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mercredi 4 janvier 2017

JOVENEL MOISE, PRESIDENT D'HAITI

Jovenel Moïse est né au Trou du Nord (département du Nord-Est) le 26 juin 1968 d’une famille modeste. C’est de son père, Etienne Moïse, mécanicien et agriculteur, qu’il a hérité de son amour de la terre. Sa mère, Lucia Bruno, de regrettée mémoire, couturière, commerçante, lui a appris, en plus des valeurs civiques et morales, le sens de la responsabilité dès l’enfance. Ses parents, en dépit de leur éducation limitée, ont su lui transmettre des principes stricts et une discipline rigoureuse. Ces fortes valeurs alliées à ses capacités innées ont permis à Jovenel Moïse, le « natif-natal », de toujours se distinguer et ont fait de lui aujourd’hui un agro-entrepreneur à succès et un modèle indéniable pour notre société.
Émigré avec sa famille à Port-au-Prince en juillet 1974, il a continué ses études primaires à l’Ecole Nationale Don Durélin, et poursuivit ses études secondaires au Lycée Toussaint Louverture d’abord; ensuite, au Centre Culturel du Collège Canado Haïtien.
Plus tard il fréquente la Faculté des Sciences de l’Education de l’Université Quisqueya. Malgré son avenir d’éducateur déjà tracé, il change de direction pour se lancer dans l’entreprenariat. En 1996, il épouse sa camarade de classe Martine Marie Etienne Joseph. La même année, ce jeune homme entreprenant, mature et plein d’enthousiasme, quitte la capitale et s’installe à Port-de-Paix avec le rêve ardent de développer l’arrière pays, rêve qui ne le quittera jamais.
Avec très peu de capital d’investissement, il crée sa première entreprise à Port-de-Paix, JOMAR Auto Parts, encore opérationnelle à nos jours. C’est à partir de cette petite entreprise, créée avec son épouse, que tous les projets du couple Moïse commencent à prendre corps. La même année, son amour de la terre oriente ses efforts vers la mise en place d’un projet agricole. Cette fois-ci Jovenel met sur pied une plantation de bananes s’étendant sur 10 hectares dans le Département du Nord-Ouest.
Peu de temps après, sa femme attend une fille, et le futur père de famille, prend conscience que l’accès à l’eau potable représente un enjeu majeur dans l’arrière pays, et se lance encore dans un projet innovateur. Fort de ses expériences et décidé d’apporter une solution, il se met en partenariat avec la compagnie Culligan de Port-au-Prince. En 2001, Jovenel combine des prêts d’institutions financières et de particuliers, non sans difficulté, et débute une usine d’eau qui distribuera de l’eau potable dans les régions du Nord-Ouest et du Nord-Est.
A partir de ses succès dans le monde des affaires et son désir d’appuyer le développement communautaire, Jovenel devient membre de la Chambre de Commerce et de l’Industrie du Nord-Ouest (CCINO) en 2004. Encore il se distingue par son leadership naturel et en très peu de temps, il est élu président de la CCINO. En effet, sa capacité à bâtir une synergie de groupe vers la réalisation d’un objectif commun, lui gagne de devenir secrétaire général de la Chambre de Commerce et de l’Industrie d’Haïti (CCIH). En leader dynamique, il joue un rôle prépondérant dans l’intégration des chambres de commerce régionales afin d’assurer leur pleine et juste représentation au sein de la Chambre de Commerce Nationale.
Entrepreneur perspicace, Moïse sait identifier les problèmes et les transformer en opportunités au bénéfice de tous. Intéressé par l’électrification régionale, il forme en 2008 une autre compagnie, la Compagnie Haïtienne d’Energie S.A. (COMPHENER S.A.) cette fois ci avec des associés. Ils désirent, à travers ce projet, apporter l’énergie solaire et éolienne aux 10 communes du département du Nord-Ouest.
Il fonde AGRITRANS S.A. en 2012, portant le projet agricole NOURRIBIO, au Trou du Nord, à devenir la toute première Zone Franche Agricole haïtienne. Avec ce projet, Jovenel Moïse a pu « transformer un site voué à l’abandon en un projet de développement durable intégré et qui servira de modèle pour le développement du secteur agricole en Haïti ». Ce n’est qu’un début vers la réalisation du rêve de Jovenel, proclamé « nèg banann nan » (l’homme de la banane) qui est de refaire d’Haïti un pays « essentiellement agricole ».
Le projet NOURRIBIO a déjà permis l’émergence de plus d’une dizaine de projets agricoles qui ont créé près de 3,000 emplois directs et 10,000 emplois indirects. Ce projet est le plus innovant en Haïti et le plus grand que la Caraïbe ait connu jusqu’à date. Pour Moïse, il est important qu’Haïti retrouve sa place sur la carte mondiale des pays exportateurs.
Ce leader a l’art de donner du sens et de mobiliser les foules. Persévérant et débrouillard, Jovenel est un exemple non seulement dans ses paroles, mais surtout dans ses actions qui produisent un effet beaucoup plus fort que ce qu’il dit. Jovenel Moïse est porteur d’une expérience éprouvée par le façonnement de consensus et de collaboration entre des groupes de personnes ayant des intérêts différents. Grâce à son charisme, il a l’art de communiquer une vision inspirante pour tous et pour chacun. Son sens de responsabilité demeure la pierre angulaire de sa réussite, dans ses entreprises, dans sa famille et dans son pays. C’est un promoteur, réceptif et attentif, qui croit en l’harmonie, et cherche la cohésion. Il favorise les interactions et comprend les besoins de l’équipe, qu’il cherche à satisfaire.
En 2015, le Président de la République d’Haïti, Michel Joseph Martelly, désigne Jovenel Moïse comme candidat à la présidence du parti politique qu’il a fondé, le Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK). Le Président Martelly voit en Jovenel un « agent de production nationale » ayant toutes les capacités de pérenniser sa vision d’une « Haïti transformée ». Pour Jovenel Moïse, ce sont les objectifs socio-économiques nationaux qui priment. « Mon leadership, axé sur les résultats, guidera mon gouvernement tout en m’efforçant de rendre mon pays encore plus fort et meilleur pour l’ensemble des familles haïtiennes.»
Jovenel Moïse marchande, partout ou il passe, sa vision d’agriculture bioécologique comme moteur de l’économie haïtienne, créatrice d’emplois et génératrice de richesses pour une population dont plus de 50% est rurale. Il propose l’agriculture comme point de départ pour la relance économique. Sa politique englobe aussi les éléments qui ont été le cheval de bataille de Martelly: l’éducation pour tous, l’accès à la santé, la réforme de l’énergie, l’état de droit, la création d’emplois durables, la protection de l’environnement, et le développement d’Haïti come une destination touristique en y ajoutant l’éco-tourisme et l’agro-tourisme. La passion pour le développement du pays, les capacités innovantes, le leadership naturel et la vision progressiste pour Haïti, dont fait montre Jovenel Moïse, sont des atouts majeurs pour faire face au défi de la relance économique et structurelle d’une nouvelle Haïti.

