Google

samedi 9 mars 2013

Mort de Chavez: Haïti craint pour son avenir

Par RFI
Caracas avait bâti un solide lien avec l’Etat haïtien. Et avec la disparition de Hugo Chavez, les Haïtiens craignent en effet de perdre le pétrole vénézuélien.
Cette interdépendance économique et financière, via notamment le programme Petrocaribe, pourrait donc avoir des conséquences politiques.
 Avec notre correspondante à Port-au-Prince, Amélie Baron Effectivement, les Haïtiens ont peur sur le plan économique car la pérennisation du programme Petrocaribe focalise les inquiétudes haïtiennes.
C’est une alliance qu’avait créée le Venezuela en 2005, qui permet à 18 pays de la Caraïbe d’acheter du pétrole à prix préférentiel.
Pour sa part, Haïti ne paye que 40% de sa facture à Caracas. Les 60% restants sont à disposition des autorités haïtiennes pour financer par exemple des programmes sociaux. Et ces sommes conséquentes ne doivent être remboursées que sous 18 ans.
Une aide à la reconstruction
Des fonds qui servent bien sûr à reconstruire le pays après le séisme. En décembre, le gouvernement Martelly-Lamothe a lancé trois grands chantiers dans Port-au-Prince grâce aux fonds Petrocaribe. Il s’agit de la construction des ministères de l’Intérieur, du Commerce et des Affaires étrangères. Le coût de ces travaux s’élève à plus de 52 millions de dollars.
Autre exemple : les maisons implantées au nord de la zone métropolitaine, à Morne Cabrit, ont été aussi réalisées grâce à l’argent prêté par le Venezuela, soit 48 millions de dollars pour 3 000 logements.
 Le programme Petrocaribe en question
Les Haïtiens redoutent que ce programme Petrocaribe ne soit révisé si l’opposition venait à gagner les élections vénézuéliennes.
Début janvier, le Premier ministre haïtien Laurent Lamothe s’était rendu à Caracas. Le vice-président Nicolas Maduro lui avait alors garanti que le programme Petrocaribe allait continuer pour tous les pays bénéficiaires.
Mercredi 6 mars, le ministre haïtien des Affaires étrangères déclare que la « coopération va se poursuivre ». Une confiance que ne partagent pas tous les politiciens à Port-au-Prince. Si la droite arrive au pouvoir au Venezuela, Haïti pourrait ne plus bénéficier d’autant d’aides, via notamment ce programme Petrocaribe justement.
http://www.rfi.fr/ameriques/20130307-chavez-haiti-petrole-petrocaribe

Haïti-Éducation-PSUGO : Le MENFP s'attaque à la corruption

Le ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, M. Vanneur Pierre, accompagné des directeurs général et adjoint du ministère, respectivement Denis Cadeau et Ecclésiaste Télémaque, ainsi que le responsable de la Direction d’appui à l’enseignement privé et du partenariat (DAEPP), Wilnor Pierre, s'est dit déterminé vendredi à combattre la corruption dans le Programme de scolarisation universelle, gratuite et obligatoire (PSUGO).
Dans cette perspective, le MENFP a entamé depuis deux semaines, une campagne visant à identifier les écoles non publiques impliquées dans le PSUGO pour lesquelles le gouvernement a fait des débours en faveurs les élèves de conditions modestes.
D’après le directeur général de l’institution, M. Denis Cadeau, cette opération qui entre dans le cadre de la lutte contre la corruption dans le système, permettra aux parents de pouvoir bien identifier les écoles non publiques impliquées dans le programme.
Au total, 7606 établissements scolaires du secteur non public sont à identifier dans tous les départements du territoire national, précise pour sa part, Wilnor Pierre, indiquant que cette démarche vise particulièrement à résoudre le dilemme lié à des tentatives de malversation.
Toutes les écoles impliquées dans le PSUGO sont identifiées par un autocollant placé à vue d'oeil sur la façade de l’institution, a-t-il fait savoir.
Aussi, le MENFP en appelle-t-il les parents à ne pas payer pour leurs enfants en première et deuxième année fondamentale, ou en première jusqu’à la sixième année fondamentale, suivant le contrat signé par le MENFP avec le directeur de l’établissement concerné.
Pour le directeur général adjoint du ministère, M. Ecclésiaste Télémaque, c’est une opération qui entend aller au-delà d’une simple question d’identification d’établissements scolaires. Elle tend, poursuit-il, surtout vers l’amélioration du Programme de scolarisation universelle, gratuite et obligatoire (PSUGO), duquel le gouvernement a préoccupation particulière.
Selon les responsables, l'identification des écoles constitue un aspect important dans la lutte contre la corruption au sein du PSUGO, en permettant de vérifier l'existence réelle de l'école pour toute la communauté.
De plus, les parents seront bien informés des écoles impliquées dans le PSUGO et de la prise en charge des enfants par l'État pour les classes concernées.
 Texte et photo : Alix Laroche alix.l@hpnhaiti.com
http://www.hpnhaiti.com/site/index.php/societe/8906-haiti-education-psugo-le-menfp-fonce-dans-ses-attaques-anti-corruption

