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samedi 29 octobre 2011

Haiti - Situation d'Arnel Belizaire : déclaration du Porte-parole du Quai d'Orsay

Le gouvernement français estime que le député Arnel Bélizaire a été arrêté sur la base d'un mandat d'arrêt qui ne prenait pas en compte son immunité parlementaire. Selon le Porte-parole du Quai d'Orsay Bernard Valéro , la France invite le gouvernement et le Parlement à respecter les procédures prévues par la Constitution haïtienne en matière de séparation des pouvoirs et d'immunité parlementaire.
Ecroué au Pénitencier National quelques minutes après sa descente d'avion, le député Arnel Bellizaire s'attend à une réponse de la chambre basse. C'est un parlementaire qui est emprisonné, a fait valoir le député de Delmas –Tabarre rentré au pays en dépit d'un ordre d'incarcération du chef du Parquet.
M. Bellizaire a été appréhendé par des policiers de l'unité Swatt en présence du président du Sénat, Roudolph Joazile, venu l'accueillir après sa mission en France. Il soutient que les policiers n'étaient pas munis de mandat au moment de son interpellation.
Interrogé sur les prochaines étapes du dossier, M. Bellizaire a expliqué qu'il revient au président de la chambre basse, Sorel Jacinthe, de faire le suivi auprès des instances nationales et internationales. Lors des interviews accordées à des medias locaux, M. Bellizaire a déclaré qu'il n'avait pas été brutalisé par les policiers. Le parlementaire ne donnait aucun signe de fébrilité. Je suis bien, je suis chez moi en Haïti, a martelé le député Bellizaire considérant le peuple comme son véritable avocat.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19820

Le gouvernement haïtien contesté par l'Assemblée

Pour la majorité des députés haïtiens, le président Michel Martelly est un dictateur en devenir ReutersPar RFI
Une nouvelle crise politique débute en Haïti. En réaction à l'arrestation jeudi 27 octobre d'un député, alors qu'il était sous protection de son immunité, les parlementaires réclament désormais la démission de plusieurs ministres. La contestation des élus envers le pouvoir exécutif s'accroit, surtout contre le président Michel Martelly que beaucoup de députés accusent de dérives dictatoriales.
Avec notre correspondante à Port-au-Prince, Amélie Baron
La libération, sans explications, du député Anel Bélizaire, moins de 24 heures après son arrestation, n'a pas apaisé la colère des parlementaires. En session extraordinaire, 71 des 90 députés ont voté une résolution contre les responsables de ce qu'ils appellent la « séquestration de leur collègue ». Les élus réclament donc la démission des ministres de la Justice et de l'Intérieur, de deux secrétaires d'Etat et du Commissaire du gouvernement.
Ce vote des députés est un coup dur porté à l'équipe gouvernementale qui n'a pris ses fonctions que depuis une semaine. Mais les parlementaires ne veulent pas rester inactifs devant le non-respect de la Constitution et, dans les rangs de l'Assemblée, députés et sénateurs ne mâchent pas leurs mots et accusent Michel Martelly de dictateur en devenir.
Le président de la République, qui avait mis cinq mois pour faire accepter un Premier ministre, fait désormais face à un pouvoir législatif ouvertement hostile, ce qui va lui compliquer la poursuite des affaires, à commencer par le remplacement des ministres dont l'autorité n'est plus reconnue par les députés.
http://www.rfi.fr/ameriques/20111029-crise-politique-pointe-haiti

Haïti: le député Arnel Bélizaire, accusé d'être un évadé de prison, a été libéré

Port-au-Prince Un député haïtien arrêté jeudi parce qu'il était accusé de s'être évadé de prison le jour du tremblement de terre de l'an dernier a finalement été libéré, vendredi.
Après sa libération, le député Arnel Bélizaire s'est rendu au parlement, où des dizaines de partisans s'étaient réunis pour l'accueillir.
La détention de M. Bélizaire, qui a duré moins de 24 heures, est l'un des rares cas où la police haïtienne a arrêté un élu. Les enquêteurs doivent normalement demander la levée de l'immunité des parlementaires avant de pouvoir les interroger.
La police a arrêté M. Bélizaire jeudi soir, peu après son retour d'un voyage en France. Selon la police, il s'est évadé du pénitencier national dans la foulée du séisme de janvier 2010. Il était emprisonné depuis 2004 en lien avec des accusations de possession illégale d'armes.
Malgré son dossier criminel, M. Bélizaire s'est porté candidat aux dernières élections en Haïti et a été élu comme député.
Depuis qu'il a pris ses fonctions, Arnel Bélizaire a ouvertement critiqué le président Michel Martelly. Les deux hommes ont été vus en train de se disputer au Palais national.
M. Bélizaire est membre de Veye Yo, un parti politique dont le siège se trouve à Miami, en Floride, et qui entretient des liens étroits avec l'ancien président haïtien Jean-Bertrand Aristide.
La brève détention de M. Bélizaire risque d'aggraver les relations déjà difficiles entre le président et le Parlement, dont les dirigeants ont rejeté les deux premiers choix de M. Martelly pour le poste de premier ministre, avant d'approuver le troisième.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201110/28/01-4462425-haiti-le-depute-arnel-belizaire-accuse-detre-un-evade-de-prison-a-ete-libere.php

