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samedi 4 décembre 2010

L'Onu appelle au respect du droit et à la retenue en Haïti

04/12/10 10:44
PORT-AU-PRINCE (Reuters) - Les irrégularités constatées lors des élections à Haïti semblent "plus sérieuses qu'on ne le pensait initialement", a déclaré vendredi le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, en appelant les candidats et leurs partisans à respecter le droit et à s'abstenir de toute violence.
Ban a rendu compte à l'assemblée générale de l'Onu à New York de la situation à Haïti, où les élections présidentielle et législatives de dimanche dernier, tenues sur fond d'épidémie de choléra dans le pays, ont été suivies par plusieurs journées de manifestations et de troubles.
"Quelles que soient les plaintes et les réserves vis-à-vis du processus (électoral), j'appelle tous les acteurs politiques à s'abstenir de toute violence et à entamer des discussions sans attendre pour trouver une solution à ces problèmes - avant qu'une crise grave ne voie le jour", a déclaré Ban.
Les résultats préliminaires des élections doivent être annoncés mardi. Après le premier tour de l'élection présidentielle, où 18 candidats étaient en lice, un second tour devrait avoir lieu, sans doute le 16 janvier.
Les responsables électoraux haïtiens ont rencontré à Port-au-Prince les candidats à la présidentielle, dont un bon nombre, à l'exception des favoris, ont réclamé l'annulation du scrutin en raison, selon eux, de "fraudes massives".
Jeudi dans la capitale, 2.000 personnes ont manifesté pour réclamer la tenue de nouvelles élections, considérant que le scrutin de dimanche avait été entaché de fraudes. Les manifestants étaient emmenés par plusieurs candidats à la présidentielle, qui ont accusé le président sortant, René Préval, et son protégé, Jude Célestin, lui-même candidat, de chercher à voler la victoire.
Les observateurs internationaux ont prudemment cautionné les élections en dépit d'"irrégularités" constatées dans certains bureaux et les responsables des Nations unies estiment que l'atmosphère dans le pays, quoique inquiétante, est moins violente que lors des précédentes élections.
Le Conseil électoral provisoire (CEP), ignorant plaintes et manifestations, a estimé que ces élections s'étaient "dans l'ensemble bien déroulées".
Joseph Guyler Delva, Eric Faye pour le service français
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20101204.REU6042/l-onu-appelle-au-respect-du-droit-et-a-la-retenue-en-haiti.html

17 morts dans un accident en Haïti

AFP.-04/12/2010 Dix-sept personnes ont été tuées aujourd'hui dans le sud d'Haïti lors d'une collision entre un autocar et un poids-lourd, survenue à environ 200 km de la capitale Port-au-Prince, a-t-on appris de source policière.
Les deux véhicules se sont percutés dans la localité de Macéant "dans un virage obstrué par la carcasse d'un véhicule incendié par des manifestants lors des élections de dimanche" dernier, a indiqué à l'AFP le commissaire de police Rony Cénéac.
"Dix-sept des 18 occupants de l'autocar ont été tués sur le coup", a-t-il précisé. Une autre personne, grièvement blessée, a été conduite à l'hôpital, a-t-il ajouté.
Les élections présidentielle et législatives du 28 novembre ont donné lieu à des accusations de fraude, qui ont provoqué des violences entre les partisans des 18 candidats en lice pour la magistrature suprême. Les résultats du premier tour sont attendus le 7 décembre.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/12/04/97001-20101204FILWWW00496-17-morts-dans-un-accident-en-haiti.php

Choléra en Haiti: Le Canada accroît son soutien

Mis à jour: 04 décembre 2010 17:53 OTTAWA - En réponse à l'épidémie de choléra qui sévit en Haiti, le Canada a annoncé une hausse de son aide humanitaire.
La ministre de la Coopération internationale, Beverley Oda, a indiqué que le Canada verserait 2 millions de dollars de plus en vue de la prévention et du traitement du choléra dans ce pays.
Cette aide supplémentaire porte la contribution totale du Canada à cette égard, depuis la fin octobre, à 7 millions de dollars.
Mme Oda a précisé que le gouvernement canadien continue de surveiller la situation.
Le gouvernement haitien estime que le choléra a fait plus de 1800 morts jusqu'à présent.
://www.journalmetro.com/mavie/article/710093--cholera-en-haiti-le-canada-accroit-son-soutien