Haïti: premiers témoignages de victimes devant la Cour d’appel sans Duvalier

Par AFP
 Des opposants politiques à l’ancien président haïtien Jean-Claude Duvalier ont témoigné jeudi matin devant la Cour d’appel de Port-au-Prince, affirmant avoir été arbitrairement arrêtés et torturés sous les ordres de «Baby Doc», toujours hospitalisé.
L’ancien président, visé par des plaintes d’anciens opposants pour arrestation arbitraire, torture et détention illégale, est hospitalisé depuis le 28 février après avoir été entendu pendant près de cinq heures par les juges.
Jeudi matin, son avocat Aurélien Jeanty a expliqué qu'«il ne se présenterait pas» car «il est toujours hospitalisé».
Après trois absences consécutives aux convocations des juges, l’ancien dictateur, âgé de 61 ans et qui souffre d’arthrose cervicale, était apparu faible et amaigri au tribunal la semaine dernière. Les premières victimes, qui réclament que l’ancien dictateur rende compte devant la justice de ses actes durant ses années au pouvoir (1971 à 1986), ont commencé à témoigner jeudi devant la cour d’appel.
«J’ai été arrêté sans motif le 26 avril 1976 et je porte plainte pour crime contre l’humanité commis par le régime», a déclaré l’ancien député Alix Fils-Aimé.
 «J’ai été torturé puis interrogé par la police secrète puis enfermé dans une cellule pendant 18 mois en solitaire. Je pouvais entendre les cris des autres détenus».
«Pendant mon séjour de 8 mois en prison, on a compté 180 décès dans les cellules», a raconté une autre victime, l’ancien footballeur Robert Duval, qui a raconté son interrogatoire en 1976 dans une caserne militaire avant d’être transféré dans une prison civile.
«Quand un détenu décédait, son corps était jeté dans une fosse commune», a-t-il poursuivi, expliquant qu’il devait sa vie à l’intervention de Jimmy Carter. «Baby Doc», fils de l’ancien dictateur François «Papa Doc» Duvalier, avait pris le pouvoir en 1971 à 19 ans, perpétuant une longue dictature dans ce pays qui est l’un des plus pauvres du continent américain.
Chassé du pouvoir en 1986 par une révolte populaire, Jean-Claude Duvalier avait effectué un retour spectaculaire en Haïti en janvier 2011 après 25 ans d’exil en France.
En janvier 2012, un juge d’instruction avait ordonné son renvoi devant un tribunal correctionnel pour détournements de fonds.
Mais il n’avait en revanche pas retenu des poursuites pour crimes contre l’humanité, estimant que les faits étaient prescrits.
Un groupe d’anciennes victimes a fait appel de la décision du juge. http://www.liberation.fr/monde/2013/03/07/haiti-premiers-temoignages-de-victimes-devant-la-cour-d-appel-sans-duvalier_887062