Haïti: député arrêté puis libéré

AFP Publié le 29/10/2011
 Les parlementaires haïtiens ont réclamé hier la démission de trois membres du nouveau gouvernement après l'interpellation et la brève détention d'un député recherché par la justice pour évasion en 2005, a annoncé le président de la chambre des députés, Saurel Jacinthe. Dénonçant le "début de l'instauration d'une dictature en Haïti" par le nouveau président Michel Martelly, les députés ont voté une résolution exigeant la démission des ministres de l'Intérieur, de la Justice et des Affaires étrangères du gouvernement installé il y a une semaine.
"Nous ne reconnaissons pas l'autorité de ces ministres qui ont orchestré l'enlèvement et la détention illégale d'un parlementaire", a déclaré le député Levaillant Louis-Jeune.
Le député Arnel Bélizaire, arrêté jeudi soir à l'aéroport de la capitale à sa descente d'avion après un voyage officiel en France, a passé une nuit à la principale prison du pays avant d'être libéré vendredi devant le tollé soulevé par son interpellation. "Nous sommes en présence d'une dictature qui prend forme dans le pays, nous appellons le peuple à nous aider à stopper cette tendance", a affirmé le président de la chambre.
Le parlementaire qui est longuement intervenu dans les radios de Port-au-Prince vendredi, a dénoncé un plan attribué au président Martelly de vouloir se débarrasser du Parlement dominé par l'opposition. Le président Martelly se trouve depuis jeudi aux Etats-Unis pour dix jours. Il doit y subir une intervention à l'épaule, a annoncé son bureau de presse.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/10/29/97001-20111029FILWWW00331-haiti-depute-arrete-puis-libere.php

MONDE - Un contact informel a été établi entre le fils de l'ex-dirigeant libyen et la CPI...

Saïf al Islam, fils du dirigeant libyen défunt Mouammar Kadhafi, a fait savoir à la Cour pénale internationale  (CPI) qu'il était innocent des crimes contre l'humanité dont il est soupçonné, a indiqué le procureur de la CPI ce samedi à Pékin.
Un contact informel
La cour, installée à La Haye, a précisé que le fils en fuite de Kadhafi a établi un contact informel avec l'instance juridique qui a lancé contre lui un mandat d'arrêt international et souhaite le faire comparaître pour des crimes commis lors de l'insurrection libyenne. Le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, a précisé que ces contacts ont été établis par le truchement d'intermédiaires.
Saïf al Islam a répété qu'il était innocent des charges retenues contre lui et qu'il souhaitait savoir ce qu'il adviendra s'il était exonéré de toutes les accusations. «Nous faisons une entière confiance à la personne qui a établi le contact pour nous. Il dit être innoncent, qu'il prouvera qu'il est innocent et qu'il souhaite savoir quelles conséquences cela entraîne», a ajouté le procureur.
Des mercenaires pour l'aider à fuir
La CPI avait émis des mandats d'arrêt contre Kadhafi, son fils Saïf et l'ancien chef du renseignement Abdoullah el Senoussi pour avoir fait bombarder et ouvrir le feu sur des civils lors de manifestations en février. Un haut responsable du Conseil national de transition libyen (CNT) a indiqué cette semaine que Saïf al Islam et Senoussi souhaitaient se rendre à la CPI car ils craignaient pour leur sécurité en Libye, en Algérie et au Niger.
La CPI reconnaît qu'al Islam peut lui échapper en fuyant vers un autre pays grâce à l'assistance de mercenaires payés en puisant dans l'immense fortune accumulée par le clan Kadhafi pendant 42 ans. «Nous essayons d'empêcher cela», a prévenu le procureur. Parmi les mercenaires, figureraient des Sud-Africains, selon des informations des services de renseignement. «Nous travaillons également avec plusieurs Etats pour voir si on peut faire échouer cette tentative», a-t-il encore précisé. «Nous savons qu'il a examiné plusieurs options et notre position est de l'aider à se rendre», a-t-il conclu.
http://www.20minutes.fr/article/814714/libye-saif-al-islam-kadhafi-clame-innocence