Haïti - Épidémie : Partenariat Brésil-Cuba contre le choléra

Le Ministère de la Santé brésilien a annoncé vendredi le transfert d’1 million de dollars à l'Organisation Panaméricaine de la Santé (OPS) pour lutter contre le choléra en Haïti. Ce montant permettra la mise en place et le fonctionnement, d'un nouveau Centre de Traitement du Choléra (CTC) d'une capacité de 110 lits, dans la ville de Carrefour, pour une durée de trois mois. Grâce à ces fonds, le nouveau CTC de Carrefour devrait démarrer ses activités dans les prochaines 48 heures. Le fonctionnement de ce CTC est un partenariat entre le Brésil et Cuba. Le gouvernement brésilien fournit les ressources financières et Cuba les professionnels de la santé, dont 45 seront affectés à ce CTC.
http://www.haitilibre.com/article-1823-haiti-epidemie-partenariat-bresil-cuba-contre-le-cholera.html 
Haïti : élections dans un laboratoire de catastrophes humanitaires

04/12/2010
Dimanche 28 novembre, la population haïtienne a été convoquée aux urnes pour élire ses parlementaires et un Président. Un « exercice démocratique » pour tout Etat digne de ce nom. Des élections qui s'inscrivent dans la tradition politique haïtienne : l'oubli des revendications populaires.
Qu'on se rappelle que cela fait la septième élection présidentielle depuis la constitution de 1987 dont l'esprit des constituants était de mettre des garde-fous contre toute velléité dictatoriale. En ce sens, on peut comprendre pourquoi un président haïtien ne peut pas briguer plus de deux mandats consécutifs, l'idée étant de finir avec la présidence à vie, comme cela avait été le cas avec la dictature trentenaire des Duvalier.
Dans le cas d'Haïti, ce n'est pas la durée du mandat des dirigeants qui compte. Il convient de regarder d'autres paramètres si on veut croire que l'essence des pouvoirs publics est avant tout de garantir des conditions de vie meilleures à toute la population. Ou du moins, cela devrait être son but ultime.

Le début de l'année 2010
Le 12 janvier 2010, vers 17 heures, Haïti est frappée par un violent séisme faisant plus de 300 000 morts et près de 2 millions de sans-abri. Sans se soucier des conditions de vie de ces millions de gens, dix mois après, l'administration Préval-Bellerive convoque la population aux urnes le 28 novembre.
Tout au cours de cette campagne électorale, les candidats ne ratent pas l'occasion de promettre un abri aux sinistrés du tremblement de terre. Les conditions de vie de la population deviennent un enjeu électoral, certains allant même jusqu'à se faire photographier avec l'image des camps de sinistrés comme fond d'affiche électorale.
On peut comprendre que, si on croit aux promesses, l'avenir promet d'être radieux. Car on est au temps des promesses. Mais les occasions ne manquent pas pour renouveler celles-ci.

Epidémie de choléra
Les catastrophes n'arrêtent pas de s'accumuler tout au long de l'année. A la mi-octobre, Haïti est en proie à une épidémie de choléra. Celle-ci ne met pas beaucoup de temps pour gagner du terrain puisque le terrain était déjà propice à la propagation de n'importe quelle épidémie.
Entre-temps, la force onusienne envoyée dans le pays depuis 2004 est accusée d'être à l'origine de l'épidémie. Un reportage d'Al Jazeera et Associated Press révèle que les agents de l'ONU du contingent népalais basé dans la zone de Mirebalais auraient déversé leurs déchets dans la rivière Meille qui est un affluent du fleuve de l'Artibonite, contaminant ainsi des milliers de gens (les derniers chiffres s'élèvent à 1 817 morts et plus de 90 000 cas de contamination).
Cette situation a déclenché des manifestations en série contre la force onusienne dont la population réclame le départ depuis son installation
Quoi qu'on dise sur l'origine de cette épidémie, on doit reconnaître qu'elle gagne du terrain parce qu'Haïti est un Etat affaibli ayant un système sanitaire précaire.