Haïti-Choléra : Me Jaccéus Joseph : « L’ONU doit dédommager les victimes »

Haïti-Choléra : Me Jaccéus Joseph : « L’ONU doit dédommager les victimes »
SFD/HPN
Nouvelles - Haiti :
Choléra Les récentes déclarations du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, qualifiant d'irrecevables des réclamations faites par des Haïtiens auprès de l'ONU contre la Minustah pour avoir introduit le choléra en Haiti, n’ont pas mis fin au débat.
Le spécialiste en droit international, Me Jaccéus Joseph, avec des arguments juridiques ‘fondés’, veut aller jusqu’au bout dans la lutte. Avocat au barreau de Port-au-Prince et celui du Canada, Jaccéus Joseph, auteur de l’ouvrage « La Minustah et le choléra, procédure pour dédommager les victimes », a insisté sur le principe du droit international exigeant l’ONU à dédommager les victimes.
 « L’immunité n’est pas un obstacle à la réparation civile. Toute immunité a ses limites… », a réagi Me Jaccéus Joseph, rejetant la thèse « d’immunité » évoquée par Ban Ki-Moon pour nier la plainte desvictimes du choléra en Haïti.
 Certes, a admis Me Jaccéus Joseph « la plainte qui a été déposée contre la Minustah n'a pas respecté les procédures... ».
 Le 21 février, Ban Ki-Moon avait, dans un communiqué, informé les avocats des plaignants de l'« irrecevabilité de leur plainte, au titre de la section 29 de la Convention sur les privilèges et les immunités des Nations Unies ».
 Ban Ki-Moon en a également profité de l’occasion pour informer directement le président de la République, Michel Joseph Martelly (qui depuis lors n’a pas réagi), face à cette décision. Pour combattre les arguments de Ban Ki-Moon, l’avocat des victimes Jaccéus Joseph, dans son ouvrage de 128 pages, a démontré la responsabilité pénale de la Minustah dans la propagation du choléra, qui a fait des milliers de morts dans le pays.
 « La Cour internationale de justice prévoit des limites à l’immunité quand l’action porte sur des affaires à caractère civil ou sur les réparations des dommages causés par le personnel onusien sur le terrain », a écrit Jaccéus Joseph.
 Dans un chapitre consacré à l’immunité de juridiction de la Minustah et ses limites selon les instruments juridiques internationaux, Me Joseph a fait savoir : « la question de l’immunité de juridiction est distincte de celle de réparation de tout préjudice subi du fait d’actes accomplis par l’ONU ou par ses agents dans l’exercice de leurs fonctions officielles.
