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mercredi 2 février 2011

Un cas de choléra traité au CHUM

Mise à jour le mardi 1 février 2011 à 23 h 02 Une femme ayant séjourné en Haïti a été traitée pour le choléra à son retour au Québec, au début janvier, a confirmé le Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM).
Selon une porte-parole citée par La Presse Canadienne, Lucie Dufresne, la femme a été admise au jour de l'An et a quitté le CHUM deux jours plus tard. Des tests ont montré qu'elle était atteinte du choléra.
La patiente a été placée en quarantaine, a pris des antibiotiques et a été réhydratée.
Le cas de choléra, le seul depuis l'éclosion de l'épidémie en Haïti, l'automne dernier, a été signalé à la Direction de la santé publique.
Plus de 4000 morts en Haïti
Selon les plus récentes données de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'épidémie de choléra en Haïti a fait plus de 4000 morts depuis octobre dernier. Près de 210 000 personnes ont été infectées dans le pays. Environ 10 % des cas touchent des enfants de moins de 5 ans.
Le taux de létalité actuel dans l'ensemble du pays est de 1,9 %. L'OMS estime que la maladie, qui se transmet par les eaux usées, sera maîtrisée quand le taux de létalité aura atteint moins de 1 %.
Une centaine d'organisations nationales et internationales sont à l'oeuvre en Haïti pour juguler l'épidémie, fournissant des soins médicaux, de l'eau potable, des produits pour assainir l'eau, et aménageant des blocs sanitaires.
L'ONU a annoncé le 6 janvier qu'elle avait nommé quatre experts pour enquêter sur l'origine de l'épidémie. Des heurts avaient éclaté en novembre, des Haïtiens accusant les Casques bleus d'avoir introduit la maladie au pays.
La thèse avait été accréditée par un épidémiologiste français, puis contredite par des experts, selon qui la maladie, déjà présente, était en fait dormante depuis des années.
Le choléra
Le choléra est une maladie entérique aiguë causée par la bactérie Vibrio cholerae.
Il est caractérisé par l'apparition d'une diarrhée aqueuse soudaine et abondante, que l'on qualifie souvent de « selles riziformes ». S'il n'est pas traité, il peut rapidement donner lieu à une déshydratation, à un collapsus circulatoire, à une insuffisance rénale et à la mort.
L'infection est transmise par l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés par les selles ou les vomissures d'une personne infectée.
(Source : Santé Canada)
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2011/02/01/007-cas-cholera-chum.shtml

Aristide n'a jamais fait de demande de passeport

Le ministère de l'intérieur et des Collectivités Territoriales dément les informations laissant croire que le gouvernement haïtien aurait refusé de délivrer un passeport diplomatique à l'ancien président Jean-Bertrand Aristide. « Le gouvernement de la République tient à rétablir les faits : l'émission ou le renouvellement d'un passeport se fait sur demande de l'intéressé au ministère de l'Intérieur et des Collectivités Territoriales dans le cas d'un passeport ordinaire ou au Ministère des Affaires Etrangères dans le cas d'un passeport diplomatique », indique un communiqué rendu public le 31 janvier dernier par le Ministère de l'Intérieur.
Les autorités haïtiennes ont précisé que jusqu'à date, aucun de ces deux ministères n'a reçu de demande d'émission ou de renouvellement de passeport de la part de Jean Bertrand Aristide.
Elles donnent également l'assurance qu'aussitôt produite, une telle demande sera traitée avec célérité.
Par ailleurs, le gouvernement haïtien a souligné qu'un passeport périmé ne constitue pas un obstacle au retour d'un citoyen haïtien dans son pays natal. Dans le cas où ce retour implique une ou plusieurs escales dans les tiers, l'obtention d'une autorisation de ces pays peut s'avérer nécessaire que le passeport soit périmé ou pas.
Rappelons que l'ancien président haïtien Jean-Bertrand Aristide, en exil en Afrique du Sud, avait affirmé qu'il était prêt à revenir en Haïti « aujourd'hui, demain, n'importe quand ». Monsieur Aristide évoquait alors un problème de santé pour justifier son retour.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18740

Haïti : retour aux Abricots (2010)

Mardi 01 Février 2011
Un reportage de Stéphanie Brabant, Denis Bassompierre Didier Pêcheur et Marie-Christine Kern (durée 30')
Une production France Télévisions-Thalassa
Les Abricots, un petit village isolé de tout, posé dans une anse enchantée, où nous avions tourné il y a un et demi. Nous en étions revenus charmés par ses allures de paradis, loin de la misère de Port-au-Prince, capitale d'Haïti.
Nous y avions rencontré Jean-Claude Fignolé à la fois marin et grand écrivain. Maire de cette petite commune de 1300 habitants, il rêve alors de faire des Abricots un modèle de développement. Il a crée une digue pour protéger le village des assauts de l'océan, une radio, une flottille de bateaux de pêche et réalisé des essais de fumage de poissons.
Après le terrible séisme du 12 janvier dernier, nous sommes retournés dans les bidonvilles de Port-au-Prince et aux Abricots pour tenter de retrouver ceux que nous avions rencontrés. Ont-ils survécus à ces 35 secondes fatales où la terre s'est ouverte ou font-ils partie des 250 000 victimes ?
Aujourd'hui, le maire des Abricots lance un appel de détresse. Épargné par le séisme, le petit village a du accueillir 8837 rescapés qui ont fui la capitale. Des orphelins égarés, venus d'un ailleurs dont ils ne se rappellent pas le nom, des femmes hébétées, des hommes brisés à qui il ne reste rien. A la précarité, s'ajoute l'angoisse.
Capitaine courageux, Fignolé tient son cap, oscillant entre espoir et découragement.
La Chaîne de l’Espoir
96, rue Didot
CS 11417
75993 Paris Cedex 14
Tél. 01 44 12 66 66
Fax. 01 44 12 66 67
http://www.chainedelespoir.org/

Aide aux Enfants d’Haïti
http://www.aide-aux-enfants-haiti.org/

http://www.thalassa.france3.fr/index-fr.php?page=expedition&id=127