Des élections exceptionnelles
Ces élections se sont déroulées dans un contexte de ras-le-bol contre le pouvoir en place. Les électeurs rendent le président de la République et son équipe responsables de leurs malheurs. Surtout, ils veulent punir le pouvoir en place pour sa mauvaise gestion de la catastrophe du tremblement de terre et de leur inefficacité dans la prévention de l'épidémie de choléra.
En ce sens, ils ont voté contre le candidat du parti présidentiel dont le conseil électoral veut tout faire pour favoriser son élection.
Exceptionnellement, on peut remarquer quelques faits anodins au cours de cette campagne électorale. Avec l'américanisation de la vie politique haïtienne, les débats télévisés deviennent de plus en plus un espace propice pour que les candidats présentent leur « programme ». Mais aucun journaliste n'a pris la peine de révéler le passé de ces prétendants à la magistrature suprême de l'Etat.
Pourtant, tous les favoris de ces élections ont d'une manière ou d'une autre contribué à faire d'Haïti ce laboratoire de catastrophes humanitaires. Aucun n'a expliqué par quels moyens satisfaire les revendications de la population, par quels moyens Haïti pourrait cesser d'être une République des ONG, et surtout pour quand est prévu le départ des forces onusiennes d'Haïti.
L'essentiel pour le pouvoir en place est d'organiser des élections sans penser à ces victimes du séisme du 12 janvier et en minimisant l'ampleur de l'épidémie du choléra. Ce scrutin a été un vote de révolte contre cet état de fait.

Haïti - Élections : Fraudes et irrégularités - Département de l’Artibonite

Dans la commune de l’Estère, des électeurs frustrés de n’avoir pas trouvé leur nom sur la liste électorale partielle ont pris d’assaut le centre de vote École Nationale Mapou Lagon et ont déchiré les bulletins ainsi que la liste électorale partielle. Le vice-président du bureau # 4 a été molesté.
Au centre de vote École Nationale de l’Estère, les partisans du parti «Ayiti an Aksyon (AAA)» et ceux de la plateforme INITE en sont venus aux mains, suite à une lutte visant à influencer le vote.
Au centre de vote École Nationale de Pont Benoit, situé dans la commune de Petite Rivière de l’Artibonite, le dépouillement a débuté à 3 heures 15 de l’après-midi. Les partisans de l’INITE, voyant que leurs candidats étaient en passe de perdre le centre, ont provoqué une pagaille et déchiré les bulletins.
Toujours dans la commune de Petite Rivière de l’Artibonite, les partisans de «Respé» ayant appris que plusieurs centres de vote ont été vandalisés, ont lancé des pierres et des tessons de bouteille sur le centre de vote École Nationale de Séguy. Ce faisant, ils ont interrompu l’opération de dépouillement pour s’accaparer des bulletins et les déchirer.
Au centre de vote École Nationale de Maingrette, à Ennery, Julio Jean Baptiste, mandataire du parti «Ayiti an Aksyon (AAA)» et Preslet Adjocy, mandataire du regroupement «Alternative», ont voté plusieurs fois avec la complicité du personnel de ce centre. De plus, les partisans et sympathisants du parti «Ayiti an Aksyon (AAA)» ont été autorisés à voter plusieurs fois, ce, même sans carte d’identification nationale.
Au centre de vote Bon Berger de Saint Michel de l’Attalaye, tout se déroulait dans le calme quand un groupe de partisans et sympathisants des partis «Ayiti an Aksyon (AAA)» et «Ansanm Nou Fò» sont intervenus pour stopper les opérations de vote. Suite à cette intervention, des procès verbaux du dépouillement sont portés disparus.
Dans la commune de Dessalines, des partisans de la plateforme INITE ont tiré en l’air, et ont lancé des pierres et des tessons de bouteille sur le centre de vote École Nationale de Nièl, portant les électeurs à se disperser. Cet incident a été enregistré après que les partisans de la plateforme présidentielle aient vainement tenté d’acheter les électeurs. Dans ce même centre de vote, Mackenson Jean, un sympathisant de la plateforme INITE a voté cinq (5) fois.
À Saint-Marc, au centre de vote École Nationale de Séguin, Polyxe Larose, alias Ti Popo, Smith Saint Gilles, alias Dife Limen, Jacky et Alto ainsi connus ont envahi le bureau # 13 du centre, ont saisi les matériels de vote et ont pris la fuite. Sur leur route, ils ont déchiré les bulletins et ont brisé les urnes.
Toujours à Saint-Marc, au centre de vote Lycée Sténio Vincent, le candidat au Sénat sous la bannière du parti «Alternative», Anick Joseph, était sur les lieux et tentait de convaincre les électeurs à voter en sa faveur. Il s’en est suivi une vive dispute entre les mandataires des partis politiques, à la suite de laquelle une foule a investi le centre et a emporté les matériels de vote. Les bulletins ont été déchirés et jetés un peu partout dans la ville.
Dans la commune de Verrettes, dans la matinée, plusieurs individus ont fait irruption au bureau # 2 du centre de vote École Nationale Charles Belair et ont fait pression sur le président du bureau pour qu’il signe plusieurs bulletins avant de les remettre aux individus susmentionnés. Le président s’y est opposé. En réponse, ces individus ont déchiré tous les bulletins qui ont été reçus par le bureau. Le même scénario s’est produit aux bureaux de vote # 1, # 3, # 11, # 12 et # 14. Les superviseurs ainsi que les membres des bureaux ont dû décamper. Plusieurs partis ont été impliqués dans ce désordre généralisé: «Ayiti an Aksyon (AAA)», INITE, RDNP, «Alternative», «Veye Yo», MODELH-PRDPH. Dans ce centre, le dépouillement n’a pu avoir lieu, vu que tous les matériels de vote ont été déchirés et les procès-verbaux emportés.
Toujours dans cette commune des individus partisans de la plateforme INITE et des partis AAA, RDNP et RENMEN AYITI se sont accaparé, aux environs de 8 heures 30 du matin, du centre de vote École Nationale de Drouet, avec l’intention bien arrêtée de voter plusieurs fois. Ils ont signé les bulletins et ont voté pour leurs candidats. Après, ils ont fermé les opérations de vote et ont commencé avec le dépouillement. La situation s’est dégénérée avec des jets de pierres et des tirs d’armes automatiques dans toute la commune.
Au centre de vote École Nationale Jacques Premier, situé dans la commune de Dessalines, deux (2) membres du parti AAA ont été touchés par balles. Il s’agit de : Michaud Augustin, à Canal, 4ème section et de Robens, à Priyen, 4ème section de Dessalines. Ils ont tous deux (2) été emmenés à l’Hôpital Deschapelles.
Dans la commune de Terre Neuve, au centre de vote Eglise Evangélique Mondiale de Zaboka, le superviseur adjoint a été pris en flagrant-délit en train d’encourager les électeurs à voter en faveur des candidats de son parti. Parallèlement, le président du bureau de vote # 3, a permis aux électeurs de voter sans leur carte d’identification.
Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) qui avait déployé des observateurs nationaux et internationaux à travers le pays, partage ses observations avec l’opinion publique, sur le déroulement des élections, les irrégularités, fraudes et violences constatées. L’Observation du processus électoral par le RNDDH a été rendue possible grâce au financement de l’Union Européenne. Les résultats de ces observations ne peuvent en aucun cas être considéré comme reflétant la position de l'Union européenne.
HL/ HaïtiLibre / RNDDH
http://www.haitilibre.com/article-1832-haiti-elections-fraudes-et-irregularites-departement-de-l-artibonite.html