L’organisation peut certes amenée à supporter les conséquences dommageables de tels actes ». Selon l’auteur de « La Minustah et le choléra, procédure pour dédommager les victimes », il est reconnu l’absence de l’immunité – pour l’ONU ou ses membres –, pour des réclamations à caractère civil, même dans le cadre des forces coercitives.
 À propos du titre de la section 29 de la Convention sur les privilèges et les immunités des Nations Unies, avancée par Ban Ki-Moon pour justifier l’irrecevabilité de la plainte, Jaccéus Joseph a rappelé l’affaire de Dato Param Cumaraswamy comme exemple.
Ce dernier, juriste malaisien et rapporteur spécial de l’ONU, avait fait l’objet d’un procès en diffamation en Malaisie pour des propos qui avaient été publiés, en novembre 1995, dans la revue International commercial mitigation.
 Malgré les démarches, sans succès, du secrétaire général de l’ONU pour faire respecter l’immunité du rapporteur spécial, la Cour international de justice (CIJ), en 1998, a refusé l’application de cette Convention pour ce cas particulier.
 En tout état de cause, a signalé Jaccéus Joseph, l’immunité n’empêche pas la poursuite au civil pour réparation au cas où la responsabilité de l’organisation internationale aurait été établie. Me Jaccéus Joseph, qui a consacré une partie de son livre au cas des victimes de l’Opération des Nations Unies au Congo (ONUC) de juillet 1960 à juin 1964, a appelé l’État haïtien à se positionner aux côtés des milliers de victimes pour qu’ils puissent être dédommagé.
 « Le gouvernement haïtien doit exercée une protection diplomatique en faveur des victimes du choléra. C’est à l’État seul qu’il revient de le faire », a précisé Me Joseph.
 Les gouvernements de Belgique, de Grèce, d’Italie, du Luxembourg et de Suisse avaient exercé la protection (ou pressions ou protestations) diplomatique auprès des Nations Unies au nom de certains de leurs ressortissants ayant subis des dommages en raison d’activités illicites des forces de l’ONUC.
Les procédures ont aboutis au point que le secrétaire général de l’ONU a reconnu la responsabilité de son organisation pour « actes illicites » et offert des compensations aux États requérants.
 Depuis la position adoptée par Ban Ki-Moon, des organisations de défense des droits humains, des avocats et des citoyens ne cessent de dénoncer le silence du gouvernement dans cette affaire.
Sylvestre Fils Dorcilus
sylvestref.d@hpnhaiti.com
Twitter : @hpnhaiti / @sfdorcilus
http://hpnhaiti.com/site/index.php/nouvelles/19-haiti--cholera/8899-haiti-cholera-me-jacceus-joseph-l-lonu-doit-dedommagee-les-victimes-r

