Jean Brice.
Certaines sources indiquent que la femme du DDO de la PNH aurait été exécutée par des individus qui se trouvaient en embuscade près de sa résidence, à bord d’un véhicule.
La mort brutale de Manouchka Louis Brice intervient au moment où une tendance à la hausse des activités criminelles est observée à Port-au-Prince, une ville en pleine explosion démographique dont les habitants réclament désespérément des autorités une présence policière plus significative. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7038

La présidentielle haïtienne «aura bien lieu le 28 novembre»

«Les gens veulent vivre dans leurs quartiers,
 là où ils ont leurs familles, leurs activités. La difficulté,
c'est qu'il n'y a plus de place à Port-au-Prince»,
souligne le président René Préval.
PHOTO: PATRICE COPPEE, AFP
Publié le 12 septembre 2010
Agence France-Presse, Paris
L'élection présidentielle en Haïti aura bien lieu le 28 novembre, en dépit de l'état de désorganisation du pays huit mois après le séisme, a affirmé le président sortant René Préval, en s'abritant derrière les conclusions des experts de l'ONU.
«Les experts internationaux m'ont garanti que tout sera en place pour le 28 novembre», a indiqué M. Préval dans un entretien avec TV5Monde, RFI et Le Monde.
«Le 28 novembre est une date constitutionnelle, mais le tremblement de terre n'était pas prévu dans la Constitution (...) L'essentiel, c'est de faire en sorte que le maximum de gens puissent aller voter», a ajouté M. Préval qui ne peut pas se représenter.
Le séisme du 12 janvier a fait 250 000 morts et jeté à la rue plus de 1,3 million de personnes.
Si l'aide d'urgence a été «extraordinairement efficace et bénéfique» selon René Préval, la situation ne s'est guère améliorée pour les personnes qui vivent sous les tentes. Et la reconstruction s'annonce longue.
«Les gens veulent vivre dans leurs quartiers, là où ils ont leurs familles, leurs activités. La difficulté, c'est qu'il n'y a plus de place à Port-au-Prince», souligne-t-il.
Sur les dix milliards de dollars que la communauté internationale s'est engagée à apporter (sur trois ans) pour la reconstruction d'Haïti, «985 millions ont été déposés sur la table pour le moment», a-t-il précisé.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201009/12/01-4314839-la-presidentielle-haitienne-aura-bien-lieu-le-28-novembre.php

La marine française livre 40 tonnes de fret humanitaire à Port-au-Prince

La frégate de la marine française Le Ventôse est arrivée ce
week-end à Port-au-Prince chargée de fret humanitaire
destiné aux victimes du terrible séisme qui a frappé
Haïti en janvier. PHOTO: PATRICE COPPEE, AFP
Publié le 12 septembre 2010
Éric Dupuy, Agence France-Presse
Port-au-Prince
La frégate de la marine française Le Ventôse est arrivée ce week-end à Port-au-Prince chargée de fret humanitaire destiné aux victimes du terrible séisme qui a frappé Haïti en janvier, avant la fin de l'aide militaire française le 30 septembre.
«La phase d'urgence de coopération de l'armée française en Haïti arrive à son terme mais il y aura sans doute des missions ponctuelles par la suite», a annoncé Didier Le Bret, ambassadeur de France en Haïti, sur le quai de déchargement de la capitale haïtienne.
«Les besoins en Haïti existent encore et nous sommes heureux de venir aider la population neuf mois après le séisme», a déclaré à l'AFP le capitaine de frégate Pascal Le Barbier, commandant du Ventôse.
Le vaisseau de la marine nationale, basé à Fort-de-France, et dont la principale mission est la lutte contre le narcotrafic dans les Caraïbes, a transporté 40 tonnes de fret humanitaire provenant de plusieurs collectifs et associations de Martinique.
Le chargement était composé principalement de matériel médical et scolaire ainsi que de vêtements. Neuf associations qui oeuvrent auprès des populations sinistrées d'Haïti ont réceptionné la cargaison.
«Cet apport de matériel scolaire arrive à point nommé, à quelques jours de la rentrée des classes», a expliqué le père Rémi Joseph Pérald, curé de Pont-sondé, à trois heures au nord de la capitale haïtienne.
Sa paroisse a accueilli des dizaines de familles réfugiées après le séisme et les trois écoles qu'elle gère «seront surpeuplées dès la rentrée». «Nous manquons cruellement de moyens techniques». Sa paroisse récupère trois tonnes de l'aide collectée par l'association des secouristes martiniquais.
Au cours de l'escale de trois jours à Port-au-Prince, l'équipage du Ventôse a participé à un chantier de reconstruction d'une école dans le quartier de Tabarre et offert des consultations médicales.
Les forces françaises, dont la principale mission sur le terrain est de réhabiliter des structures scolaires, aura rénové 42 écoles à la fin du mois.
«Ce sont les régiments du service militaire adapté de Guadeloupe et de Martinique qui ont mis en oeuvre depuis mars dernier les chantiers de reconstruction», a indiqué le capitaine Pierrick Grenon, qui commande l'ensemble des troupes françaises en Haïti.
Environ 6000 élèves pourront reprendre les cours dans l'ensemble des écoles rénovées par l'armée française le 4 octobre, jour officiel de la rentrée des classes.
Le séisme du 12 janvier a, selon des estimations rapportées par la Banque mondiale, tué plus de 230 000 personnes et causé des dégâts de près de 8 milliards de dollars. Plus de 1,5 million d'Haïtiens ont été jetés à la rue.
http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/seisme-en-haiti/201009/12/01-4314845-la-marine-francaise-livre-40-tonnes-de-fret-humanitaire-a-port-au-prince.php