Haïti: appel de candidatures pour des infirmières

Publié: 04 décembre 2010 13:5
MONTRÉAL - Alors que l'épidémie de choléra progresse en Haïti, les besoins en effectifs médicaux se font criants si bien que Médecins sans frontières lance un appel de candidatures pour des infirmières.
Selon la directrice des ressources humaines de l'organisme, Barbara Ceccarelli, la situation est pressante puisque l'épidémie n'est pas encore contenue. Si à certains endroits elle semble se stabiliser, ce n'est pas le cas ailleurs où le choléra se propage rapidement.
Médecins sans frontières souhaite d'une part augmenter ses effectifs en Haïti mais aussi, remplacer certaines équipes sur place qui se fatiguent très vite en raison des conditions difficiles dans lesquelles elles oeuvrent.
Mme Ceccarelli explique que le personnel doit souvent travailler plus de dix heures par jour, et cela, en suivant des horaires très irréguliers. De plus, le volume de travail est important puisqu'en plus de soigner les malades, les infirmières doivent aussi sensibiliser la population pour éviter la propagation de la maladie.
Médecins sans frontières recherche des infirmières et des médecins qui peuvent s'engager pour une période minimale de six semaines. Idéalement, les candidats doivent avoir une expérience dans un pays en voie de développement.
Le gouvernement haïtien estime que le choléra a fait plus de 1800 morts jusqu'à présent.
http://www.journalmetro.com/ma%20vie/article/710140--haiti-appel-de-candidatures-pour-des-infirmieres

Des ballons pour une école d'Haïti

1 500 euros ont été recueillis pour aider l'île.

photo S. M.