Haïti-Choléra : Me Jaccéus Joseph : « L’ONU doit dédommager les victimes »

SFD/HPN Nouvelles - Haiti : Choléra Les récentes déclarations du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, qualifiant d'irrecevables des réclamations faites par des Haïtiens auprès de l'ONU contre la Minustah pour avoir introduit le choléra en Haiti, n’ont pas mis fin au débat.
Le spécialiste en droit international, Me Jaccéus Joseph, avec des arguments juridiques ‘fondés’, veut aller jusqu’au bout dans la lutte. Avocat au barreau de Port-au-Prince et celui du Canada, Jaccéus Joseph, auteur de l’ouvrage « La Minustah et le choléra, procédure pour dédommager les victimes », a insisté sur le principe du droit international exigeant l’ONU à dédommager les victimes.
 « L’immunité n’est pas un obstacle à la réparation civile. Toute immunité a ses limites… », a réagi Me Jaccéus Joseph, rejetant la thèse « d’immunité » évoquée par Ban Ki-Moon pour nier la plainte desvictimes du choléra en Haïti. Certes, a admis Me Jaccéus Joseph « la plainte qui a été déposée contre la Minustah n'a pas respecté les procédures... ».
 Le 21 février, Ban Ki-Moon avait, dans un communiqué, informé les avocats des plaignants de l'« irrecevabilité de leur plainte, au titre de la section 29 de la Convention sur les privilèges et les immunités des Nations Unies ». Ban Ki-Moon en a également profité de l’occasion pour informer directement le président de la République, Michel Joseph Martelly (qui depuis lors n’a pas réagi), face à cette décision. Pour combattre les arguments de Ban Ki-Moon, l’avocat des victimes Jaccéus Joseph, dans son ouvrage de 128 pages, a démontré la responsabilité pénale de la Minustah dans la propagation du choléra, qui a fait des milliers de morts dans le pays.
 « La Cour internationale de justice prévoit des limites à l’immunité quand l’action porte sur des affaires à caractère civil ou sur les réparations des dommages causés par le personnel onusien sur le terrain », a écrit Jaccéus Joseph.
 Dans un chapitre consacré à l’immunité de juridiction de la Minustah et ses limites selon les instruments juridiques internationaux, Me Joseph a fait savoir : « la question de l’immunité de juridiction est distincte de celle de réparation de tout préjudice subi du fait d’actes accomplis par l’ONU ou par ses agents dans l’exercice de leurs fonctions officielles.
L’organisation peut certes amenée à supporter les conséquences dommageables de tels actes ». Selon l’auteur de « La Minustah et le choléra, procédure pour dédommager les victimes », il est reconnu l’absence de l’immunité – pour l’ONU ou ses membres –, pour des réclamations à caractère civil, même dans le cadre des forces coercitives. À propos du titre de la section 29 de la Convention sur les privilèges et les immunités des Nations Unies, avancée par Ban Ki-Moon pour justifier l’irrecevabilité de la plainte, Jaccéus Joseph a rappelé l’affaire de Dato Param Cumaraswamy comme exemple.
 Ce dernier, juriste malaisien et rapporteur spécial de l’ONU, avait fait l’objet d’un procès en diffamation en Malaisie pour des propos qui avaient été publiés, en novembre 1995, dans la revue International commercial mitigation. Malgré les démarches, sans succès, du secrétaire général de l’ONU pour faire respecter l’immunité du rapporteur spécial, la Cour international de justice (CIJ), en 1998, a refusé l’application de cette Convention pour ce cas particulier.
 En tout état de cause, a signalé Jaccéus Joseph, l’immunité n’empêche pas la poursuite au civil pour réparation au cas où la responsabilité de l’organisation internationale aurait été établie. Me Jaccéus Joseph, qui a consacré une partie de son livre au cas des victimes de l’Opération des Nations Unies au Congo (ONUC) de juillet 1960 à juin 1964, a appelé l’État haïtien à se positionner aux côtés des milliers de victimes pour qu’ils puissent être dédommagé. « Le gouvernement haïtien doit exercée une protection diplomatique en faveur des victimes du choléra.
C’est à l’État seul qu’il revient de le faire », a précisé Me Joseph. Les gouvernements de Belgique, de Grèce, d’Italie, du Luxembourg et de Suisse avaient exercé la protection (ou pressions ou protestations) diplomatique auprès des Nations Unies au nom de certains de leurs ressortissants ayant subis des dommages en raison d’activités illicites des forces de l’ONUC.
Les procédures ont abouties au point que le secrétaire général de l’ONU a reconnu la responsabilité de son organisation pour « actes illicites » et offert des compensations aux États requérants. Depuis la position adoptée par Ban Ki-Moon, des organisations de défense des droits humains, des avocats et des citoyens ne cessent de dénoncer le silence du gouvernement dans cette affaire.
Sylvestre Fils Dorcilus
sylvestref.d@hpnhaiti.com
Twitter : @hpnhaiti / @sfdorcilus
 http://hpnhaiti.com/site/index.php/nouvelles/19-haiti--cholera/8899-haiti-cholera-me-jacceus-joseph-l-lonu-doit-dedommagee-les-victimes-r