Notes:
Avec un OUF! de soulagement, on salue l'épilogue de ce feuilleton qui a trop duré. Haïti vient de se doter d'un président de la République comme il y en a eu plus de 47 avant celui qui sera le grand vainqueur de la saga Martelly.
Nous publions ces notes biographiques enjolivées et édulcorées du Président élu.
L'auteur n'a pas voulu apposé sa signature.
Nous aimerions tellement lui souhaiter du succès et que ce qui reste comme force vive de cette nation en souffrance s'unisse à lui pour retrouver des solutions vitales et salutaires pour remettre Haïti sur un chemin plus digne et redonner confiance aux jeunes générations.
Accordons lui pour le moment le bénéfice du doute que ces collaborateurs et lui ne doivent pas prendre comme un chèque en blanc.
Attendons qu'il mette la main à la pâte avant de dégainer notre cocktail d'interrogations!

1 commentaire:

Anonyme a dit…


Journaliste, communicateur social et entrepreneur touristique, Valéry Numa fonctionne presque comme un groupe musical. Comme beaucoup de formations musicales qui jouent chaque week-end ici et ailleurs, Valéry Numa, depuis quelque temps, ne passe pas ses week-ends en Haïti. Ayant un agenda bien rempli, le présentateur vedette de la rubrique « Invité du jour » et de l'émission « Vision 2000 à l'écoute » sur Radio Vision 2000, 99.3 FM, grâce à son dernier film en date « Bye bye papa » et à son récent documentaire « Destination Brasil », se voit obligé de quitter le pays régulièrement pour des conférences et des projections un peu partout dans la diaspora. Ainsi, le journaliste a dû sortir un intéressant calendrier qui l'a déjà amené, à plusieurs reprises au cours des mois écoulés, en Amérique du Nord en attendant de se rendre en Europe, en juin prochain. Les 28, 29 et 30 avril derniers, Valéry Numa était à Montréal. Pour ce mois de mai, il est partout en Floride. Les 6, 7, 13 et 14 mai, il était respectivement à Trenton, Philadelphia, Jacksonville et à Boston. Comme bon nombres de groupes musicaux, Valéry Numa était aussi à la 19e édition de Haitian Compas Festival à Miami, les 18 et 20 mai, avant de se rendre le 21 à Atlanta (Georgia). Ce 27 mai, il est attendu à Fort Lauderdale avant de prendre l’avion à destination de Paris où il séjournera les 3 et 4 juin. Avant de prendre un petit congé du 12 au 19 juin pour un spécial repos, Valéry Numa doit retourner à Washington le 10 juin 2017 pour la présentation de conférences et la projection de ses film et documentaire « Bye bye papa » et « Destination Brasil ».
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