Les élèves du collège et du lycée privés Saint-Clément de Cudos ont su trouver des sponsors pour aider une école en Haïti. 1 500 euros ont ainsi été récoltés.

Pour fêter cet événement, professeurs et jeunes se sont retrouvés pour un lâcher de ballons multicolores devant le château Labeyrie. Le frère Ignace d'origine haïtienne venu du couvent des Dominicains de Bordeaux participait à cet événement. « D'un commun accord avec notre directeur Régis Ducasse, nous avons monté un projet autour de plusieurs actions pour aider Haïti », a commenté Béatrice Boudeau, animatrice en pastorale scolaire. « Au cours de l'année, nous allons organiser un loto solidaire en mars, un concert, une action Bol de riz ».
Pour sensibiliser les élèves, frère Ignace est passé dans toutes les classes montrant des photos relatives au tremblement de terre qu'il a vécu.
Des ballons pour Haïti, une belle action solidarité.

Des oreillettes pour Haïti

ClarensacLes membres de l'association Terre des enfants et beaucoup de bénévoles se sont mis au travail en début de matinée à la Coopé D'or, grande salle non chauffée, pour préparer des oreillettes et les vendre au profit d'Haïti. Les mains des ouvrières étaient toutes rougies par le froid ce qui ne faisait pas le bonheur des tireuses roulant la pâte avec vigueur pour qu'elle soit la plus fine possible, symbole de sa légèreté. Une quinzaine de bénévoles effectuaient ce travail avant de conduire leurs dentelles dans les grandes poêles tenues par Delphine et Geneviève.
Autre bénévole, Jean-Louis, le fournisseur des commerçants qui ne pouvaient lâcher leurs comptoirs. C'est ainsi que 40 kg de pâte fournie par M. Boulanger ont été écoulés, sucrées et encaissées par Maguelone.
La recette de cette matinée servira à nourrir les enfants abandonnés ou en foyers en Haïti où la misère totale règne, ainsi que la maladie.
http://www.midilibre.com/articles/2010/12/03/VILLAGES-Des-oreillettes-pour-Haiti-1470434.php5

Haïti - Économie : La CARICOM garantit l'accès d'Haïti au marché régional

04/12/2010 09:09:45 Haïti - Économie : La CARICOM garantit l'accès d'Haïti au marché régional
Au cours de la XXXI réunion du Conseil pour le développement économique et du Commerce des Caraïbes (COTED) qui s’est tenu jeudi à Georgetown, une session spéciale a été consacrée à une proposition visant à garantir l'accès d'Haïti au marché régional, en vertu de régimes préférentiels pour une période de trois ans. Cette réunion réunissait les ministres du commerce membres de la CARICOM.
Au terme de cette XXXI réunion, les ministres du commerce de la CARICOM, les membres de la CARICOM ont décidé qu’Haïti, sera autorisé à exporter certaines marchandises sur le marché régional (zone CARICOM). Une concession de 3 ans a été accordée à Haïti.
Selon un communiqué du secrétariat de la CARICOM, une première liste comprenant 42 items a été accepté. Parmi les articles approuvés, ont trouve entre autres : peintures et dessins, le beurre d'arachide, la farine de maïs, les ustensiles de table et ustensiles de cuisine en bois, la vannerie et les fèves de cacao.
Cette concession prendra effet à partir du 1er Janvier 2011. Les États membres se sont engagés à poursuivre des consultations, en vue de l'approbation de produits supplémentaires à la liste initiale, demandés par Haïti.
BF/ HaïtiLibre
 http://www.haitilibre.com/article-1824-haiti-economie-la-caricom-garantit-l-acces-d-haiti-au-marche-regional.html