Haïti-SONAPI: Premier centre de restauration au gaz propane inauguré à la SONAPI

Vendredi, 08 Mars 2013
La Société Nationale des Parcs Industriels (SONAPI) en partenariat avec le programme Recho Paw’ de l’USAID et la Sodigaz ont inauguré vendredi au Parc Industriel Métropolitain, le centre de restauration [zone de cuisson] du parc, doté désormais d’une installation de gaz propane, d’un kiosque de vente d’eau, et d’un espace qui accueille les marchands et consommateurs, a constaté Haïti Press Network.
 Cette cérémonie d’inauguration a été déroulée en présence du ministre chargé de la sécurité énergétique, René Jean Jumeau, et celui du commerce et de l’industrie, Wilson Laleau ainsi que des Maires des communes de Delmas, Wilson Jeudi, et de Port-au-Prince, Marie Joseph René.
Initié en avril 2012, ce projet d’aménagement du centre de restauration, permettra aux 52 marchandes de cuisiner au gaz propane pour les 10 milles ouvriers du parc industriel dans de meilleures conditions de travail, d’hygiène et de sécurité plus qu’avant.
 « A partir d’aujourd’hui au parc, il n’y aura plus de charbon de bois », a déclaré le directeur général de la SONAPI, Georges B. Sassine, tout en espérant que cette initiative, qui leur a couté plus de 10 millions de gourdes, aura un effet d’émulation et servira d’exemple à d’autres installations de même type.
« Cet espace est non seulement attrayant mais fournit aussi un environnement plus sain et plus sûr pour les cuisinières et les 10 milles ouvriers qui achètent leur repas tous les jours ici », a indiqué une représentante de l’Aide du peuple américain (USAID).
Pour la réalisation de cette zone de cuisson, la Sodigaz a investi près de 40 milles dollars en équipements, a expliqué à HPN, Jean Reynald Boyer, Directeur général de la Sodigaz. « Nous avons installé des bombonnes, extincteurs, et offert une formation durant 2 semaines aux marchandes sur l’utilisation du propane, les risques qu’il encourent et comment réagir face un éventuel incident », a-t-il ajouté. Les marchandes, principales bénéficiaires du centre, n’ont pas resté indifférentes. Ils ont manifesté leur gratitude envers les initiateurs du projet.
Evens Prosper evens.p@hpnhaiti.com

"Chavez est la Caraïbe, Chavez est Haïti"

MAXImini.com | Politique - Publié le 08/03/2013 à 18:35:21
En Haïti Plusieurs dizaines d’Haïtiens vêtus des couleurs nationales ont manifesté dans les rues de Caracas, dans la matinée des funérailles du président vénézuélien, Hugo Chavez, décédé le 5 mars dernier d’un cancer. "Chavez est la caraïbe, Chavez est Haïti", scandaient les Haïtiens qui entonnaient l’hymne national de leur pays.
Rouge d’émotion, le président haïtien Michel Martelly, accompagné de son Premier ministre, Laurent Lamothe, et du chancelier Pierre-Richard Casimir, assistait aux obsèques de Chávez. Arrivés la veille de la cérémonie rassemblant une trentaine de dirigeants mondiaux et des dizaines de milliers de Vénézuéliens, Martelly et Lamothe arboraient la fameuse chemise rouge caractérisant le style vestimentaire du leader et la révolution bolivarienne. Hommage unanime au "Comandante"
Les deux dirigeants haïtiens, selon des images retransmises en direct par une télévision vénézuélienne, portaient chacun une chemise rouge grenat et étaient assis côte à côte, près du cercueil de Chàvez. Des veillées symboliques ont été organisées dans la soirée du jeudi 7 mars au Cap-Haïtien et aux Gonaïves, à la mémoire de Chàvez.
Le sénateur du Nord Wesner Polycarpe, qui s’exprimait à l’occasion de la veillée symbolique tenue devant la centrale électrique Jose Marti du Cap-Haïtien, construite grâce à coopération tripartite (Haïti-Cuba-Venezuela), a salué le courage de ce celui qu’on appelle affectueusement Comandante.
 "Chavez signifie l’effacement d’une dette de 395 millions de dollars pour Haïti ! Chavez signifie 60 mégawatts de courant électrique pour Haïti", a martelé le sénateur Polycarpe.
Haïti a décrété, depuis mercredi, trois jours de deuil national pour saluer la mémoire d’Hugo Chavez, dont le corps sera embaumé et exposé dans un cercueil de cristal. « Pour que le peuple vénézuélien puisse l’avoir avec lui pour l’éternité », a déclaré le vice-président, Nicolas Maduro.
En attendant, la dépouille mortelle du charismatique leader de l’Amérique latine sera veillée en chapelle ardente pendant au moins sept jours, à la caserne de la Montaña (la "montagne"), dans le quartier populaire 23 de Enero. http://www.maximini.com/fr/news/haiti/politique/chavez-est-la-caraibe-chavez-est-haiti-21309.html