Côte d'Ivoire : Gbagbo et Ouattara ont prêté serment

Par lefigaro.fr 04/12/2010
Laurent Gbagbo, lors de la cérémonie d'investiture, samedi.
Laurent Gbagbo, lors de la cérémonie d'investiture, samedi.
Crédits photo : SEYLLOU/AFP
Le président sortant a été investi samedi à la tête de la Côte d'Ivoire, à l'issue d'une victoire électorale contestée par la communauté internationale. Mais Alassane Ouattara, fort du soutien du premier ministre Guillaume Soro, a lui aussi prêté serment par écrit.
Situation ubuesque en Côte d'Ivoire. Samedi, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara ont tous les deux prêté serment en tant que président auprès du Conseil constitutionnel.
Au pouvoir depuis 2000, Gbagbo a officiellement été investi samedi président de la République de Côte
d'Ivoire, en dépit des protestations internationales.
La cérémonie d'investiture a été retransmise en direct à la télévision nationale (RTI) après que le chef d'état-major des armées, le général Philippe Mangou, eut renouvelé la veille au soir son allégeance envers Laurent Gbagbo.
«Devant le peuple souverain de Côte d'Ivoire, je jure solennellement et sur l'honneur de respecter et de défendre fidèlement la Constitution, de protéger les droits et libertés des citoyens, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge dans l'intérêt supérieur de la Nation», a-t-il ainsi déclaré en prêtant serment au palais présidentiel à Abidjan. «Que le peuple me retire sa confiance et que je subisse la rigueur des lois si je trahis mon serment», a-t-il ajouté devant une très nombreuse assistance.
Balayant du revers de la main les désaveux de la communauté internationale, et notamment du représentant de l'Onu, il a ajouté: «J'ai observé quelques exemples graves d'ingérence. Nous n'avons demandé à personne de venir gérer notre pays. Notre souveraineté est quelque chose que je vais défendre».
Guillaume Soro s'en remet à Ouattara
De son côté, Alassane Ouattara, alias «ADO», qui a reçu le soutien et les félicitations des Nations unies et de pays comme les Etats-Unis et la France, a obtenu l'appui celui du premier ministre de Laurent Gbagbo, Guillaume Soro. L'ancien chef politique des ex-rebelles du Nord a remis sa démission à Alassane Ouattara, qui l'a reconduit dans ses fonctions. Autre soutien de poids pour Ouattara : le Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union africaine, qui a pris position samedi soir en sa faveur, en affirmant «rejeter toute tentative visant à créer un fait accompli».
Alassane Ouattara a prêté serment «en qualité de président de la République de Côte d'Ivoire» par un courrier au Conseil constitutionnel. Par courrier adressé hier au président du Conseil constitutionnel Paul Yao N'dré et déposé «samedi matin», selon son entourage, «ADO» adresse sa «prestation de serment» manuscrite de président. «Les circonstances exceptionnelles que vit la Côte d'Ivoire en ce moment ne me permettent pas de prêter serment en personne devant le Conseil constitutionnel», dit-il pour expliquer l'envoi de ce «serment écrit».
«La Côte d'Ivoire est maintenant en de bonnes mains» et «sera désormais en paix», a ajouté Alassane Ouattara, prenant «l'engagement de faire en sorte que tous les Ivoiriens soient protégés sur l'ensemble du territoire».Il a adressé une copie de cet «acte de prestation de serment en qualité de président de la République de Côte d'Ivoire» au représentant de l'ONU dans le pays, Youn-jin Choi, qui avait validé sa victoire à la présidentielle.
L'élection de Laurent Gbagbo a été rejetée par les Nations unies, les Etats-Unis, l'Union européenne et la France, qui ont reconnu vainqueur son rival Alassane Ouattara. Le Conseil constitutionnel avait proclamé vendredi le président sortant vainqueur de la présidentielle du 28 novembre, invalidant les résultats de la commission électorale qui donnaient Alassane Ouattara en tête.
Cette investiture s'est déroulée dans un climat de violences à Abidjan, marquées par au moins deux morts dans la nuit et des protestations de jeunes opposants dans les rues.
http://www.lefigaro.fr/international/2010/12/04/01003-20101204ARTFIG00450-cote-d-ivoire-laurent-gbagbo-a-prete-serment.php
COMMENTAIRES:
Oups! I did it again!
Je me suis trompé. Cette dépêche n'a sans doute rien à voir avec Haïti et les haïtiens. Mais drôle de coincidence. Haïti et la Côte d'Ivoire ont organisé des élections le même jour. En Haïti aussi il y a eu des fraudes et des allégations de fraudes. Ainsi je me suis donc posé la question à savoir qu'est ce qui avait de commun entre la Côte d'Ivoire et Haïti?
Une autre question est de se demander pourquoi les chefs d'états africains sont-ils tellement attachés au pouvoir? n attachement qui les rend cons et aveugles.